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Le créationnisme soumis à la question

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  • Le créationnisme soumis à la question

    Le créationnisme soumis à la question
    A l’heure où la laïcité est remise en question en France et où les questions religieuses prennent une place de plus en plus importante dans des débats politiques aux Etats-Unis, nous assistons à une vague de tentatives d’immixtion du religieux dans les domaines scientifiques. Ainsi, des élus de haut niveau [1] militent pour que le créationnisme soit enseigné à l’école, considérant cette hypothèse comme scientifiquement équivalente à la théorie darwinienne [2]. Ils évoquent l’abandon du « dogme de l’évolution » et l’introduction dans la recherche de la notion du divin, bref, une nécessité de considérer sérieusement le « créationnisme scientifique ». Quels fondements pour ce courant ? La théorie de l’évolution a-t-elle la même valeur théorique que le créationnisme ?

    Nous ne distinguerons que les courants de pensée principaux sans nous soucier des multiples variantes :
    Le créationnisme nous dit que les êtres vivants n’évoluent pas et ont été créés par Dieu tels qu’ils sont aujourd’hui.
    L’évolutionnisme : les espèces ont évolué, les premières formes de vie étaient des êtres unicellulaires, les mécanismes d’évolution étant multiples.
    Une fois le concept d’évolution admis [3], nous pouvons distinguer deux courants :
    Le dessein intelligent (« intelligent design » en anglais, ou « ID ») qui prétend que l’évolution est dirigée et qu’elle a une finalité. Si finalité il y a, elle doit être fixée par un être conscient qui aurait le pouvoir d’influer sur la vie. En cela, le dessein intelligent se rapproche du créationnisme car il suppose l’existence d’un être supérieur.
    La théorie synthétique de l’évolution : des mutations ont lieu aléatoirement et des phénomènes de sélection trient les espèces, l’existence de chaque espèce (dont l’espèce humaine) est une contingence.

    Qu’est-ce qu’une science ?
    La science, en première approche, est un ensemble de connaissances dites objectives. Elles doivent être universellement reconnues, c’est-à-dire qu’elles ne doivent pas dépendre des points de vue, ni des cultures, ni des préférences ou opinions de chaque personne. Par exemple, la relativité générale est la même pour un Français ou un Chinois.

    Pour démarquer ce qui relève de la science ou non, Karl Popper affirme qu’une théorie scientifique doit être réfutable [4]. Par exemple, l’observation de quelques corbeaux noirs nous permet d’induire la théorie que « tous les corbeaux sont noirs ». Tant qu’on observe des corbeaux noirs, cette théorie n’est pas réfutée mais cela n’est pas suffisant pour confirmer définitivement cette théorie. Pour cela, il faudrait observer tous les corbeaux existants de l’univers. L’observation d’un seul corbeau non noir réfuterait cette théorie. Si cela se produisait, nous saurions que tous les corbeaux ne sont pas noirs, nous pourrions affiner notre théorie en essayant de comprendre dans quel contexte les corbeaux sont noirs et dans lequel ils ne le sont pas, nos connaissances auraient ainsi progressé.
    Même sans tenir compte de ce critère strict, auquel cas le créationnisme serait immédiatement exclu du domaine scientifique (l’existence de Dieu n’est pas réfutable, le fait qu’il ait créé la vie sur Terre non plus), nous pouvons dire qu’une théorie scientifique doit être au minimum expérimentable universellement, c’est-à-dire que l’expérience doit être reproductible : ainsi, il n’y a pas d’exigence de croire sur parole, chacun peut vérifier par lui-même (nous mettons de côté le cas particulier des mathématiques).

    Pour cette raison, la science ne se limite qu’au monde matériel qui est accessible à tous, elle est donc méthodiquement matérialiste. Une erreur fréquente est la confusion de cette méthode matérialiste avec une quelconque philosophie matérialiste. Si la science ne se préoccupe que du matériel, elle ne dit rien sur l’immatériel, ni sur le spirituel. Certes, elle part de l’idée qu’il existe une réalité, celle à laquelle nous avons accès, mais c’est le minimum nécessaire (si aucune réalité n’existe, que faisons-nous en ce moment ?), et surtout, elle n’est basée sur aucun monisme [5] : elle ne dit pas qu’il n’y a qu’une seule réalité.

    Donc, une théorie scientifique doit être vérifiable et tant qu’elle est vérifiée, on la considère comme « vraie » temporairement, jusqu’à preuve du contraire, la réfutation étant potentiellement possible. La certitude absolue est inatteignable par la méthode scientifique bien qu’elle la vise.

    Deux théories sont comparables par leurs « vérisimilitudes » [6], on dira par exemple que la physique d’Einstein a une plus grande vérisimilitude que celle de Newton, cela n’empêche pas la physique de Newton d’être suffisamment précise pour des calculs en mécanique d’une certaine échelle. L’absence de certitude n’est donc pas un problème dans la recherche scientifique, elle est même nécessaire car elle permet à la science de ne pas s’enfermer dans des dogmes et d’évoluer.

    Enfin, entre deux théories, suivant le principe de parcimonie, on préférera celle qui nécessite le minimum d’explications ad hoc [7] pour garder sa cohérence.

    Amalgames

    Les créationnistes accusent souvent la science d’être matérialiste (philosophiquement) voire marxiste. Nous avons vu ci-dessus en quoi ces accusations sont sans fondement.

    L’évolution a aussi été attaquée car elle est assimilée au « darwinisme social » ainsi qu’aux idéologies de ce genre. Pourtant, la théorie de l’évolution n’est qu’une explication et une description de la nature et non un projet politique. Le terme « darwinisme social » est un détournement du darwinisme.

    Le créationnisme et l’ID reposent sur la supposition de l’existence d’un créateur, qu’on peut assimiler à « Dieu ». La théorie synthétique de l’évolution, elle, n’inclut pas de déité : un être supérieur n’est pas nécessaire pour expliquer l’évolution mais rien ne l’empêche d’exister, même s’il n’a pas de rôle. La théorie de l’évolution ne dit rien sur l’existence ou l’inexistence de Dieu puisqu’elle ne dit rien sur Dieu, elle n’est donc pas liée à une quelconque idéologie athée.

    Elle n’est pas en accord avec les religions monothéistes à propos de la place de l’Homme : selon ces croyances, l’Homme serait créé par Dieu, il serait même la finalité de la création.

    Selon la théorie de l’évolution, l’existence de l’Homme est, par contre, une contingence. Ce n’est qu’une remise en question de la place de l’Homme dans l’univers et non une remise en question d’un théïsme quelconque.

    Les créationnistes introduisent « Dieu » dans leur théorie. Or, les problèmes d’un tel concept sont multiples :
    Sa définition varie selon les religions, les croyances, les opinions personnelles, et les quelques qualificatifs récurrents tels que « omniscient » et « omnipotent » entraînent des paradoxes.
    « Dieu » étant indéfini et inexpérimentable, son existence n’est ni vérifiable, ni réfutable.
    L’existence d’un créateur omnipotent, Dieu, posée en tant qu’axiome rend toute proposition impossible à critiquer. On pourrait prétendre que Dieu a créé la Terre il y a 6000 ans et que les strates géologiques ainsi que les fossiles sont des créations divines pour nous faire croire que le Terre serait plus vieille. Telle était la thèse d’Edmund Gosse [8] au milieu du XVIIIe siècle. Elle est parfaitement logique mais elle implique que le monde aurait très bien pu être créé il y a 100 ans ou 1 semaine, nos souvenirs ayant été implantés par le créateur, nous ne verrions pas la différence. Avec « Dieu » en tant que prémisse, on peut tout affirmer et son contraire. Cette apparence de logique infaillible des créationnistes n’est que du sophisme.

    Le créationnisme ne peut donc être scientifique. « Créationnisme scientifique » est un bel exemple d’oxymore.

    Deux théories autant plausibles l’une que l’autre ?

    A première vue, nous avons d’un côté la théorie de l’évolution des espèces et de l’autre, celle du créationnisme.

    Pour vérifier directement l’évolution des espèces, il faudrait remonter le temps et observer la vie pendant des milliards d’années, ce qui est impossible. De plus, la théorie synthétique de l’évolution nous dit que l’évolution qui a eu lieu est contingente, ce qui veut dire qu’elle aurait pu se dérouler autrement, il n’y avait donc aucune garantie qu’elle se déroulât telle qu’elle l’avait fait, dans les moindres détails. Une vérification par répétition est donc quasiment impossible [9].
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Comme toutes les théories des sciences historiques, cette théorie fait des rétrodictions [10], contrairement aux sciences exactes, comme la physique, qui font des prédictions et qui, par conséquent, sont vérifiables directement. Néanmois, la possibilité de remettre en question toutes les preuves n’empêche nullement les inférences [11] : il y a un faisceau de preuves qui témoigne d’une évolution :

    - Les nombreux fossiles aux formes intermédiaires [12], certaines lignées sont relativement complètes [13].

    - On peut observer l’apparition de nouveaux caractères. Exemples de mutations : l’escargot Littorina obtusata [14], l’apparition des insectes résistants au DDT, les nouvelles résistances des microbes aux antibiotiques.

    - Depuis les découvertes sur la génétique, la théorie de l’évolution est devenue expérimentable : on peut empiriquement constater des mutations [15] chez les bactéries et l’hérédité de ces mutations [16]. Autre exemple, le rôle des gènes HOX [17] est observable chez les drosophiles mutantes [18].

    La théorie synthétique de l’évolution permet la résolution de divers problèmes, elle explique :

    - La diversité des espèces.

    - La forme en arborescence des schémas taxinomiques du vivant.
    - La concordance globale entre une phylogénie [19] morphologique et une phylogénie moléculaire.
    - La relation entre la complexité des espèces et leur répartition temporelle et spatiale [20].
    - La présence de structures organiques vestigiales [21].
    Tous ces phénomènes sont indépendants et sont expliqués par cette théorie qui est bien plus qu’une hypothèse sans fondement. Bien qu’elle comporte des interrogations, qu’elle est encore en chantier, elle est de loin la plus satisfaisante. Il faudrait donc plutôt parler de paradigme [22] de l’évolution des espèces.
    L’observation des strates géologiques et des fossiles nous apprend que les premières formes de vie sont apparues il y a 3,5 milliards d’années, sous forme de bactéries.
    1,4 GA, apparition des eukaryotes.
    1,2 GA, apparition d’organismes multicellulaires.
    542 MA, explosion cambrienne avec l’apparition d’organismes à petites coquilles.
    345 MA, apparition des premiers animaux en dehors de l’eau.
    Il y a eu aussi plusieurs grandes extinctions qui touchaient une grande majorité des espèces.

    Nous constatons donc qu’il y a une complexification progressive des formes vie avec apparition de nouvelles espèces au cours du temps. Par exemple, nous n’avons pas trouvé de fossiles d’hommes modernes datant du précambrien.

    Pour sauvegarder le créationnisme, il faut supposer que la création a dû avoir lieu à plusieurs moments dans le temps puisque de nouvelles espèces auraient remplacé celles qui ont disparu.
    Suivant le principe téléologique, on peut se demander dans quel but les espèces disparues ont été créées. Le créateur connaîtrait-il des ratés ? Suivant ce même principe, il faudrait aussi expliquer la présence des organes inutiles : pourquoi, par exemple, la baleine a-t-elle une structure osseuse de pattes postérieures ?

    Bien sûr, avec un créateur omnipotent en tant que prémisse, on pourrait toujours inventer une explication ad hoc pour parer à chacune de ces objections. Mais suivant le principe de parcimonie, le paradigme de l’évolution est meilleur que l’hypothèse du créationnisme car il nécessite moins d’explications ad hoc pour être cohérent, tout en ayant un pouvoir explicatif beaucoup plus grand.


    On ne peut pas affirmer formellement que le créationnisme est faux, puisqu’on ne peut le réfuter, mais c’est une hypothèse inutile puisqu’on en possède une qui est meilleure et éprouvée. On peut comprendre que les gens y aient cru pendant des siècles, faute de mieux, mais depuis plus d’un siècle, nous possédons un paradigme qui a largement fait ses preuves pour expliquer le développement du vivant.



    Dangers d’une vision téléologique
    Supposons que le créationnisme soit justifié scientifiquement : l’existence de l’Homme serait donc le résultat d’une volonté divine. Cela reviendrait à justifier scientifiquement certains comportements précis et à condamner les autres : par exemple, la femme aurait un rôle divin, celui de procréer. Ne pas accepter ce rôle, en utilisant des moyens de contraception par exemple, serait la violation d’une volonté divine démontrée scientifiquement. Il en serait de même pour l’homosexualité qui serait alors un comportement condamnable.

    Un tel système serait antidémocratique puisque les lois n’auraient plus à être décidées par le peuple mais par une science qui prétendrait connaître la volonté de Dieu. Nous serions ainsi enfermés dans une forme de scientisme radical qui gouvernerait même l’éthique et la morale. Une morale avec une base scientifique aurait-elle encore un sens moral ?
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Conclusion

      La liberté de croire est inaliénable à l’Homme, libre à certains d’être sceptiques face aux découvertes faites par la science, celle-ci ne prétend pas détenir la vérité. Cependant, rejeter la théorie synthétique de l’évolution nécessite d’adopter un scepticisme radical, extrême. Il est étonnant que les créationnistes qui le manifestent ne soient plus du tout sceptiques quand ils sont devant les Ecritures. Leur scepticisme n’est pas signe d’ouverture d’esprit, il n’est qu’une façade pour masquer leur dogmatisme.

      Une recherche authentique pour comprendre l’univers se fait à partir de l’observation, sans a priori, et les théories construites n’ont pas pour finalité de justifier une quelconque idéologie mystique. Or, c’est à partir des Ecritures que les religieux érigent leurs théories qui doivent concorder impérativement avec leur croyance. Leur finalité est d’imposer leur croyance via une justification qui se voudrait « scientifique ».


      L’histoire est parsemée de tentatives de l’Eglise de censurer la science. Ainsi, les livres sur la rotation de la Terre furent interdits jusqu’en 1835, soit plus de 200 ans après sa découverte. Des religieux ont même refusé la simple observation des lunes de Jupiter (le père Christophorus Clavius soutenait que ces lunes étaient créées par la lunette astronomique). Il a fallu des siècles pour que l’Eglise cesse les censures sur les découvertes astronomiques. L’âge de 6000 ans de la Terre a aussi été défendu avec acharnement par les théologiens qui ne voulaient pas voir la moindre partie de leur dogme s’effondrer face à des évidences géologiques. La résistance face à l’évolution des espèces n’est que la continuité de ce déni de la réalité.


      La séparation de la science et de la théologie est aussi importante pour la démocratie que la séparation du pouvoir politique et du pouvoir religieux. Que l’une ou l’autre fasse défaut et nous sombrerons de nouveau dans l’obscurantisme, ceci mènera vers un système totalitaire de pensée qui ne tolérera pas la remise en question des Ecritures, comme ce fut le cas par le passé.






      1 : En automne 2006, le vice-ministre de l’Education polonais, Miroslaw Orzechowski, et le député européen Maciej Giertych ont pris position « contre Darwin ».

      En février 2004 Letizia Moratti, ministre italienne de l’Education et de la Recherche, proposait un décret pour interdire tout cours sur l’évolution dans le primaire et le secondaire.

      En 2004, Liliana Colic, ministre serbe de l’Education, a voulu que la théorie darwinienne de l’évolution soit enseignée avec des thèses créationnistes à parts égales.

      En 2005, la ministre de l’Education Maria Van der Hoeven des Pays-Bas voulut introduire les thèses de l’ID.

      En juin 2007, Luc Van den Brande, le président du Conseil de l’Europe ultra-catholique, et le Conseil de l’Europe avec lui, ont enterré le rapport de Guy Lengagne qui analysait les avancées du créationnisme dans les systèmes éducatifs européens et préconisait leur retrait du cursus scientifique.


      Les passages ci-dessous sont largement repris de l’article :

      http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosev...ecointre2.html



      2 : « Théorie darwinienne » : en toute rigueur, la théorie de l’évolution de Darwin originale est depuis sa naissance complétée par des découvertes dans les domaines génétique, biologique et paléontologique ; on parle à présent de « théorie synthétique de l’évolution ».



      3 : Le pape Jean-Paul II a reconnu l’évolution des espèces dans son discours devant l’Académie pontificale des Sciences le 22 octobre 1996.


      « Aujourd’hui, près d’un demi-siècle après la parution de l’Encyclique, de nouvelles connaissances conduisent à reconnaître dans la théorie de l’évolution plus qu’une hypothèse. »
      http://www.hominides.com/html/theori...evolution.html



      4 : La Connaissance objective, Karl Popper, 1972


      5 : Monisme : « Le monisme est une notion métaphysique très ancienne qui veut que le monde ne soit formé que d’une seule substance ou une seule réalité fondamentale », Wikipedia


      6 : http://fr.wiktionary.org/wiki/verisimilitude


      7 : Ad hoc : « fait expressément pour ». Hypothèse ad hoc : « Hypothèse auxiliaire formulée après coup dans l’unique intention de sauver une hypothèse H [...] généralement une telle hypothèse complexifie inutilement H. », Robert Nadeau


      8 : Omphalos, Edmund Gosse, 1857


      9 : Cependant, la possibilité de découvrir des traces de vie sur d’autres planètes comme Mars pourrait nous montrer comment la vie s’est développée ailleurs.


      10 : Rétrodiction : explication d’un fait passé.


      11 : Inférence : « Opération par laquelle une proposition est acceptée dont la vérité n’est pas admise directement, mais en vertu de sa liaison avec d’autres propositions », Robert Nadeau


      12 : Des poissons aux amphibiens : Eusthenopteron, Icthyostega.

      Des amphibiens aux reptiles : Seymouria

      Des reptiles aux oiseaux : Caudipteryx

      Des mammifères terrestres aux mammifères marins : Pakicetus


      13 : De moerithérium à l’éléphant

      http://www.britannica.com/eb/art-532...heir-ancestors


      De l’eohippus jusqu’au l’equus, le cheval moderne

      IUFM de Grenoble



      http://www.chez.com/goodelie/cheval_...evolution.html


      14 : Au début du siècle, en 15 ans, ces escargots ont changé, ils ont une coquilles plus rondes et plus épaisses. Leurs prédateurs sont des crabes qui cassent les coquilles avec les pinces. Les escargots avec les coquilles les moins arrondies ont été définitivement éliminés.


      15 : Une mutation peut être neutre, favorable ou délétère. Une mutation neutre, c’est-à-dire sans valeur sélective, est distribuée suivant la dérive génétique. Cependant, dans la pratique, les choses sont plus nuancées, il y a par exemple le polymorphisme balancé illutré par la maladie drépanocytose : les sujets homozygotes tombent très malades mais pas les hétérozygotes qui sont plus résistants face à un parasite nommé plasmodium.
      Planète Gène


      http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%..._Delbr%C3%BCck

      Expérience de Richard E. Lenski avec la bactérie Escherichia coli « Dynamics of Adaptation and Diversification : a 10000 Generation Experiment with Bacterial Populations », Proceedings of the National Academy of Sciences USA, 1994


      17 :
      http://www.ircm.qc.ca/microsites/aff...20_forum12.pdf

      http://www.edu.upmc.fr/sdv/masselot_...lication2.html


      18 :
      http://www.ac-reims.fr/datice/svt/do...op/genehox.htm






      19 :
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Phylog%C3%A9nie


      http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosev...s/zglobal.html




      20 : En schématisant : les fossiles les plus profonds sont les plus anciens. En examinant leur répartition en profondeur, nous constatons que les formes de vie les plus anciennes étaient des êtres procaryotes puis, au-dessus (donc moins anciens), on trouve des eucaryotes puis encore au-dessus, des êtres multicellulaires.




      21 : Structures vestigiales : ce sont des structures anatomiques inutiles à la survie d’une espèce mais qui en auraient une chez d’autres. On peut citer par exemple la fente pharyngienne inutile chez l’homme, mais nécessaire pour la respiration branchiale ou des structures osseuses de membres inférieurs chez la baleine.




      22 : Paradigme : modèle exemplaire de résolution d’énigmes.
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        salut solas

        en fait c'est pas l'evolution qui pose probleme mais plutot l'avant evolution, le comencement de l'existence. est là la science ne peut rien devant ces question : est ce que la matiere qui a evolué et qui evolue a toujours existé?? est ce qu'elle s'est crée toute seule (dans ce cas la c elle meme le createur) ou est ce qu'elle a etait crée par un createur??
        t'as une reponse

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        • #5
          dans le coran y a pas de preuve claire de creationisme ni d'evolution .
          même si y a des musulmans qui sont pour le créationisme .

          dieu dit qu'il nous a créer nous , or il a créer nos parents et leur parents ....
          et on voit l'évolution dans une seul vie de grenouille .
          Dernière modification par Nadyr, 17 mars 2008, 09h41.

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          • #6
            et dieu a dit qu'il nous a créer nous , or il a créer nos parents et leur parents ....
            on voit l'évolution dans une seul vie de grenouille .
            Le créationnisme n'empêche pas l'évolutionnisme. C'est vrai qu'on oppose souvent ces deux thèses mais a vrai dire y a pas d'évolution sans création. Il faut que la chose soit créée tout d'abord pour pouvoir s'évoluer par la suite. Rien ne vient de néant comme le laisse croire Darwin. je ne crois pas à ce fameux big bang. Si on suppose par exemple que la girafe a vu son cou s'allanger à travers le temps (chose que je trouve normale pour qu'elle puisse s'adapter à un environnement nouveau) cela n'empêche pas qu'elle a été créée au départ. La meme chose pour l'etre humain, il a évolué depuis qu'il a été créé. Sinon comment expliquer l'existence des différentes races actuelle : noires, brins, blonds, jaunes. Adam était Blond donc sa progéniture a évolué. Mais dire que le singe s'est évolué pour devenir être humain est tout à fait absurde. Sinon comment expliquer l'existence de nos jours des singes. Pourquoi ne sont ils pas évolués pour devenir des être humains
            -Les choses sont rarement ce qu'elles semblent être. Mani

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            • #7
              Sinon comment expliquer l'existence des différentes races actuelle : noires, brins, blonds, jaunes. Adam était Blond donc sa progéniture a évolué.
              les "races" actuelles comme tu dis sont ce qu'on appel la diversification au sein d'une même espèce, comme les ours blanc dans les régions froides et ours bruns ailleurs. hypothèse abordée par darwine et admises aujourd'hui

              Adam était Blond donc sa progéniture a évolué
              Ah non là tu mélanges entre évolution et diversification, si adam était blond, ça prouve que ses descendants se sont diversifiées ce qui confirme encore la théorie de darwine,au moins à ce niveau là, mais pas évolué, si dés l'origine y avait un Homo sapiens sapiens car on est toujours Homo sapiens sapiens, il ne peut y avoir évolution que si adam n'était même pas une bactérie

              Le créationnisme n'empêche pas l'évolutionnisme.
              ah ben non il l'empêche un peu quand même, beaucoup même, ou, dieu a créé adam en tant que produit finit, comme le singe , les tigres, pareils tels qu'on les connait aujourd'hui ce que la paléontologie ne montre pas, mais montre plutôt encore ce que darwin avait déduit, certains espèces qui existaient mais qui n'existent plus et d'autres espèces qui existent mais qui n'ont pas existé au par avant car on a pas trouvé trace fossilisée de leurs existence par exemple,
              ou évolution et dieu n'a pas créé adam ni eve

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              • #8
                La science a contredit l'évolution. L'un des arguments les plus forts contre l'évolution c'est le manque dans les chainons ! De nos jours on possèdent des millions de fossiles et pas de trace de fossiles des espèces intermédiaires ! Darwin l'admet dans son livre mais il pensait que c'était une question de temps et qu'on finirait par trouver les fameux fossiles manquants en nombre suffisant et faire les liens entre les espèces et ainsi prouver sa théorie ! D'autant plus que ces espèces qui n'ont pas fini leur évolution ou mutation devaient être très vulnérables.

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                • #9
                  La sélection naturelle.

                  Il y a l’histoire attribuée à Richard Dawkins: deux triceratops aperçoivent un T-rex qui fond sur eux. Ils se mettent à courir, mais ne parviennent pas à distancer le prédateur. Alors qu’ils commencent à s’essoufler, l’un d’entre eux dit à l’autre: "Pas la peine de courir aussi vite. De toutes façons, nous ne pourrons pas lui échapper". A quoi l’autre répond: "Ce n’est pas pour lui échapper, que je cours aussi vite que je peux. C’est pour courir plus vite que toi"...
                  c une des meilleures definitions de l evolution des especes
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    De nos jours on possèdent des millions de fossiles et pas de trace de fossiles des espèces intermédiaires
                    où t'as entendu qu'il n'y avait pas de trace d'espèce intermédiaire encore? c pas parceque t'en connais pas ou parce que tu ne t pas renseigné sur la définition même d'un fossile que ça n'existe pas
                    un fossile est en soit une forme de transition sauf s'il est le dernier de sa lignée
                    - De plus, tout organisme vivant est forcement intermédiaire donc de transition entre son ancienne forme et sa forme avenir de sa lignée
                    maintenant rien que tel qu'un bon fossile intermédiaire entre le poisson et le reptile pour ne plus s'empresser de dire amen aux créationnistes
                    http://tf1.lci.fr/infos/sciences/0,,3294888,00.html
                    entre oiseau et dinosaure
                    http://www.dinosoria.com/oiseau_dinosaure.htm
                    http://news.bbc.co.uk/media/images/3...ossil300pa.jpg

                    La science a contredit l'évolution
                    et je suppose qu'elle a montré en revanche que "le monde" avec toutes ces créatures a été créé en 6 jours avec eve et adam parachutés depuis le paradis:22:

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