Une lourde défaite face à l’Egypte, que personne n’aurait imaginée, et un seul coupable, l’arbitre. Malhonnête, corrompu, raciste, incompétent, M. Coffi Codjia a été traité de tous les noms. Rendu seul responsable de la déroute des Verts en demi-finale, l’opinion publique et sportive a, du coup, détourné le regard, sciemment et inconsciemment, des autres raisons essentielles qui ont lourdement contribué à cette chute brutale qui, curieusement, ne semble pas choquer beaucoup de monde. Certains techniciens, sollicités pour analyser la situation afin d’éclairer les regards et apporter des explications tangibles et concrètes, ont malheureusement versé dans une hypocrisie étouffante, qu’on ne leur connaît pas en dehors des caméras. Messieurs, une défaite par 4 buts à 0 mérite réflexion. Il ne nous semble pas que l’arbitre béninois en est le seul responsable, d’autres facteurs ont fait que la sélection nationale perde complètement le contrôle du match au moment où il fallait faire preuve de plus de maîtrise de soi, à commencer par l’immaturité et l’amateurisme de certains joueurs qui ont eu un comportement, pour le moins déplorable, à l’image d’un Chaouchi furieux et inconscient, qui est allé directement s’expliquer à sa manière avec l’arbitre après l’exécution du penalty qui a permis à Abdrabbo d’ouvrir le score.
L’inconscience de Chaouchi
N’ayons pas peur des mots, le gardien des Verts allait donner carrément un coup de boule à l’arbitre, en risquant une deuxième expulsion, quelques secondes seulement après celle de Halliche. Si ce n’est pas de l’inconscience ça… et n’ayons pas peur des mots aussi, Coffi Codjia a été clément avec lui en ne lui infligeant qu’un carton jaune, car s’il avait voulu poursuivre son plan destructeur, il lui aurait sorti le rouge sur-le-champ et, là, l’on imagine qu’elles auraient été les conséquences. Et comme si personne ne l’avait mis en garde, comme s’il ne voyait pas que ses camarades sont en difficulté, il s’est permis ce geste gratuit contre un joueur pourtant sifflé hors-jeu.
L’inexpérience de Halliche
Et on doit saluer la réaction de Halliche qui avait sagement quitté le terrain après son expulsion, il aurait tout de même dû faire preuve de lucidité et de beaucoup de prudence sur l’action qui en était à l’origine du moment qu’il traînait déjà un carton derrière lui, même s’il le lui a été injustement infligé. S’il était sorti indemne face à la Côte d’Ivoire sur une même action avec Drogba, il en a payé chèrement la note contre l’Egypte. Une erreur d’inexpérience que le solide défenseur des Verts en tirera certainement les leçons à l’avenir.
L’insouciance de Belhadj
A dix, et avec quelques réaménagements tactiques, l’EN pouvait bien s’en sortir. Elle en avait les moyens, il suffisait juste de garder son calme et gérer intelligemment les débats, mais un autre joueur est venu commettre la faute de trop, celle qui allait fausser toutes les données et déséquilibrer complètement le groupe. Inconscient lui aussi, Belhadj, habitué pourtant à jouer au plus haut niveau, abandonne ses camarades à neuf sur le terrain, loin de se soucier des lourdes conséquences qui allaient en découler. C’est là le véritable tournant du match, les Verts ne pouvaient plus revenir, ils ne devaient dès lors que se contenter de limiter les dégâts. Messieurs, de pareilles erreurs, à ce niveau et à ce stade de la compétition, ne doivent pas être occultées, ni passer sous silence, d’autant qu’il s’agit des couleurs nationales ! Si les joueurs sont chichement récompensés quand ils font des résultats, ils doivent être également sanctionnés quand ils faillent à leurs responsabilités. Au risque de nous répéter, l’équipe nationale n’appartient à personne.
Et failles tactiques et techniques
L’arbitrage de Coffi Codjia, aussi catastrophique soit-il, ne doit en aucun cas occulter les failles techniques et tactiques constatées face à l’Egypte. Des joueurs à court physiquement, d’autres qui revenaient de blessures, ne devaient pas être alignés quand bien même leur rôle serait important. Des réaménagements s’imposaient particulièrement en défense aussitôt que Halliche eut été expulsé, et le couloir gauche qui s’ouvrait tel un véritable boulevard devant les Egyptiens devait être bloqué. Saâdane devrait accepter sportivement ces critiques qui n’ont aucune intention destructive, bien au contraire, elles sont objectives et constructives, et c’est en se corrigeant qu’on devient encore plus fort, et plus mature surtout. Une halte s’impose pour revoir tout cela avant le mois de juin où la chute risque d’être plus brutale.
Basset M.
source : Le Buteur
L’inconscience de Chaouchi
N’ayons pas peur des mots, le gardien des Verts allait donner carrément un coup de boule à l’arbitre, en risquant une deuxième expulsion, quelques secondes seulement après celle de Halliche. Si ce n’est pas de l’inconscience ça… et n’ayons pas peur des mots aussi, Coffi Codjia a été clément avec lui en ne lui infligeant qu’un carton jaune, car s’il avait voulu poursuivre son plan destructeur, il lui aurait sorti le rouge sur-le-champ et, là, l’on imagine qu’elles auraient été les conséquences. Et comme si personne ne l’avait mis en garde, comme s’il ne voyait pas que ses camarades sont en difficulté, il s’est permis ce geste gratuit contre un joueur pourtant sifflé hors-jeu.
L’inexpérience de Halliche
Et on doit saluer la réaction de Halliche qui avait sagement quitté le terrain après son expulsion, il aurait tout de même dû faire preuve de lucidité et de beaucoup de prudence sur l’action qui en était à l’origine du moment qu’il traînait déjà un carton derrière lui, même s’il le lui a été injustement infligé. S’il était sorti indemne face à la Côte d’Ivoire sur une même action avec Drogba, il en a payé chèrement la note contre l’Egypte. Une erreur d’inexpérience que le solide défenseur des Verts en tirera certainement les leçons à l’avenir.
L’insouciance de Belhadj
A dix, et avec quelques réaménagements tactiques, l’EN pouvait bien s’en sortir. Elle en avait les moyens, il suffisait juste de garder son calme et gérer intelligemment les débats, mais un autre joueur est venu commettre la faute de trop, celle qui allait fausser toutes les données et déséquilibrer complètement le groupe. Inconscient lui aussi, Belhadj, habitué pourtant à jouer au plus haut niveau, abandonne ses camarades à neuf sur le terrain, loin de se soucier des lourdes conséquences qui allaient en découler. C’est là le véritable tournant du match, les Verts ne pouvaient plus revenir, ils ne devaient dès lors que se contenter de limiter les dégâts. Messieurs, de pareilles erreurs, à ce niveau et à ce stade de la compétition, ne doivent pas être occultées, ni passer sous silence, d’autant qu’il s’agit des couleurs nationales ! Si les joueurs sont chichement récompensés quand ils font des résultats, ils doivent être également sanctionnés quand ils faillent à leurs responsabilités. Au risque de nous répéter, l’équipe nationale n’appartient à personne.
Et failles tactiques et techniques
L’arbitrage de Coffi Codjia, aussi catastrophique soit-il, ne doit en aucun cas occulter les failles techniques et tactiques constatées face à l’Egypte. Des joueurs à court physiquement, d’autres qui revenaient de blessures, ne devaient pas être alignés quand bien même leur rôle serait important. Des réaménagements s’imposaient particulièrement en défense aussitôt que Halliche eut été expulsé, et le couloir gauche qui s’ouvrait tel un véritable boulevard devant les Egyptiens devait être bloqué. Saâdane devrait accepter sportivement ces critiques qui n’ont aucune intention destructive, bien au contraire, elles sont objectives et constructives, et c’est en se corrigeant qu’on devient encore plus fort, et plus mature surtout. Une halte s’impose pour revoir tout cela avant le mois de juin où la chute risque d’être plus brutale.
Basset M.
source : Le Buteur
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