«Je redoublerai d'efforts pour retrouver la sélection» > «Je redoublerai les efforts pour retrouver la sélection» C’est dans les colonnes du quotidien El Khabar Eriadhi qu’Abdelkader Ghezzal a choisi hier de commenter sa mise à l’écart de l’équipe nationale. Très discret jusque-là, en refusant de faire la moindre déclaration, l’attaquant de Bari a tenu à se montrer à la fois serein et plutôt compréhensif, puisqu’à aucun moment il ne s’en est pris à l’actuel coach national Abdelhak Benchikha. Mais Ghezzal s’est montré malgré tout surpris et déçu en affirmant qu’il a beau cherché des explications quant à sa mise à l’écart, il n’en trouve pas. Entretien.
- Bonjour Kader, comment ça va ?
- Dieu merci, je me sens mieux. Les douleurs que j’avais aux ligaments commencent à se dissiper. Néanmoins, aujourd’hui, je vais effectuer des radios approfondies pour situer la gravité de cette blessure.
- On vous sent très serein ?
- Et bien, je n’ai pas trop le choix, j’essaye de garder le moral et gérer cette situation.
- Votre mise à l’écart de l’EN a été suivie par une blessure à Bari, deux mauvaises nouvelles qui n’aident pas à remonter le moral, n’est-ce pas ?
- C’est normal que le moral soit un peu affecté, car ce n’est pas évident d’apprendre la nouvelle de ma mise à l’écart de la sélection nationale et être victime par la suite d’une blessure assez sérieuse.
- Justement, comment avez-vous appris la nouvelle de votre mise à l’écart de la sélection nationale ?
- En toute franchise, c’est mon frère qui m’a appris la nouvelle. Une nouvelle qui m’a bien évidemment beaucoup surpris. Sincèrement, je ne m’attendais pas à ce que je sois écarté, car j’ai toujours répondu présent aux convocations de la sélection algérienne, que ce soit du temps de Saâdane ou dernièrement avec Benchikha lors du match disputé à Bangui contre la Centrafrique.
Personnellement, je n’arrive pas à m’expliquer cette mise à l’écart d’autant plus que je joue régulièrement avec mon équipe dans le Calcio.
- C’est le sélectionneur national Benchikha qui garde donc les vraies raisons de votre mise à l’écart ?
- Je ne veux pas être dur avec lui, car dans tous les cas, je dois respecter sa décision. Le sélectionneur sait ce qu’il fait. Il connaît les besoins de la sélection, peut-être qu’il veut mettre à l’essai des nouveaux joueurs pour avoir des solutions supplémentaires. J’ai bien analysé les choses pour dire que je dois respecter la décision de Benchikha. En tout cas, je vais redoubler d’efforts pour améliorer mes performances à l’avenir.
- Votre réponse a une connotation diplomatique, peut-être que vous ne voulez pas critiquer Benchikha, même si vous n’arrivez pas à expliquer votre mise à l’écart ?
- (Il sourit.) Non, ce n’est pas une réponse diplomatique, il faut juste comprendre que le sélectionneur a fait ses choix, il peut voir juste comme il peut se tromper, mais nous, les joueurs, sommes ici à la disposition de la sélection nationale, même si je le répète encore une fois, je n’ai pas d’explications à donner quant à ma mise à l’écart.
- Est-ce que Benchikha ou Raouraoua ont pris attache avec vous pour vous donner des explications ?
- Non, personne ne m’a contacté.
- Mais votre relation avec Benchikha est excellente, n’est-ce pas ?
- De ce côté-là, je n’ai pas de problèmes ni avec Benchikha ni avec l’ex-entraîneur national, Rabah Saâdane. Mes rapports sont excellents avec eux.
- Est-ce que vous savez que l’opinion sportive algérienne n’a pas digéré votre mise à l’écart et celle de Belhadj ?
- Franchement, c’est la première fois depuis plusieurs mois que je me rends compte que le peuple algérien m’aime à ce point. En plus, ce que je lis dans la presse et les commentaires rédigés à mon encontre m’ont beaucoup plu et m’ont remonté le moral.
- Vous faites certainement référence à la situation que vous avez vécue après les critiques dont vous avez fait l’objet avant et après le Mondial ?
- Effectivement, tout le monde voulait que je marque, mais je n’ai pas eu de chance, et la réussite n’était pas au rendez-vous. Toutefois, je dois dire que je ne suis pas le seul joueur qui souffre de l’inefficacité en attaque. J’ai toujours fait le maximum sur le terrain avec la sélection algérienne avec qui je n’ai d’ailleurs jamais triché.
- Le public algérien connaît bien le football, même s’il vous a critiqué après le Mondial, il est convaincu que vous êtes le meilleur attaquant algérien ?
- C’est un témoignage qui me rend très fier, croyez-moi je vais faire le maximum pour faire plaisir à notre public. Le public algérien a le droit de me critiquer et réclamer des buts. Je ne me plains pas des supporters qui ont exercé une certaine pression sur moi pour que je marque, mais c’est ça le football.
- Même si Benchikha ne vous a pas appelé, vos coéquipiers l’ont fait ?
- Bien sûr, j’ai reçu beaucoup d’appels de la part de mes coéquipiers, comme Abdoun, Ziani et Bougherra, qui m’ont remonté le moral et j’étais très heureux de leur geste.
- Il y a deux semaines, Saâdane avait déclaré que Ghezzal était le meilleur attaquant algérien. Et maintenant, vous ne figurez même pas dans la liste, est-ce qu’il y a un lien à ça ?
- Je ne le pense pas. Saâdane est le coach qui nous a donné la chance de montrer nos qualités et c’est avec lui que nous avons réussi de très bons résultats.
Même si je ne connais pas bien encore Benchikha, je dois avouer que je respecte son choix et je ne doute pas de ses compétences.
- Ne pensez-vous que le fait de changer 8 joueurs d’un seul coup peut faire perdre à la sélection sa stabilité ?
- C’est une arme à double tranchant, ce que vous dites est un peu vrai, car ce changement peut influer sur le rendement de l’équipe, car la sélection a besoin de stabilité. Le contraire est aussi vrai, car les nouveaux joueurs veulent prouver et montrer leurs qualités. Contre le Luxembourg, les nouveaux vont faire le maximum sur le terrain pour convaincre le coach. C’est pour cela que je dis que le choix de Benchikha est une arme à double tranchant.
- Mais la force des Verts durant ces dernières années était dans leur stabilité et leur esprit de groupe ?
- C’est vrai, on a vécu deux années extraordinaires grâce à l’esprit de groupe qui a régné dans la sélection. On a passé toutes les épreuves avec succès en réussissant à qualifier la sélection au dernier Mondial sud-africain. Je ne connais pas encore les raisons qui ont amené Benchikha à faire tous ces changements, mais je respecte tout de même les choix du coach.
- Vous avez besoin de repos et l’occasion est venue pour vous en n’étant pas concerné par le match du Luxembourg ?
- Franchement, j’aurais souhaité participer à ce match. L’essentiel, c’est que je vais pouvoir visiter ma famille en France après 3 mois d’absence. Je vais me reposer et me faire soigner pendant cette période, sincèrement, j’ai besoin de repos.
- C’est tout à fait vrai, puisque vous n’avez pas pris de repos depuis deux années ?
- Effectivement, depuis ma venue en EN, je n’ai pas eu de repos. Maintenant que l’occasion m’est offerte pour me reposer et me signer, je dois en profiter. Vous savez, le championnat d’Italie est dur et le rythme est élevé, ce qui explique un peu les blessures dont nous sommes victimes ces derniers temps. Voyez bien ce qui s’est passé pour Ziani et Matmour.
- Vous paraissez optimiste pour revenir en sélection ?
- Effectivement, je garde espoir pour revenir en EN, je vais faire le maximum pour revenir en force en sélection. Je suis un battant qui ne s’avoue jamais vaincu.
Source : Competition dz
- Bonjour Kader, comment ça va ?
- Dieu merci, je me sens mieux. Les douleurs que j’avais aux ligaments commencent à se dissiper. Néanmoins, aujourd’hui, je vais effectuer des radios approfondies pour situer la gravité de cette blessure.
- On vous sent très serein ?
- Et bien, je n’ai pas trop le choix, j’essaye de garder le moral et gérer cette situation.
- Votre mise à l’écart de l’EN a été suivie par une blessure à Bari, deux mauvaises nouvelles qui n’aident pas à remonter le moral, n’est-ce pas ?
- C’est normal que le moral soit un peu affecté, car ce n’est pas évident d’apprendre la nouvelle de ma mise à l’écart de la sélection nationale et être victime par la suite d’une blessure assez sérieuse.
- Justement, comment avez-vous appris la nouvelle de votre mise à l’écart de la sélection nationale ?
- En toute franchise, c’est mon frère qui m’a appris la nouvelle. Une nouvelle qui m’a bien évidemment beaucoup surpris. Sincèrement, je ne m’attendais pas à ce que je sois écarté, car j’ai toujours répondu présent aux convocations de la sélection algérienne, que ce soit du temps de Saâdane ou dernièrement avec Benchikha lors du match disputé à Bangui contre la Centrafrique.
Personnellement, je n’arrive pas à m’expliquer cette mise à l’écart d’autant plus que je joue régulièrement avec mon équipe dans le Calcio.
- C’est le sélectionneur national Benchikha qui garde donc les vraies raisons de votre mise à l’écart ?
- Je ne veux pas être dur avec lui, car dans tous les cas, je dois respecter sa décision. Le sélectionneur sait ce qu’il fait. Il connaît les besoins de la sélection, peut-être qu’il veut mettre à l’essai des nouveaux joueurs pour avoir des solutions supplémentaires. J’ai bien analysé les choses pour dire que je dois respecter la décision de Benchikha. En tout cas, je vais redoubler d’efforts pour améliorer mes performances à l’avenir.
- Votre réponse a une connotation diplomatique, peut-être que vous ne voulez pas critiquer Benchikha, même si vous n’arrivez pas à expliquer votre mise à l’écart ?
- (Il sourit.) Non, ce n’est pas une réponse diplomatique, il faut juste comprendre que le sélectionneur a fait ses choix, il peut voir juste comme il peut se tromper, mais nous, les joueurs, sommes ici à la disposition de la sélection nationale, même si je le répète encore une fois, je n’ai pas d’explications à donner quant à ma mise à l’écart.
- Est-ce que Benchikha ou Raouraoua ont pris attache avec vous pour vous donner des explications ?
- Non, personne ne m’a contacté.
- Mais votre relation avec Benchikha est excellente, n’est-ce pas ?
- De ce côté-là, je n’ai pas de problèmes ni avec Benchikha ni avec l’ex-entraîneur national, Rabah Saâdane. Mes rapports sont excellents avec eux.
- Est-ce que vous savez que l’opinion sportive algérienne n’a pas digéré votre mise à l’écart et celle de Belhadj ?
- Franchement, c’est la première fois depuis plusieurs mois que je me rends compte que le peuple algérien m’aime à ce point. En plus, ce que je lis dans la presse et les commentaires rédigés à mon encontre m’ont beaucoup plu et m’ont remonté le moral.
- Vous faites certainement référence à la situation que vous avez vécue après les critiques dont vous avez fait l’objet avant et après le Mondial ?
- Effectivement, tout le monde voulait que je marque, mais je n’ai pas eu de chance, et la réussite n’était pas au rendez-vous. Toutefois, je dois dire que je ne suis pas le seul joueur qui souffre de l’inefficacité en attaque. J’ai toujours fait le maximum sur le terrain avec la sélection algérienne avec qui je n’ai d’ailleurs jamais triché.
- Le public algérien connaît bien le football, même s’il vous a critiqué après le Mondial, il est convaincu que vous êtes le meilleur attaquant algérien ?
- C’est un témoignage qui me rend très fier, croyez-moi je vais faire le maximum pour faire plaisir à notre public. Le public algérien a le droit de me critiquer et réclamer des buts. Je ne me plains pas des supporters qui ont exercé une certaine pression sur moi pour que je marque, mais c’est ça le football.
- Même si Benchikha ne vous a pas appelé, vos coéquipiers l’ont fait ?
- Bien sûr, j’ai reçu beaucoup d’appels de la part de mes coéquipiers, comme Abdoun, Ziani et Bougherra, qui m’ont remonté le moral et j’étais très heureux de leur geste.
- Il y a deux semaines, Saâdane avait déclaré que Ghezzal était le meilleur attaquant algérien. Et maintenant, vous ne figurez même pas dans la liste, est-ce qu’il y a un lien à ça ?
- Je ne le pense pas. Saâdane est le coach qui nous a donné la chance de montrer nos qualités et c’est avec lui que nous avons réussi de très bons résultats.
Même si je ne connais pas bien encore Benchikha, je dois avouer que je respecte son choix et je ne doute pas de ses compétences.
- Ne pensez-vous que le fait de changer 8 joueurs d’un seul coup peut faire perdre à la sélection sa stabilité ?
- C’est une arme à double tranchant, ce que vous dites est un peu vrai, car ce changement peut influer sur le rendement de l’équipe, car la sélection a besoin de stabilité. Le contraire est aussi vrai, car les nouveaux joueurs veulent prouver et montrer leurs qualités. Contre le Luxembourg, les nouveaux vont faire le maximum sur le terrain pour convaincre le coach. C’est pour cela que je dis que le choix de Benchikha est une arme à double tranchant.
- Mais la force des Verts durant ces dernières années était dans leur stabilité et leur esprit de groupe ?
- C’est vrai, on a vécu deux années extraordinaires grâce à l’esprit de groupe qui a régné dans la sélection. On a passé toutes les épreuves avec succès en réussissant à qualifier la sélection au dernier Mondial sud-africain. Je ne connais pas encore les raisons qui ont amené Benchikha à faire tous ces changements, mais je respecte tout de même les choix du coach.
- Vous avez besoin de repos et l’occasion est venue pour vous en n’étant pas concerné par le match du Luxembourg ?
- Franchement, j’aurais souhaité participer à ce match. L’essentiel, c’est que je vais pouvoir visiter ma famille en France après 3 mois d’absence. Je vais me reposer et me faire soigner pendant cette période, sincèrement, j’ai besoin de repos.
- C’est tout à fait vrai, puisque vous n’avez pas pris de repos depuis deux années ?
- Effectivement, depuis ma venue en EN, je n’ai pas eu de repos. Maintenant que l’occasion m’est offerte pour me reposer et me signer, je dois en profiter. Vous savez, le championnat d’Italie est dur et le rythme est élevé, ce qui explique un peu les blessures dont nous sommes victimes ces derniers temps. Voyez bien ce qui s’est passé pour Ziani et Matmour.
- Vous paraissez optimiste pour revenir en sélection ?
- Effectivement, je garde espoir pour revenir en EN, je vais faire le maximum pour revenir en force en sélection. Je suis un battant qui ne s’avoue jamais vaincu.
Source : Competition dz
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