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Dur, dur de louer un appartement, pour une fille

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  • #31
    tom Judosor

    rien ne justifie le viol et les agressions , dont elles ont eté victimes .

    personne n'est a l'abri , et nul ne connait les raisons qui ont poussé ces femmes a choisir cette voie .

    C'est aux mères qu'incombent l'éducation SAINE d'un enfant (fille ou garçon)
    pas de préjugés, pas de sexisme:
    EGALITE, EGALITE, EGALITE
    RESPECT, RESPECT, RESPECT
    pour moi c'est la faute de la société et ce sera tojours la sociét que je montrerai du doigt
    justement dans notre societé , l'ennemie de la femme , n'est autre que la femme elle méme , c'est la femme qui éduque et inculque les valeurs de base, qui influent sur la personnalité de base de l'enfant .

    la femme transmet a son fils , le mépris et la haine envers la femme indépendante et libre , qu'il doit chercher une femme soumise ,s'il veut fonder un foyer .
    le comportement de l'enfant devenu adolescent puis adulte , n'est que le fruit de cette éducation .
    Dernière modification par absente, 09 décembre 2005, 03h54.

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    • #32
      Bien dit Nedjma!!

      kikka

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      • #33
        tom Judosor

        ... Aleluia! pour une fois , on est daccord .


        j'ai pas ça dans ma famille!!sois en sure!!!
        , je ne dis pas que t'as ca dans ta famille ,
        crois moi , personne n'est a l'abri . dans la vie , faut s'attendre a tout .surtout ne juge pas les autres .
        Dernière modification par absente, 09 décembre 2005, 14h16.

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        • #34
          Nedjma tu ne penses pas si bien dire..........
          J'ai 3 fréres....et malheureusement l'un d'entre eux est complétement hermetique aux mots égalités, respect.......
          C'est dommage mais cela arrive bcp + souvent qu'on ne le croit !

          Commentaire


          • #35
            Comment est t’il hermétique à ça, je comprends pas vraiment, comment ça se manifeste, il respecte personne ou c’est juste les femmes qu’il respecte pas ! j’avoue que je suis bleufé ! je ne vois vraiment pas comment on peut être hermétique à l’égalité ou au respect ! j’ai jamais vu ça de ma vie sauf chez des gens qui se croient superieur aux autres, mais là c’est pas dirigé spécialement vers femmes !

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            • #36
              Hellas

              je comprends , des hommes complétement hermétiques aux mots égalité et respect , j'en ai rencontré ds ma vie . ya de l'injustice et du mépris flagrants par rapport a la femme dans notre situation , je garde espoir que ca change un jour .


              Bonne journée

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              • #37
                J’avoue que vous m’étonnez, où avez vous rencontré toutes ces personnes, même mes vieux oncles qui ont eu une vie difficile qui ne sont certes pas comme les hommes d’aujourd’hui à l’écoute de leurs femmes ont tjrs respecté leurs femmes et leurs filles, après tout si on fonde une famille c’est pour être heureux ! ils ont quelques trucs du style c’est la femme qui s’occupe toute seule des tâches ménagères et autres, mais c’est tout à fait normal par rapport à l’époque dans la quelle ils ont vécu, la distribution des rôles entre femmes et hommes a existé dans toutes les civilisations, c’est sûrement du a des critères naturels et anatomiques, de nos jours ça a changé mais juste parce que la société dans laquelle on vit a changé, on ne chasse plus pour vivre !

                Commentaire


                • #38
                  Une bonne approche de la situation même si il y a évolution :

                  Des mères contre les femmes

                  Sous-titré : Maternité et patriarcat au Maghreb

                  Auteur : Camille Lacoste-Dujardin

                  Editions La Découverte / Poche -o- Sciences humaines et sociales
                  environ 12€
                  __________________________

                  EXTRAITS

                  INTRODUCTION

                  Que de contradictions apparentes dans les relations entre les hommes et les femmes de la Méditerranée!

                  Contradictoire, l'attitude des hommes à l'égard des femmes, tantôt les méprisant, les bafouant, les opprimant, tantôt les encensant, les révérant, les adorant mais toujours les redoutant.

                  Contradictoires, le souci permanent de la sexualité et la ségrégation rigoureuse qui sépare les sexes.

                  Contradictoires, l'extrême importance accordée à l'exercice de la sexualité masculine et l'étouffement de la sexualité féminine.

                  Contradictoires aussi, l'extrême pudeur, le mutisme sur les rapports au sein des couples et l'écho public fait à la défloration lors du mariage.

                  Contradictoires encore, le silence des hommes entre eux au sujet des femmes qui leur sont proches, et la libre parole des femmes entre elles, sans ménagement pour les travers masculins.

                  Contradictoires, l'affirmation de la violence comme valeur virile, la mâle assurance d'une incontestable supériorité des hommes sur les femmes et le recours au giron maternel; l'indépendance masculine proclamée, mais une dépendance à la mère toujours vivace.

                  Contradictoire enfin que les apôtres zélés de cette domination masculine, les artisans de son inculcation, de sa reproduction, se trouvent être femmes elles-mêmes : des mères.

                  Comment se peut-il que des femmes soient, dans le langage de la nouvelle perception féminine, à ce point?

                  En vérité, ces contradictions inhérentes aux sociétés patriarcales n'apparaissent incompréhensibles et difficilement supportables qu'en raison des profonds changements qui, présentement, affectent ces sociétés. Hommes et femmes du Maghreb, par exemple, viennent à ressentir, et certains à prendre conscience, des nouveaux inconvénients de rapport entre les sexes qui, autrefois intégrés dans un système cohérent de valeurs, sont aujourd'hui de plus en plus inadaptés, dans un nouveau contexte, à d'autres conditions de vie.

                  N'en est-on pas venu, dans les trois Etats maghrébins à mettre en oeuvre une politique de limitation de la fécondité, mettant ainsi en cause l'image omniprésente et combien vénérée de la femme vouée essentiellement à la maternité, au seul rôle vraiment valorisé de productrice de mâles?

                  Ainsi ce sont les bases mêmes de la société, la distribution des rôles respectifs des hommes et des femmes, les modalités de leurs rapports, les termes de leur entente, les finalités de leur vie commune qui se trouvent remis en cause.

                  Ces préoccupations ont rencontré les miennes, tracassée, intriguée que j'étais par les relations entre hommes et femmes assujetis à une idéologie patriarcale. C'est ainsi que ... que je pus enfin commencer de dénouer l'écheveau des apparentes contradictions et tenter de comprendre d'abord comment, dans une société patrilignagère et patriarcale, de domination affirmée des hommes sur les femmes, une catégorie de femmes, les mères de garçons, avaient pu jouer le rôle de grandes prêtresses de cette domination des hommes et de l'oppression des femmes.

                  -o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o

                  CONCLUSION

                  Célébrées pour leur nombreux services ou dénoncées pour leur perversité redoutables, les mères occupent une place de choix dans l'imaginaire maghrébin à la mesure de l'importance de leur rôle dans la société patrilignagère traditionnelle.Cet imaginaire est toujours d'une grande actualité, conforté par les habitus et parfois manipulé par les hommes politiques.

                  La fécondité, la célébration du rôle maternel de la femme sont au coeur d'un système de relations, de représentations et de valeurs dont la cohérence est tout juste ébranlée aujourd'hui.

                  Tout se passe en effet comme si, à côté des hommes dominants et, par suite valorisés, les femmes dominées étaient considérées comme naturellement des êtres ambivalents, éminemment dangereux, exception faite de l'accomplissement, au service des hommes, de leur fonction de reproduction... en hommes. Le seul intérêt des femmes, mais aussi leur indispensable importance dans la société patrilignagère était leur fécondité en garçons dans un service patrilignager procréateur.

                  La nécessité de réserver au bénéfice d'un seul homme du patrilignage la faculté procréatrice de ces femmes dépréciées et redoutées à la fois, a imposé la ségrégation gagée par l'absence de communication entre les deux ensembles masculin et féminin. La seule transgression tolérée était inéluctable mais frappée de l'interdit sexuel indispensable à l'organisation sociale, à savoir la prohibition de l'inceste : la relation mère-fils.

                  Si la sexualité féminine potentiellement subversive a pu être dominée, soumise, refoulée, à génération égale entre hommes et femmes, canalisée dans les règles sociales établient par les hommes, en même temps que l'affectivité, celle-ci a trouvé un refuge toléré parce que non compromettant pour l'ordre social à une génération d'écart, dans la relation forte, charnelle, intime et durable qui lie les mères à leurs fils. Or si des allusions sont faites à cette relation dans le discours social commun (.......) il semble qu'elle n'ait guère été officialisée, qu'elle soit demeurée souterraine, presque masquée, occultée, comme s'il valait mieux n'en point sonder les profondeurs susceptibles de s'abimer vertigineusement vers l'inceste. Quoi qu'il en soit, on ne lui a pas porté toujours l'attention souhaitable; on a évité d'en montrer l'importance et d'en mettre à jour les implications.

                  Or, la plupart des femmes sont encore, au Maghreb, enfermées dans ce rôle de mère-avant-tout, indisponibles pour d'autres tâches ou d'autres hommes (par exemple leurs maris); et les hommes sont, dans leur rapport avec elles, pareillement enfermés dans le rôle correspondant de fils-avant-tout, certes disponibles pour les activités économiques, politiques qu'ils se réservent toujours, mais aussi trop souvent immatures, aggressifs (voire machiste), indisponibles pour une femme-compagne, dans l'incapacité de construire un couple.

                  La valorisation extrême de la fécondité féminine en garçons, l'importance quasi exclusive de la fonction maternelle est un problème clé qui permet de comprendre non seulement la place des femmes dans les sociétés maghrébines, et le malaise sinon même le blocage qui les affecte aujourd'hui.

                  Hors du Maghreb, ce modèle doit également permettre de comprendre les traces de cette même idéologie patrilignagère et patriarcale qui subsistent encore dans bien des représentations de la vie quotidienne des hommes et des femmes au nord même de la Méditerranée.

                  --------------------------------------------

                  A quand une "Ecole des Parents et des Educateurs" en Algérie?
                  Dernière modification par HaouchSmaîl, 09 décembre 2005, 15h33.

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                  • #39
                    HaouchSmaîl
                    Merci pour ces extraits.

                    Très intéressants ces analyses..
                    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
                    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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                    • #40
                      [QUOTE]moi respect et égalité, je ne le cautionne pas trop non plus, mais je dirai chacun ses valeurs et sa place!!
                      bref, quand je parle à une femme et surtout la mienne je la considère comme mon égale et ma confidante, donc tout ça...pour moi et mon vécu c du bla bla!!
                      [QUOTE]

                      on y revient!
                      il ne cautionne pas trop le respect et je parie, encore moins l'égalité !
                      t'as raison, la femme c'est fait uniquement pour enfanter, élever la marmaille qui sera... la relève de demain (drôle de relève avec une telle mentalité)

                      messieurs, il n'y a pas uniquement vos femmes (je ne dis pas épouses et ce, sciemment) qui doivent être vos égales et vos confidentes, vous pouvez et vous devez avoir de bonnes amies, de bonnes collègues qui seront à vos côtés dans les moments difficiles, vous devez changer votre façon de voir le sexe que vous dites "faible" en lui accordant un tant soit peu d'indulgence et de respect: pensez à vos mères, soeurs et filles

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