J’avais croisé le regard perdu de sa maman, les larmes de sa sœur, les doutes de son père, l’être crispé de son frère. Dans cet hôpital, comme en passant. Passant à son chevet, comme la vie passe au chevet de chacun.
Il m’a regardé avec une incrédulité et une joie intérieures, alors que son corps entier exprimait la souffrance, la douleur… C’était si difficile, si lourd. Au travers de ses crispations, il m’a lancé un sourire, ses yeux fixés sur moi quand j’ai caressé sa joue. Je lui ai demandé d’être fort, et patient, pour nous, pour lui. L’Unique entendrait nos invocations. Il disait « Oui, oui, … » Il portait bien son prénom, dans ses yeux de la lumière…
Mon Dieu, cette vie. Mon Dieu ! Dieu des êtres, Dieu des vents, Dieu de la patience et de l’amour… Dieu Amour, Dieu Aimant… Reçois Mounir dans Ta Miséricorde et Ton Amour. Il était si jeune.
Il est parti. A Dieu, il s’en est retourné. Il était donc l’heure d’être rappelé. Des larmes. Dieu l’a libéré de ses souffrances et privé les siens de sa présence. Quel sens ? Que dire ? Que traduire ?
Silence. Mes larmes parleront, mes invocations appelleront, mon âme et mon cœur comprendront. Quelle vie difficile. Aimer c’est souffrir. Aimer c’est aimer, et s’en aller.
Tu es parti Mounir. Mon cœur t’accompagne, et mon amour. Je n’oublierai pas, s’il plaît à l’Unique, ton regard, tes « Oui ! », tes sourires… avant de partir. Je n’oublierai pas de demander aux êtres humains de prier pour toi. Beaucoup, profondément, en silence.
La terre t’accueille aujourd’hui ; et mon amour vole vers ta famille et l’enveloppe de chaleur et d’affection. Que Dieu vous offre la patience et la compréhension de Ses signes. Le départ d’un être est une lettre, un signe, un message : il faut pleurer et comprendre ; aimer, méditer et recommencer.
Mes larmes sont mon amour. Mon cœur est avec vous quand mon corps ne peut l’être. Et à vous tous qui lirez ces lignes, une pensée pour un inconnu qui est parti…une pensée pour l’inconnue qui tous nous attend.
Le mort est un message, le mort est un signe ; le deuil est un passage, le deuil de ces lignes. Mais quelle tristesse, quelle tristesse… Subhân Allah
Il m’a regardé avec une incrédulité et une joie intérieures, alors que son corps entier exprimait la souffrance, la douleur… C’était si difficile, si lourd. Au travers de ses crispations, il m’a lancé un sourire, ses yeux fixés sur moi quand j’ai caressé sa joue. Je lui ai demandé d’être fort, et patient, pour nous, pour lui. L’Unique entendrait nos invocations. Il disait « Oui, oui, … » Il portait bien son prénom, dans ses yeux de la lumière…
Mon Dieu, cette vie. Mon Dieu ! Dieu des êtres, Dieu des vents, Dieu de la patience et de l’amour… Dieu Amour, Dieu Aimant… Reçois Mounir dans Ta Miséricorde et Ton Amour. Il était si jeune.
Il est parti. A Dieu, il s’en est retourné. Il était donc l’heure d’être rappelé. Des larmes. Dieu l’a libéré de ses souffrances et privé les siens de sa présence. Quel sens ? Que dire ? Que traduire ?
Silence. Mes larmes parleront, mes invocations appelleront, mon âme et mon cœur comprendront. Quelle vie difficile. Aimer c’est souffrir. Aimer c’est aimer, et s’en aller.
Tu es parti Mounir. Mon cœur t’accompagne, et mon amour. Je n’oublierai pas, s’il plaît à l’Unique, ton regard, tes « Oui ! », tes sourires… avant de partir. Je n’oublierai pas de demander aux êtres humains de prier pour toi. Beaucoup, profondément, en silence.
La terre t’accueille aujourd’hui ; et mon amour vole vers ta famille et l’enveloppe de chaleur et d’affection. Que Dieu vous offre la patience et la compréhension de Ses signes. Le départ d’un être est une lettre, un signe, un message : il faut pleurer et comprendre ; aimer, méditer et recommencer.
Mes larmes sont mon amour. Mon cœur est avec vous quand mon corps ne peut l’être. Et à vous tous qui lirez ces lignes, une pensée pour un inconnu qui est parti…une pensée pour l’inconnue qui tous nous attend.
Le mort est un message, le mort est un signe ; le deuil est un passage, le deuil de ces lignes. Mais quelle tristesse, quelle tristesse… Subhân Allah
Tarik Ramadan.
Je cite ce texte qui m'a beaucoup ému, pour illustrer le sujet.
D'habitude, c'est quelque chose qu'on préfère éviter, "pourquoi y penser" diront certains, mais n'est ce pas se voiler la face que de ne pas y penser? On s'attache facilement à des personnes mais on souffre énormément de leur départ, pourquoi?
Il faut toujours que le temps nous ramène brutalement à la réalité. Si rien sur Terre n'est éternel, alors pourquoi sommes nous si attaché à cela? à cette vie? pourquoi cette peur de la mort?
Personnellement l'Islam m'a permis de ne pas avoir peur de ma mort, mais du coup, j'ai plus peur que mes proches me quittent, je ne sens pas la force d'affronter ce monde sans eux!
Et vous? Vous posez vous souvent ce genre de questions?
ps: J'évoque ce thème parceque j'ai lu ce texte, et ça m'a rappelé là où j'étais......
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