Le mari condamné à payer 93 000 F à son ex maîtresse
La loi reconnaît désormais aux maîtresses quittées les mêmes droits qu’aux épouses abandonnées. Premier jugement exemplaire en Australie.
La légèreté de son baiser d’adieu lui aura coûté cher. Un homme marié de Melbourne a été condamné en justice à payer 100 000 dollars australiens (93 000 francs suisses) à sa maîtresse, qu’il a subitement éconduit cette année. En effet, la loi australienne reconnaît désormais des droits aux partenaires de couples illégitimes en rupture.
Dîners d'affaires
Cette première sentence inspirée par la nouvelle loi de la famille votée ce printemps, pourrait bien calmer les ardeurs d’Australiens tentés par des amours cachés. «Je lui ai donné les vingt meilleures années de ma vie. Il m’a toujours dit qu’il s’occuperait de moi et il m’a quittée», protestait la plaignante, aujourd’hui retraitée, «choquée d’avoir été ainsi congédiée». Son avocat plaidait à la barre que «bien des mariages ne durent pas aussi longtemps que cette relation extraconjugale». Et il parvenait à faire la preuve - comme la loi l’exige - de la durée et de la régularité de cette relation. Il faisait état de «versements mensuels d’un montant à quatre chiffres et de nombreux voyages effectués à l’étranger où elle l’accompagnait, apparaissant publiquement à ses côtés, lors de dîners d’affaires».
A la suite du jugement, cette femme s’est déclarée heureuse de voir «sa relation de cœur validée» et d’avoir obtenu «la reconnaissance du fait que je lui ai apporté quelque chose de valeur dans sa vie». Avec élégance, elle estimait enfin que son amant s’était toujours conduit comme un gentleman, «sauf sur la fin» et qu’il l’était de nouveau en accueillant ce jugement comme il l’a fait. «Les lois donnent désormais aux maîtresses, comme aux couples de fait ou du même sexe, des droits identiques à ceux des couples mariés en Australie», commentait l’avocat, après l’audience de la cour des affaires familiales en fin de semaine dernière.
Olivier Bot
Le Matin
La loi reconnaît désormais aux maîtresses quittées les mêmes droits qu’aux épouses abandonnées. Premier jugement exemplaire en Australie.
La légèreté de son baiser d’adieu lui aura coûté cher. Un homme marié de Melbourne a été condamné en justice à payer 100 000 dollars australiens (93 000 francs suisses) à sa maîtresse, qu’il a subitement éconduit cette année. En effet, la loi australienne reconnaît désormais des droits aux partenaires de couples illégitimes en rupture.
Dîners d'affaires
Cette première sentence inspirée par la nouvelle loi de la famille votée ce printemps, pourrait bien calmer les ardeurs d’Australiens tentés par des amours cachés. «Je lui ai donné les vingt meilleures années de ma vie. Il m’a toujours dit qu’il s’occuperait de moi et il m’a quittée», protestait la plaignante, aujourd’hui retraitée, «choquée d’avoir été ainsi congédiée». Son avocat plaidait à la barre que «bien des mariages ne durent pas aussi longtemps que cette relation extraconjugale». Et il parvenait à faire la preuve - comme la loi l’exige - de la durée et de la régularité de cette relation. Il faisait état de «versements mensuels d’un montant à quatre chiffres et de nombreux voyages effectués à l’étranger où elle l’accompagnait, apparaissant publiquement à ses côtés, lors de dîners d’affaires».
A la suite du jugement, cette femme s’est déclarée heureuse de voir «sa relation de cœur validée» et d’avoir obtenu «la reconnaissance du fait que je lui ai apporté quelque chose de valeur dans sa vie». Avec élégance, elle estimait enfin que son amant s’était toujours conduit comme un gentleman, «sauf sur la fin» et qu’il l’était de nouveau en accueillant ce jugement comme il l’a fait. «Les lois donnent désormais aux maîtresses, comme aux couples de fait ou du même sexe, des droits identiques à ceux des couples mariés en Australie», commentait l’avocat, après l’audience de la cour des affaires familiales en fin de semaine dernière.
Olivier Bot
Le Matin
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