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Quand la France arabisait la région Kabylie

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  • #31
    Il y a certaines régions de l'ouest. Une présente Wilaya par exemple (dont je me garderais de citer le nom) que les Français avaient carrément réclamé comme la leur dans les négociations. Aucune balle tirée.
    y'en à qui en 54, au déclenchement de la guerre, se demandaient même "malhoum zwawa m3a frança ?" (qu'est ce qu'ils ont les kabyles avec la france ?")
    l'effort de guerre n'a pas était le même partout en Algérie.

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    • #32
      y'en à qui en 54, au déclenchement de la guerre, se demandaient même "malhoum zwawa m3a frança ?" (qu'est ce qu'ils ont les kabyles avec la france ?")
      l'effort de guerre n'a pas était le même partout en Algérie.
      __________________
      l'effor de guerre n'a pas était le meme partout car beaucoup de conditions ne le permettait pas

      les traitres il y avait partout sur le territoire aussi certains considérait comme des traitres mais ils ont rejoint les troupes françaises sur ordre du fln quand le générale a créer une armée et qu'il a envoyé au sein du fln c'était une tactique des deux cotés

      quand au zouoiaoia ou kabyles leurs héros ils sont connu mondialement comme tous les héros de notre chere et glorieuse révolution et pendant la révolution un moment donné c'était interdit de dire kabyle chaoui ou autre le seul mot khaoua (freres) ou algériens tout court

      les plus grand traitres se sont solidarisé aprés notre indépendance et ont pris le nom de nos glorieux combattants anciens moudjahid liste trafiqué a 90% information donné au cour d'une campagne électorale ce qui nous a conduit a cette division et ils divisent pour mieux régner heureusement il y a des hommes qui lutent jour et nuit pour éliminé la peste de ce pays si cher

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      • #33
        Gironimo voila ce que certains algériens ont oubliés et pour ça le colonialisme n'a pas fait de différence entre algériens

        http://www.youtube.com/watch?v=RGLrd...eature=related

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        • #34
          Mis à part la video, à propos du titre

          Je vous prie de me rectifier si je me trompe mais est ce que le titre de ce sujet sous-entend que les écoles catholiques des Pères Blancs, installées en Kabylie entre 1873 et 1945, enseignaient l'arabe et non le français aux Kabyles ?

          C'est bien les valeureux Kabyles qui ont maintenu la concurrence en entretenant les écoles coraniques dans la région à la même période non ?

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          • #35
            C'est bien les valeureux Kabyles qui ont maintenu la concurrence en entretenant les écoles coraniques dans la région à la même période non
            pour cette phrase je peut répondre pour la première je ne sais pas

            oui les valeureux kabyles qui ont maintenu la concurrence dans toute la kabylie en entretenat des écoles coraniques (des goubis pas école) dans toute la kabylie et surtout la région de béjai ou il y a eu plusieurs savant dans le domaine coranique religion et tout et d'autres sur le territoire nationale arabe chaoui mouzabit targui ce que l'a france n'a pu détruire car le coran est protégé par dieux

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            • #36
              Merci pour ta réponse le sage mais je ne parlais pas du tout du coran.

              Relativement au titre du sujet je cite Quand la France arabisait la région Kabyle, ma question était de savoir, entre les écoles catholiques des Pères Blancs et les écoles coraniques entretenus par les Kabyles mêmes, qui enseignait le français et qui entretenait l'arabe ?

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              • #37
                quand j'ai lu le therme coranique pour nous c'est le coran qu'on apprend sur une planche et avec ça nos glorieux ancètre on résisté au colonialisme qui a voulu tou détruire meme nos racines d'algériens
                tu as posé deux questions j'ai répondu pour une et l'autre j'ai dit que je ne sais pas espéront que quelqu'un d'autre nous éclaire sur la deuxième question qui est resté sans réponse merçi a toi aussi foughali

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                • #38
                  Le Sage tu as parfaitement raison en disant que les écoles coraniques entretenues par les algériens dans chaque région du pays, avaient pour but de résister au déracinement. Simplement, je souhaitais que l'on se focalise pas sur cette idée pour ne pas noyer le sujet par respect à son initiateur.

                  J'ai posé ma question parce que le titre du sujet m'a poussé à réfléchir et je cherche à comprendre c'est tout. Alors j'attends patiemment une réponse.
                  Merci à toi.

                  Commentaire


                  • #39
                    J'ai du mal à faire le lien entre "casser la cohésion" et le changement de nom (arabisé)



                    AAnis en plus d'être pro sioniste cherche la division des algériens !
                    Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.

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                    • #40
                      Foughalia

                      Je vous prie de me rectifier si je me trompe mais est ce que le titre de ce sujet sous-entend que les écoles catholiques des Pères Blancs, installées en Kabylie entre 1873 et 1945, enseignaient l'arabe et non le français aux Kabyles ?

                      C'est bien les valeureux Kabyles qui ont maintenu la concurrence en entretenant les écoles coraniques dans la région à la même période non ?
                      Le pire c'est que ce n'est pas finit, en France c'est l'identité nationale qui voudraient faire oublier aux enfants du FLN d'où ils viennent ; et en Algérie, tu es obligé d'expliquer pourquoi tu parles le Kabyle mais pas l'arabe alors que tu es chez toi. Les uns comme les autres ont utilisé toutes les armes pour que la Rebellion faiblisse. Et des traitres il y en avait aussi chez nous.
                      Alors tu comprendras qu'entre l'arabe et le français, les Kabyles préféraient revenir à leur langue millénaire qui a résisté malgré toutes les tentatives.
                      Les valeureux Kabyles ont conservé leur langue quoi qu'on en dise.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #41
                        @ Zeste:
                        Pour l'independance d'Israel, les laics en ont plus fait que les religieux, la gauche plus que la droite, les ashkenazes plus que les sefarades et les kiboutzniks plus que les citadins. Je serais a la fois sioniste et je chercherais a diviser la societe israelienne?

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                        • #42
                          zwina

                          J'aurai préféré lire des faits concrets comme réponse mais bon je vais faire avec ça. J'aimerai par contre ne pas parler de la période post-indépendance parce que pour moi ce n'est pas du tout une référence historique par rapport à ce sujet.

                          Pour ne prendre que l'occupation française comme exemple, la rébellion fut le caractère propre de tout algérien depuis les résistances populaires face à l'occupation. Donc, le sang chaud des algériens on le retrouve dans toutes les régions et pas uniquement en Kabylie. Les données géographiques de chaque région d'Algérie ont favorisé l'avancée rapide des armées dans une région plus que dans une autre. La souffrance et la misère ont été vécu par tous les Algériens, à l'exception des traitres qu'on retrouve dans chaque région également.
                          Quoi qu'il en soit, ça n'est pas le sujet.

                          Ce qui m'intéressait, frappée par le titre du présent sujet, c'est durant la période coloniale, il n y avait quand même pas de présence arabe ou d'Arabes en Kabylie, qu'est ce qui a donc obligé les Kabyles de ces temps là à entretenir les écoles coraniques pour garder le lien avec l'arabe face aux écoles catholiques des Pères Blancs ?

                          Quand tu dis Les uns comme les autres ont utilisé toutes les armes pour que la Rebellion faiblisse, je comprendrai que les uns sont les français qui ont usé des écoles catholiques des Pères Blancs pour affaiblir la rébellion. Mais que dois je comprendre du terme les autres ? sachant qu'il n y avait que les Kabyles et les français dans la région.

                          La seule réponse qui saute à mon esprit c'est que les Kabyles de ces temps là n'avaient aucun problème avec la langue arabe que ça faisait partie de leur patrimoine culturel et religieux bien avant l'arrivée des français, autrement les écoles coraniques n'auraient jamais été un refuge totalement volontaire qu'ils ont entretenu tant bien que mal en présence française.

                          Ce qui appuie ma conclusion c'est que je ne trouve aucune trace d'un rejet de la langue arabe par les kabyles avant et durant cette période.

                          De génération en génération ils ont continué à donner des prénoms arabes à leurs enfants que ce soit avant ou durant l'occupation française.

                          Fatma N'soumer n'a t elle pas mémorisé le coran en arabe dans l'école coranique de son père cheikh Ali Ben Aissi ? n'a t elle pas hérité avec son frère Si Mohand la gestion de cette école après le départ de leur père ?

                          Ses victoires cinglantes n'étaient elles pas célébrées en chants religieux dans les mosquées et zawias en Kabylie en une symphonie de mots kabyles et arabes ?

                          Sa bibliothèque d'oeuvres religieux et scientifiques en langue arabe n'a t elle pas été brulée par les soldats de Randon dès que la Kabylie fut conquise ?

                          Je me limite à son exemple.

                          Sur ce, bonne nuit.
                          Dernière modification par Foughalia75, 21 mars 2010, 02h31. Motif: Erreur de frappe

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                          • #43
                            Foughala

                            Ce qui m'intéressait, frappée par le titre du présent sujet, c'est durant la période coloniale, il n y avait quand même pas de présence arabe ou d'Arabes en Kabylie, qu'est ce qui a donc obligé les Kabyles de ces temps là à entretenir les écoles coraniques pour garder le lien avec l'arabe face aux écoles catholiques des Pères Blancs ?
                            Il ne s'agissait pas de garder le lien avec l'arabe mais d'empêcher tous les "indigènes" de tomber dans le piège de l'action psychologique savamment entretenu par les SAS. Les pères blancs n'avaient rien à voir dans cette affaire car pour la plupart étaient avec le FLN ou le MNA. Les écoles coraniques étaient un lieu où pouvait se réfugier nos Moudjahidins et l'enseignement était la couverture. La France a voulu imposer leurs hommes pour les diriger mais c'est heureusement souvent heurté à plus malins qu'elle.

                            Quand tu dis Les uns comme les autres ont utilisé toutes les armes pour que la Rebellion faiblisse, je comprendrai que les uns sont les français qui ont usé des écoles catholiques des Pères Blancs pour affaiblir la rébellion. Mais que dois je comprendre du terme les autres ? sachant qu'il n y avait que les Kabyles et les français dans la région.
                            Je parle des français et des harkis. Il y a toujours eu une présence Arabe en Kabylie et cela depuis des siècles où de nombreux étrangers venaient rendre visite à nos savants. Certains étaient même d'authentiques Qoreichi.


                            La seule réponse qui saute à mon esprit c'est que les Kabyles de ces temps là n'avaient aucun problème avec la langue arabe que ça faisait partie de leur patrimoine culturel et religieux bien avant l'arrivée des français, autrement les écoles coraniques n'auraient jamais été un refuge totalement volontaire qu'ils ont entretenu tant bien que mal en présence française.
                            Ce qui appuie ma conclusion c'est que je ne trouve aucune trace d'un rejet de la langue arabe par les kabyles avant et durant cette période.
                            A cette période, le problème de la langue arabe ne se posait pas. Seul quelques intellectuels et les religieux la pratiquaient. Nul rejet à cette époque puisque nulle agression pour obliger les Kabyles à pratiquer uniquement cette langue.

                            Fatma N'soumer n'a t elle pas mémorisé le coran en arabe dans l'école coranique de son père cheikh Ali Ben Aissi ? n'a t elle pas hérité avec son frère Si Mohand la gestion de cette école après le départ de leur père ?
                            Ses victoires cinglantes n'étaient elles pas célébrées en chants religieux dans les mosquées et zawias en Kabylie en une symphonie de mots kabyles et arabes ?

                            Fatma n' Soummer l'avait mémorisé mais l'enseignait en Kabyle. Les chants de ses victoires étaient tous en Amazigh puisque la majorité des femmes qui chantaient ne parlaient pas un seul mot d'arabe.
                            Sa bibliothèque d'oeuvres religieux et scientifiques en langue arabe n'a t elle pas été brulée par les soldats de Randon dès que la Kabylie fut conquise ?
                            Toutes les bibliothèques que Randon et les autres ont trouvé ont été incendiées même celles des Pères blancs qui contenaient des documents très précieux. Ils n'étaient pas tous en langue arabe, certains étaient en français d'autre en Amazigh. Il s'agissait d'effacer l'histoire de la Berbérie pour fabriquer un passé factice à l'Algérie et ainsi mieux déculturaliser les indigènes. Ils ont heureusement raté leurs coups malgré la perte de tous ces documents qui a valu aux Berbères de nombreuses critiques pour ne pas avoir d'écrits anciens retraçant leur histoire. Les Ottomans avaient procédé aussi de la même manière en pillant les bibliothèques et toutes les oeuvres archéologiques ; l'Algérie tente depuis de nombreuses années de récupérer ces trésors mais la Turquie a répondu qu'éventuellement des copies seraient à leur disposition mais qu'ils conservaient les originaux.....
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                            Commentaire


                            • #44
                              bonjour

                              En 1830, les Français se lancent dans la conquête de l'Algérie. Au début, l'expédition est dirigée contre Alger. Mais très tôt les envahisseurs vont chercher à dominer l'ensemble du pays, notamment la Kabylie qui sera l'objet de plusieurs expéditions.

                              Les tribus kabyles se mobilisent fortement dans la guerre contre la France qu'elles combattent sur tous les fronts, d'Alger jusqu'à Constantine. C'est Lalla Fatma N'Soumer, d'une famille maraboutique, qui prendra dans la région la tête de la résistance à la conquête.

                              Mais à partir de 1857 la Kabylie passe progressivement sous la domination française, tout en se soulevant périodiquement, notamment en 1870 avec la « révolte des Mokrani » où la confrérie de la Rahmaniya jouera un grand rôle.

                              La répression se solde par de nombreuses arrestations, des spoliations et des déportations, notamment en Nouvelle-Calédonie (c'est l'origine des « Kabyles du Pacifique »).
                              La colonisation se traduit aussi par une accélération de l'émigration vers d'autres régions du pays et vers l'étranger.
                              La France, à travers ses « bureaux arabes », procède à l'arabisation des noms de famille et de lieu en Kabylie.
                              C'est ainsi que, par exemple, Iwadiyen devient les Ouadhias, 'At Zmenzer est transformé en Beni Zmenzer ou encore At Yahia en Ould Yahia.
                              Cette action de dépersonnalisation devient systématique après la révolte de 1871 : pour casser la cohésion de la société kabyle, l'état civil est généralisé, attribuant des noms fantaisistes et différents aux membres d'une même famille.
                              Pourtant, le droit coutumier berbère a été plus ou moins respecté en Kabylie, alors qu'il était aboli en pays chaoui au profit du droit musulman.
                              Autre pratique réservée à la région : des missionnaires chrétiens y menaient des campagnes d'évangélisation jusque dans les villages les plus reculés.
                              Enfin, l'enseignement du français jusqu'au certificat d'études y était assez courant alors que partout ailleurs, c'était la scholastique coranique, en arabe classique, qui était favorisée.
                              Nombreux étaient les Kabyles à participer à la création en 1931 de l'association des Oulémas algériens, trouvant dans l'islam le vecteur d'un renforcement identitaire face au colonialisme français. Plus tard les membres fondateurs de l'Étoile nord-africaine seront aussi pour moitié originaires de Kabylie.

                              source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kabylie


                              Ce qui m'intéressait, frappée par le titre du présent sujet, c'est durant la période coloniale, il n y avait quand même pas de présence arabe ou d'Arabes en Kabylie, qu'est ce qui a donc obligé les Kabyles de ces temps là à entretenir les écoles coraniques pour garder le lien avec l'arabe face aux écoles catholiques des Pères Blancs ?
                              cette présence Arabe dont tu parle me semble t'il étais présente
                              du fait même que la colonisation précédente étais Arabe ...
                              Par qui étais t'il tenue ces "bureaux arabes" si ce n'est par ceux la même qui voulaient opérer à ces changement d'identités à savoir ces même Français et ceux qui les aidaient dans leurs "opérations" parmi eux certains "Algériens" qui avaient "retourner leurs vestes"

                              par ailleurs la vidéo (à la minute 2,25) est assez explicite sur cette procédure qui tendais à rendre cette région "arabe" et faciliter par la même occasion sont maintien ..

                              Je vous renvoie par la même occasion à cette vidéo ....

                              Commentaire


                              • #45
                                La realité est tout autre:
                                Alger est conquis dés 1832
                                La Kabylie sous la responsabilité du Bachagha Mohamed El Mokrani n'a pas resisté le bachagha a tout simplement accepter la domination coloniale dés 1838.
                                El Mokrani (fils) se revolte dés 1869 et meurs sous les Balles ennemis en 1870 a Palestro.
                                Quand a Fatma N'Soumer Fille d'un M'Rabet et qui a appris le Coran rien qu'en écoutant derrière le mur donnant sur la Madrassa dirigé par son père et un de ces frères .
                                Vers ces 23 ans elle a pris la direction de la resistance face aux e"nvahisseurs et malgre son heune age elle arrivait à harenguer la foule et l'entrainer dans le combat
                                Ceci se passa en 1854........................
                                Elle fut banni de sa region et elle trouve refuge dans une tribu aux environs de Tablat elle est morte de maladie à 32 ans ALLAH YAR HAMHA.
                                Dernière modification par myra21, 21 mars 2010, 14h53.

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