L'imam de Meaux poursuivi pour escroquerie
21.10.2008 le monde.fr:
L'imam de la mosquée Al Badr de Meaux (Seine-et-Marne) a été mis en examen pour «célébration habituelle de mariage religieux avant la cérémonie civile» et pour escroquerie aux Assedic. Une information judiciaire a été ouverte. Et Nourdine Mamoune, 33 ans, a été placé sous contrôle judiciaire. Le religieux, de nationalité française, s'est en outre vu interdire de «rencontrer les maris, les témoins» des mariages en cause, et de sortir du territoire. Il est soupçonné d'avoir célébré huit mariages illégaux, de janvier 2006 à décembre 2007, et d'avoir perçu indûment une allocation mensuelle des Assedic de 930 euros par mois, depuis août 2007. Licencié par l'Association islamique de Meaux, qui gère la mosquée, il aurait en fait continué son activité, sans la déclarer. Le président de l'association, Nabil Jarboui, a été entendu par la police. Il n'a été mis ni en garde à vue ni en examen. Cet après-midi, près de 80 fidèles ont marché dans la ville pour dénoncer le traitement fait à leur ancien imam. Environ quatre-vingt musulmans ont manifesté mardi à Meaux pour affirmer leur soutien à leur chef religieux, et réclamer un «lieu de culte digne de ce nom», a rapporté une source policière. La mosquée Al Badr, principale lieu de culte musulman de la ville, accueille aujourd'hui plus d'un millier de fidèles dans un hangar. Selon la source judiciaire, M. Mamoun aurait expliqué à propos des mariages qu'il s'agissait en fait de «célébrations de fiançailles». Depuis plus de deux ans, Meaux est le théâtre d'une rivalité entre deux associations. L'Association des musulmans de Meaux avait déposé plainte fin 2006 contre sa rivale, l'Association islamique de Meaux, pour des «détournement de fonds», mais il semble que ces accusations n'aient pas été étayées par l'enquête.
Un couple musulman à l’origine des plaintes (Abderrahmane et Rachida Benahmed )
Le couple Benhamed, à l’origine des plaintes, réclame la transparence : « Où sont passées les centaines de milliers d’euros versés par les musulmans pendant quatre ans ? Il faudra que M. Jarboui s’explique. Pourquoi la mosquée n’est-elle toujours pas aux normes ? » Rachida Benhamed, porte-parole de l’Association des musulmans de Meaux, accuse l’imam de prêches extrémistes et d’incitation à la haine.
Cette accusation n’a pas pu être prouvée, l’imam se limitant apparemment à jeter l’anathème sur les « mécréants ». Les soupçons de détournements de fonds ne sont pas non plus fondés pour l’instant. L’association a refusé hier une perquisition dans ses locaux.
Pour Henri Gerphagnon, l’avocat de l’association depuis dix ans, cette garde à vue confirme « l’acharnement » mené contre ses clients : « On cherche depuis plusieurs mois à déstabiliser cette association. Les procédures menées reposent sur des fondements bien fragiles. Depuis six mois, un administrateur nommé par le tribunal recueille les fonds des fidèles. Il a vu comment fonctionne l’association et n’a rien trouvé d’illégal. » L’avocat s’étonne que « tous les bruits qui courent soient pris en considération ».
Valentine Rousseau Source : http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/l-imam-en-garde-a-vue-21-10-2008-283519.php
apparement, c'est de l'ancienne histoire!!!!
21.10.2008 le monde.fr:
L'imam de la mosquée Al Badr de Meaux (Seine-et-Marne) a été mis en examen pour «célébration habituelle de mariage religieux avant la cérémonie civile» et pour escroquerie aux Assedic. Une information judiciaire a été ouverte. Et Nourdine Mamoune, 33 ans, a été placé sous contrôle judiciaire. Le religieux, de nationalité française, s'est en outre vu interdire de «rencontrer les maris, les témoins» des mariages en cause, et de sortir du territoire. Il est soupçonné d'avoir célébré huit mariages illégaux, de janvier 2006 à décembre 2007, et d'avoir perçu indûment une allocation mensuelle des Assedic de 930 euros par mois, depuis août 2007. Licencié par l'Association islamique de Meaux, qui gère la mosquée, il aurait en fait continué son activité, sans la déclarer. Le président de l'association, Nabil Jarboui, a été entendu par la police. Il n'a été mis ni en garde à vue ni en examen. Cet après-midi, près de 80 fidèles ont marché dans la ville pour dénoncer le traitement fait à leur ancien imam. Environ quatre-vingt musulmans ont manifesté mardi à Meaux pour affirmer leur soutien à leur chef religieux, et réclamer un «lieu de culte digne de ce nom», a rapporté une source policière. La mosquée Al Badr, principale lieu de culte musulman de la ville, accueille aujourd'hui plus d'un millier de fidèles dans un hangar. Selon la source judiciaire, M. Mamoun aurait expliqué à propos des mariages qu'il s'agissait en fait de «célébrations de fiançailles». Depuis plus de deux ans, Meaux est le théâtre d'une rivalité entre deux associations. L'Association des musulmans de Meaux avait déposé plainte fin 2006 contre sa rivale, l'Association islamique de Meaux, pour des «détournement de fonds», mais il semble que ces accusations n'aient pas été étayées par l'enquête.
Un couple musulman à l’origine des plaintes (Abderrahmane et Rachida Benahmed )
Le couple Benhamed, à l’origine des plaintes, réclame la transparence : « Où sont passées les centaines de milliers d’euros versés par les musulmans pendant quatre ans ? Il faudra que M. Jarboui s’explique. Pourquoi la mosquée n’est-elle toujours pas aux normes ? » Rachida Benhamed, porte-parole de l’Association des musulmans de Meaux, accuse l’imam de prêches extrémistes et d’incitation à la haine.
Cette accusation n’a pas pu être prouvée, l’imam se limitant apparemment à jeter l’anathème sur les « mécréants ». Les soupçons de détournements de fonds ne sont pas non plus fondés pour l’instant. L’association a refusé hier une perquisition dans ses locaux.
Pour Henri Gerphagnon, l’avocat de l’association depuis dix ans, cette garde à vue confirme « l’acharnement » mené contre ses clients : « On cherche depuis plusieurs mois à déstabiliser cette association. Les procédures menées reposent sur des fondements bien fragiles. Depuis six mois, un administrateur nommé par le tribunal recueille les fonds des fidèles. Il a vu comment fonctionne l’association et n’a rien trouvé d’illégal. » L’avocat s’étonne que « tous les bruits qui courent soient pris en considération ».
Valentine Rousseau Source : http://www.leparisien.fr/seine-et-marne-77/l-imam-en-garde-a-vue-21-10-2008-283519.php
apparement, c'est de l'ancienne histoire!!!!
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