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Ce qu'on appelle le "halal"

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  • #16
    Faire le "halal", c'est un terme des "arabes" de France pour désigner tout simplement le mariage dit "religieux".
    Le terme utilisé en France c'est faire lehlal, mais le terme exacte c'est 3aqd ezzaouadj echar3i (acte de mariage religieux), ni faire lehlal, ni fatiha, ni walou, au passage, certains imam ont ajouté la récitation de la fatiha, qui n'est en aucun une obligation.
    Pour votre info, la loi interdit d'accomplir l'acte religieux avant l'acte administratif, pour cause, il y a eu beaucoup d'abus et d’arnaques, du coup, la femme ne sera pas dupée si le mec est déjà marié et vice versa.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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    • #17
      Je suppose que tu parles du mariage religieux.

      Beaucoup de couple l'utilisent pour vivre en concubinage halal.

      Je connais une fille qui a eu un enfant comme ca que le père n'a pas voulu reconnaitre du coup il porte son nom à elle.

      En Algérie pendant les années "Layadjouz" certaines moutadjalbibates, arrivaient le jour de leur mariage avec une grossesse parfois visible ce qui a été un grand bouleversement des traditions.

      Vu qu'il y a eu des abus, avec des jeunes femmes qui étaient abandonnées sans mariage civils parfois enceinte, se retrouvant avec des enfants sans père, le mariage religieux est désormais en Algérie célébré obligateoirement après le mariage civil.
      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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      • #18
        Faire la fat'ha => Tous les coups sont permis
        sacré Salah

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        • #19
          Ça ne suffit plus de lire el fatiha pour se considérer mariés religieusement (et pouvoir faire des enfants lol). Le principe de base dans un mariage valide religieusement, c'est de déclarer le mariage à tout le monde. Avant la mosquée faisait office de mosquée et mairie (pour noter l'acte) ce n'est plus le cas maintenant, donc faire la fatiha seule ne veut pas dire que leur mariage est valide. Et donc s'ils font des choses, c'est hram. C'est ce que j'ai compris dans cette question. Et même pire, c'est un mariage en cachette donc c'est pas valide.
          Dernière modification par mimi, 21 janvier 2011, 20h00.
          Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

          Vive Tayri, Vive JSK

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          • #20
            Restons dans le hram vous le voulez bien ?!

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            • #21
              je voudrais un éclaircissement en ce qui conçerne ce terme de faire un "halal"
              quand un homme et une femme un "halal" ça leur donne quel droit ?
              peuvent ils vivre ensemble ? faire l'amour ? ou encore avoir des enfants ?
              comment ça se passe pour les enfants ,les biens qu'on veut acheter en commun ?
              merc
              i
              Mariage religieux,cela veut dire que tu es marié aux yeux de DIEU,un imam ou cheikh récite la fatiha!
              Tous les droits octroyés à un mari et son épouse!

              Sauf qu'en Algérie,tu ne peux plus faire de "halal sans acte de mariage préalable!

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              • #22
                Voici les grandes lignes du déroulement du mariage religieux en Islam...
                1° Moment opportun pour le mariage ?

                Le mariage peut se faire à n'importe quel moment de l'année : Dans certaines régions du monde, on considère que les mariages contractés durant quelques périodes déterminées ne sont pas bénis. Ce genre de croyances est tout à fait contraire aux enseignements de l'Islam et doit donc être dénoncé de la façon la plus ferme.


                2° Présence de personnes pieuses.

                Des oulémas châféites ont émis l'avis qu'il est recommandé qu'un groupe de personnes pieuses soit présent lors de la célébration du "Nikâh", en plus des témoins.


                3° Khoutbat oun Nikâh.

                Il est recommandé de débuter la célébration du mariage religieux par la récitation d'une "Khoutbah", c'est à dire d'un court sermon en arabe comprenant des formules de louange d'Allah, de demande de bénédiction en faveur du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) et quelques passages du Qour'aane. La meilleure "Khoutbah" à réciter à cette occasion est celle qui est rapportée par Ibn Mas'oûd (radhia Allâhou anhou), qui relate que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) leur avait enseigné de réciter la formule suivante en cas de besoin :

                "Louange à Allah ; nous le louons, nous lui demandons Son aide et Son pardon. Et nous recherchons protection auprès de Lui contre notre propre mal et contre le mal que nous avons commis. Celui qu'Allah guide, personne ne peut l'égarer et Celui qu'Il égare, personne ne peut le guider. Je témoigne qu'il n'y a de divinité qu'Allah et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et messager." Puis on fait suivre la Khoutbah des trois versets coraniques suivants : "O les croyants, craignez Allah comme il le mérite, et ne mourrez qu'en étant soumis" (Sourate 3 / Verset 102) - "O les hommes, craignez votre Seigneur qui vous a créés à partir d'une seule personne de qui il a créé son conjoint. Il a, de ces deux (personnes), disséminé beaucoup d'hommes et de femmes. Et craignez Allah au nom de qui vous vous demandez, ainsi que les parentés. Allah observe ce que vous faites" (Sourate 4 / Verset 1) - "O les croyants, craignez Dieu et tenez des propos droits, Dieu réformera vos actions et pardonnera vos péchés. Et celui qui suit ce que Dieu et son Prophète (ont dit), celui-là a réussi d'un énorme succès."
                Sourate 70 / Verset 71


                Il est à noter que la lecture de cette "Khoutbah" n'est pas nécessaire ("wâdjib") lors du "Nikâh" selon la majorité des savants, contrairement à ce que soutiennent certains oulémas comme Dâoûd Adh Dhâhiriy r.a. (Voir à ce sujet les écrits de l'Imâm Tirmidhi dans ses "Sounan", et de Ibn Qoudâma dans "Al Moughniy" - Volume 6 / Page 537)
                En effet, certains Hadiths relatent des mariages (comme par exemple celui entre un homme des "Bani Soulaym" et Oumâmah bint Abdil Mouttalib - Réf : "Sounan Abi Dâoûd") qui avaient été conclus en présence du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), sans qu'une quelconque "Khoutbah" n'ait été prononcée en préambule.


                4° Accord entre l'homme et le représentant de la femme.

                Après la Khoutbah, l'accord entre l'homme et la femme (par le biais de son représentant, à qui elle aura fait part préalablement de son consentement ; à noter que certains savants permettent que l'accord soit conclu directement entre les futurs époux…) portant sur leur volonté de s'unir et devenir époux, sera nécessairement exprimé lors de la cérémonie du mariage. Cet agrément constitue en fait le "cœur" ("roukn") même du mariage islamique. Pour que celui-ci soit considéré comme étant valide suivant la jurisprudence musulmane, il faut surtout que :

                - les deux personnes contractant le mariage soient sensées et responsables.

                - l'échange de consentements - la "proposition" et l'"acceptation" / "al îdjâb wal qouboûl"- ait lieu au cours d'une même assemblée -madjlisoun wâhid. (Il est à noter que les avis divergent quelque peu entre les savants concernant ce qui est considéré comme faisant partie ou non d'une "même assemblée" et concernant la nécessité ou non que l'acceptation suive immédiatement la proposition ; mais il s'agit là de détails d'ordre secondaire que je ne détaillerai pas ici par souci de concision…)


                Dans la pratique, voici comment se déroule la plupart du temps l'accord du mariage :

                L'Imâm (qui est, souvent, celui qui célèbre le mariage… quoique cela ne soit nullement indispensable, celui-ci pouvant être accompli par n'importe quel autre musulman...) demande, en présence de deux témoins minimum, au responsable de la future mariée s'il donne celle-ci en mariage au jeune homme présent. Après son approbation, il demande au jeune homme s'il accepte de prendre la fille désignée comme épouse, en rappelant à chaque fois ce qui a été fixé pour le "Mahr" (dot). Dès que l'accord est exprimé de part et d'autre, le mariage est conclu.


                5° Présence de témoins.

                L'accord du mariage en Islam doit se faire nécessairement en présence de témoins (deux au minimum) : Cette condition a été énoncée par le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) lui même dans plusieurs Hadiths, . Après avoir cité le Hadith de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou), l'Imâm Tirmidhi écrit : "Et la pratique des savants parmi les Compagnons (radhia Allâhou anhoum) et ceux qui les ont suivi, que ce soit les Tâbéines et les autres est en accord avec ce Hadith ; ils disent : "Point de mariage sans témoins" (…)"

                Cet avis est celui de Oumar (radhia Allâhou anhou), comme en témoigne la Tradition présente dans le Mouwatta de l'Imâm Mâlik r.a. et qui relate que l'illustre Compagnon (radhia Allâhou anhou) avait une fois refusé de reconnaître la validité d'un mariage qui avait été conclu sans témoins. C'est là également la position de Ali (radhia Allâhou anhou), Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou), Saïd ibnoul Moussayib r.a., Al Hassan r.a., An Nakhaï r.a., Qatâdah r.a., Ath Thawri r.a., Al Awzâï, ainsi que celle des savants de l'école hanafite, châféite et hambalite : Selon eux donc, tout mariage conclu sans la présence de témoins est invalide.

                Face à cet avis largement majoritaire, on trouve une autre opinion : Celle-ci, défendue par les oulémas de l'école mâlékite, soutient que la présence de témoins durant la célébration du Nikâh n'est pas une condition de validité pour le mariage ; ce qui est nécessaire, c'est que des témoins soient présents lorsque les époux se rencontrent, l'essentiel ("maqsad") étant que la nouvelle du mariage soit connue ("i'lân"). Néanmoins, on peut opposer à ce second avis le fait que les Hadiths n'ont pas seulement imposé le "i'lân" du mariage : Ils ont également mentionné différents niveaux pour ce "i'lân", le premier et le plus important étant la présence de témoins lors du "Nikâh".

                Il est à noter que le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a également donné des recommandations visant à faire en sorte que la nouvelle du mariage se répande le plus : Il a ainsi demandé à ce que la célébration du Nikâh se fasse dans une mosquée, que le mariage soit annoncé et que l'on fasse usage du tambourin (douff) après. (Tirmidhi)








                6° Félicitations et invocations.

                La célébration du "Nikâh" prend fin avec des invocations qui sont faites en faveur des nouveaux mariés. Dans un Hadith de Abou Houraïra (radhia Allâhou anhou) (cité par Tirmidhi, Abou Dâoûd et Ibn Mâdja), il est indiqué que lorsque le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) présentait ses félicitations à quelqu'un qui venait de se marier, il faisait les invocations suivantes en sa faveur :
                "Bârakallâhou lak wa bâraka 'alayk wa djama'a baynakoumâ fî khayr" - "Qu'Allah t'accorde Sa bénédiction, et qu'Il envoie Sa bénédiction sur toi et vous unisse tous les deux dans le bien."


                7° Walîmah.

                Après la cérémonie du mariage, il est recommandé de préparer un repas (en fonction de ses moyens), appelé "Walimah", et d'y convier les membres de la famille et les personnes démunies. (Certains savants de l'école châféite sont d'avis qu'il est nécessaire de faire le "walîmah".)

                Le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) lui même avait fait le "Walîmah", et il avait également recommandé à ses Compagnons (radhia Allâhou anhoum) de le faire (Voir notamment le Hadith de Abdour Rahmân Ibné Awf (radhia Allâhou anhou) évoquant cela dans le Sahîh Boukhâri.)

                Il y a des divergences sur la question de savoir à quel moment ce repas doit avoir lieu : Certains savants sont d'avis que cela se fait après la cérémonie et avant la consommation du mariage, tandis que d'autres pensent qu'il se fait après que l'union ait été consommée. (Il y a également d'autres avis qui ont été émis…

                Ibnous Soubouki r.a. rappelle néanmoins qu'en ce qui concerne le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), le "Walîmah" avait lieu après la consommation du mariage. (Réf : "Al Moufassal" - Volume 6 / Page 151)


                Par ailleurs, il est très important de souligner que le repas du "Walîmah" (et la réception organisée à cette occasion) doit se faire dans le strict respect des préceptes islamiques. Les savants condamnent ainsi les dépenses excessives et le gaspillage dans la réalisation du "Walîmah". Il ne faut pas non plus que cette réception revêt une dimension ostentatoire.

                Comme indiqué précédemment, le "Walîmah" sera organisé selon nos moyens : Néanmoins, on veillera à ne pas y convier exclusivement des personnes aisées, en excluant les pauvres. Abou Houreïra (radhia Allâhou anhou) condamnait cela sévèrement en disant : "Le pire des repas est celui du "Walîmah" auquel on n'a invité que les riches et délaissé les pauvres (…)" (Boukhâri) Des propos allant dans le même sens sont rapportés de Ibn Abbâs (radhia Allâhou anhou) et Ibn Mas'oûd (radhia Allâhou anhou)


                En ce qui concerne la personne qui reçoit une invitation personnelle au repas du "Walîmah" (da'wah khâssah), selon pas mal de savants, il lui est obligatoire d'honorer celle-ci - sauf s'il a une excuse valable pour ne pas le faire ; c'est le cas par exemple lorsqu'il y a des choses illicites dans la réception et qu'il ne peut rien faire pour qu'elles soient enlevées -Pour d'autres exemples d'excuses valables, voir les propos de Ibn Hadjar r.a., cités par Sayyid Sâbiq r.a. "Fiqh ous Sounnah" - Volume 2 / Page 374-375) : Cette opinion est rapportée notamment des savants de l'école châféite, de l'école hambalite et de l'Imâm Mâlik r.a. ; certains, comme Ibn Abdil Barr r.a., Qâdhi Iyâdh r.a. et l'Imâm An Nawawi r.a. sont même allés jusqu'à évoquer un accord entre les savants à ce sujet. Mais Ibn Hadjar r.a. remet en question ce dernier point, étant donné qu'il y a bien des savants qui sont d'avis que le fait d'accepter l'invitation du "Walîmah" n'est pas obligatoire, mais seulement recommandée : Cheikh Khâlid Sayfoullâh r.a. affirme que c'est là la position des oulémas hanafites en général (il cite comme référence à ce sujet les "Fatâwa Hindiyya", Volume 5 / Page 343).
                Dernière modification par ahmed67, 21 janvier 2011, 20h17.
                Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                • #23
                  salam Shishi

                  Restons dans le hram vous le voulez bien ?!
                  tu veux nous y entrainer? histoire de ne pas y être seule?

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                  • #24
                    salem mehdi

                    tu veux nous y entrainer? histoire de ne pas y être seule?
                    Tu y es déjà


                    ps: tu vois je te l'avais promis...

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                    • #25
                      Faire le hallal, c'est faire le mariage religieux...
                      donc mariage en lisant la fatiha, en ramenant l'imam, et les témoins...le parent de la fille donne son accord.
                      le mari donne la dot à son épouse, enfin à travers un parent à l'épouse..
                      et faire un diner en invitant des gens pour que le mariage soit public..

                      Je crois que c'est tout
                      Après bé c'est hallal...

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                      • #26
                        et faire un diner en invitant des gens pour que le mariage soit public..
                        Très juste.

                        Le fils de mon oncle au bled s'est marié( imam+acte),mais n'a pas fait de fête,ni de repas(son choix),et bien le représentant du village est venu trouver mon oncle pour lui signifier qu'il était hors de question de ramener la fille chez lui et qu'elle vive avec son mari!

                        Mon oncle et son fils ont du faire un repas et inviter du monde pour que ce mariage soit reconnu!

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                        • #27
                          Mehdi, tu as eu l'occasion de manger de la chair ?

                          Commentaire


                          • #28
                            bonsoir mehdi, salut à tous

                            ,et bien le représentant du village est venu trouver mon oncle pour lui signifier qu'il était hors de question de ramener la fille chez lui et qu'elle vive avec son mari!
                            J'imagine déja ce que la famille des mariés peuvent dire genre temma3 il a fait ça pour remplir son ventre de couscous mais c'est une condition de validité du mariage faut que les gens soient informés à travers un repas, une fête.
                            Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

                            Vive Tayri, Vive JSK

                            Commentaire


                            • #29
                              @Bonsoir MIMI

                              C'est exactement cela! il lui a dit" ON A PAS MANGE LE COUSCOUS"..

                              Mehdi, tu as eu l'occasion de manger de la chair ?
                              tu veux tout savoir sans payer,toi...ne trouves tu pas que je suis assez grillé comme ca sur FA?

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                              • #30
                                tu veux tout savoir sans payer,toi...ne trouves tu pas que je suis assez grillé comme ca sur FA?
                                hahahahah tu veux combien pour que tu me dévoiles tes histoires

                                Grillé ? mais non mais non ! eux ils le sont plus que toi tkt rien que Midou peut l'emporter haut les mains... alors qu'est ce qu'il en est des autres sans citer les noms

                                Bon l'ami ce fut un plaisir @+ silate elrahim m'appelle

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