Mustapha Nejjar, un coiffeur marocain de Mohammedia, casse la gueule « une ou plusieurs fois par semaine » à sa femme. Il en est content et il assure que sa femme aussi. « Je suis un partisan de la violence contre la femme. Quand j’étais petit, je voyais comment mon père frappait ma mère. Cela m’a marqué, et quand je suis devenu grand et que j’ai eu des enfants, j’ai fait pareil. Je frappe ma femme une ou deux fois par semaines, c’est obligatoire. (…) Même si elle ne fait rien. Parce qu’il y a un amour entre nous deux. (…) Tu rentres fatigué à la maison et tu as envie de te défouler sur elle. » Le reporter qui l’interviewe ne croit pas ses oreilles. Nejjar explique que les coups assénés par son défunt père à sa mère ont rendue cette malheureuse « meilleure », et qu’il réserve le même sort à sa femme qu’on voit sur la vidéo, une blonde à la poitrine généreuse, habillée en caftan.
« L’ami » Mustapha serait connu à Mohammedia pour ce genre d’exploits. Il a différents faits d’armes à son actif. Il se serait marié à plusieurs reprises et à chaque fois il se serait défoulé sur ses épouses successives.
En conclusion, le reporter se pose une question : « Où est l’Etat » quand de pareilles choses arrivent ?
C’est seulement maintenant, après le suicide d’Amina Filali, que quelqu’un a songé à le poster sur YouTube.
Commentaire