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Qu'est-ce que vous aimez - ou détestez- en Algérie?
Si, elles sont comprises dans les categories citées. Mais pour elles c'est pire, dés qu'elles atteignent 20 ans elles commencent à sentir le dictat de l'age, elles doivent se marier... pas le choix société patriarcale qui ne prévoit pas le modele de la femme indépendante...
Elle a 10 ans pour se caser sinon, elle sera cataloguée comme bayra. Dans ces délais, elle essaiera de dénicher le mec mariable coute que coute.
La vie est belle
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Malheureusement, dans le mien, les jeunes algériens sont soit:
- des "fout-rien" qui excellent dans le hitisme et la drague de rue,
- des délinquants, drogués, voleurs,...
- des étudiants qui ont eu leur bac cadeau (politique du quota oblige), à la fac n'en parlant pas ! Ils obtiennent leur diplome par copiage, rattrappage et rachat , ils deviennent avocats ou médecins... Meme s'ils ne savent pas faire une phrase correcte dans les deux langues!
- des diplomés esclaves sous contrat de l'ANEM (va te construire un avenir avec 12000 da /mois)
- des fourbes et opportunistes qui veulent tous faire un crédit ansej, pour se barrer avec dans un autre pays ou declarer la faillite ( de tte facon bouteflika yesmahelhom)
- des diplomés qui cherchent un piston pour trouver du boulot
.... Bagareurs, violents (shab rajla za3ma), méprisant la femme, mal polis, tricheurs, extremistes, pas libres, deséquilibrés...
Je comprends ton cri de cœur As et je le partage, mais je me dis que si nous sommes dans l'incapacité de faire la différence vu que nous faisons fasse à un système qui oeuvre pour favoriser et ancrer la médiocrité afin de survivre encore pour quelques années ou décennies, nous n'avons d'autres moyens que de s'efforcer de positiver et être à l’affût de la moindre bonne action pour y puiser la force de continuer.
Dernière modification par Tulipe, 24 novembre 2014, 21h47.
Ya jma3a critiquez si vous le voulez mais ne généralisez pas
Tous les algériens sauf Myst et ceux qu'il aime (si ca peut te faire plaisir)
On parle, en général, donc on généralise. Il s'agit de la dominante nationale, on va pas s'amuser à prendre des pincettes "certains" "hacha flen".... Juste pour ne pas heurter les sensibilités!
On est entre adultes conscients, pas la peine de se sentir offensé par une généralisation.
La vie est belle
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Les parents maydoumouche, et pas toutes les femmes se marieront ou réussiront dans leurs mariages, donc la société doit se faire à l'idée qu'une telle catégorie de femmes a aussi sa place parmi nous. Des femmes qui doivent prendre leur sort en main, travailler, être propriétaire de biens, briguer des postes des responsabilité et pouvoir tout simplement vivre en dignité son que les pires ragots courent sur leurs comptes.
Dernière modification par Tulipe, 24 novembre 2014, 21h49.
Des femmes qui doivent prendre leur sort en main, travailler, être propriétaire de biens, briguer des postes des responsabilité et pouvoir tout simplement vivre en dignité son que les pires ragots courent sur leurs comptes.
Par "femme indépendante", je voulais parler de la femme seule et autonome. libre, qui s'assume, carriériste... Célibataire ou divorcée. Ce modéle n'est pas bien vu dans notre société. le modèle admis est celui de la femme qui se marie jeune, soit elle reste à la maison soit elle travaille accessoirement, fait des enfants...
Donc, si la société impose, la femme s'adapte. Elle dépendra de son pére, puis de son mari...
La vie est belle
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Ce modéle n'est pas bien vu dans notre société. le modèle admis est celui de la femme qui se marie jeune, soit elle reste à la maison soit elle travaille accessoirement, fait des enfants...
Pourtant y a plein de femmes qui travaillent, célibataires, mariées ou divorcées .......sinon, je constate aussi que l'homme est souvent dépendant de ses parents dans ce pays c'est dû à quoi ?!
A priori rien. Mais, je parle de la pression exercée par la société sur les femmes qui se marient tard ou celles qui ne se marieront probablement jamais. Malheureusement, et sans vouloir faire dans la victimisation, après les parents la cellule familiale se soucie peu d'elles, car frères,sœurs/oncles et tantes ont leurs propres vies et bien d'autres priorités. Elles doivent occuper leurs existence comme elles peuvent (j'ai honte de le dire ainsi) donc elles se cherchent des centres d’intérêt, peut être des voyages, des activités, un cercle d'amis et ceci est en général très mal vu donc on se permet d’hypothéquer sur les mœurs de flana ou flana seulement parce que elle mène une existence différente de celle qu'une femme est censée avoir.
Je fais partie du collectif, meme si je me distingue dans mon individualité.
J'ai des valeurs propres, des principes... Hamdouleh. Si on isole mon cas du collectif et on compare, on trouvera que je me différencie du caractére dominant sur certains sujets, et je ressemblerai à la masse sur d'autres sujets...
Mais depuis le debut je parlais du collectif, de la dominance... Sans désignation particulière, sans tenir compte des caractères minoritaires et individuels.
je ne respecte pas le code de la route et si je me fais attrapée je négocie ac le policier, n3arech si le marchand de fruits essaie de m'arnaquer en me glissant une banane pourrie dans le kilo acheté, je pars au hammam chaque semaine, j'habiterai peut etre un AADL, j'ai peur de finir bayra...
Mais, je vole pas mon argent, je triche pas, mana7garche...
Je ne me sens pas supérieure, ni totalement différente... Je suis algérienne, c'est mon identité, j'ai pas une autre de rechange... je m'adapte.
La vie est belle
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Les parents maydoumouche, et pas toutes les femmes se marieront ou réussiront dans leurs mariages, donc la société doit se faire à l'idée qu'une telle catégorie de femmes a aussi sa place parmi nous. Des femmes qui doivent prendre leur sort en main, travailler, être propriétaire de biens, briguer des postes des responsabilité et pouvoir tout simplement vivre en dignité son que les pires ragots courent sur leurs comptes.
en fait ... elles ont leur place, et si le prix a payer sont les ragots, alors tant pis, les ragots n'épargnent personne, surtout ceux qui réussissent.
enfin, j'ai un point de vue un peu singulier sur la "réussite" qui reste pour moi quelque chose de subjectif, de relatif au regard des ambitions de chacun et du conflit entre le prix a payer, le tribu moral dont on doit se délaisser pour s'élever en société et les valeurs musulmanes/humanistes.
en gros, je pense que les femmes carriéristes subissent une pression de la part de la société algérienne, grosso modo conservatrice , qui considère que la vie de chacun se résume à étudier, pour travailler, pour pouvoir se marier, fonder une famille et avoir des gosses, les voir grandir et les marier... c'est cette sacralité autour de la famille qui est mise en branle par cette catégorie d'algériens qui veut sortir de la route toute tracée par les anciens qui ne sont pas si anciens que ca.
en suite, la femme contrairement à l'homme doit faire un choix, celui de poursuivre sa carrière ou de vivre sa vie de femme mariée, de mère et d'épouse, même si elle tente de concilier les deux, elle sera ralentie par les contrainte du mariage, grossesse ou autre..., la plus part des femmes qui parviennent a bien évoluer dans les milieux professionnel sont soit célibataires, soit favorisée et privilégiée grâce à leur connaissance.
le monde professionnel restera toujours "injuste" envers la femme parce qu'il suit le profit et les interet, le social y a de moins en moins sa place.
comme la femme arrive plutôt à l'age (qui correspond à l'age où la carrière pro d’une femme est à son sommet) où elle ne pourra plus enfanter, les choix des hommes (désireux de fonder une famille) se porte sur celles qui ont fait le choix de ne pas suivre leur carrière, en ne travaillant pas ou en se limitant à des emplois peu contraignant, donc, de subordonnées...
La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective
en fait ... elles ont leur place, et si le prix a payer sont les ragots, alors tant pis, les ragots n'épargnent personne, surtout ceux qui réussissent.
enfin, j'ai un point de vue un peu singulier sur la "réussite" qui reste pour moi quelque chose de subjectif, de relatif au regard des ambitions de chacun et du conflit entre le prix a payer, le tribu moral dont on doit se délaisser pour s'élever en société et les valeurs musulmanes/humanistes.
en gros, je pense que les femmes carriéristes subissent une pression de la part de la société algérienne, grosso modo conservatrice , qui considère que la vie de chacun se résume à étudier, pour travailler, pour pouvoir se marier, fonder une famille et avoir des gosses, les voir grandir et les marier... c'est cette sacralité autour de la famille qui est mise en branle par cette catégorie d'algériens qui veut sortir de la route toute tracée par les anciens qui ne sont pas si anciens que ca.
en suite, la femme contrairement à l'homme doit faire un choix, celui de poursuivre sa carrière ou de vivre sa vie de femme mariée, de mère et d'épouse, même si elle tente de concilier les deux, elle sera ralentie par les contrainte du mariage, grossesse ou autre..., la plus part des femmes qui parviennent a bien évoluer dans les milieux professionnel sont soit célibataires, soit favorisée et privilégiée grâce à leur connaissance.
le monde professionnel restera toujours "injuste" envers la femme parce qu'il suit le profit et les interet, le social y a de moins en moins sa place.
comme la femme arrive plutôt à l'age (qui correspond à l'age où la carrière pro d’une femme est à son sommet) où elle ne pourra plus enfanter, les choix des hommes (désireux de fonder une famille) se porte sur celles qui ont fait le choix de ne pas suivre leur carrière, en ne travaillant pas ou en se limitant à des emplois peu contraignant, donc, de subordonnées...
Le travail, l'environnement professionnel est une vraie jungle où la survie n'est pas forcément assurée à celui qui bosse le plus ou même au plus compétent mais assez souvent au plus fourbe et à celui qui croit fermement que la fin justifie les moyens. Mais voilà qu'aujourd'hui le contexte veut que nous laissions un peu de nous même et de nos principes pour survivre un jour de plus, et répondre à nos besoins les plus vitaux car nous travaillons tous pour une contrepartie : un salaire.
Bien que l'ascension professionnelle des femmes aux seins des entreprises est un vrai parcours du combattant même dans les pays soi disant respectueux de l'égalité des chances, on ne peut se permettre ce luxe de rester chez soi et attendre qu'un gentil bonhomme vienne demander notre main, il se peut qu'il ne viendra jamais et que nous aurons perdu beaucoup de temps et d'opportunités à faire quelque chose de sa vie au lieu d'avoir le statut de la "Meskina" dont personne n'a voulu. Sans compter le fait qu'une femme est aussi source de création et d'initiative susceptible d'apporter une valeur ajoutée à sa nation et qui a besoin de s'exprimer dans un rôle autre que celui d'épouse ou de maman.
Oui se marier est important, oui avoir des enfants et fonder une famille le sont aussi, mais voilà, chacun a un destin différent de l'autre et il est grand temps de s'y faire.
Bonne soirée à tous
Dernière modification par Tulipe, 24 novembre 2014, 22h46.
J'ai déjà dit dans mes premiers postes que je ne me sens pas supérieure, je sais ce que je vaux, mais j'ignore pas mes défauts. J'aurai peut etre été plus polie et courtoise si j'achetais mes bananes chez un marchand de fruits honnête et poli, mais nous sommes algériens, les vendeurs ont pris l'habitude de tricher et nous acheteurs avons pris l'habitude d'être méfiants et d'afficher notre mécontentement violemment. Je le regrette, mais c ainsi.
Oui, je trouve que les femmes sont moins loties que les hommes chez nous. Les hommes sont plus confortables, plus libres, moins jugés... La femme doit toujours avoir un homme dans sa vie pour pouvoir regler ses problemes quotidiens (je pense aux problemes de plomberie, l'achat d'un bien d'occasion, la vente d'un bien...) m'enfin, ca ne peut pas etre résumé par quelques mots.
Je suis réaliste, justement. je déplore ce vers quoi on est mené.
La vie est belle
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