ce matin là, il faisait frais et l'air sentait la journée resplendissante qu'annonçait la clarté du ciel azuré, depuis sa fenêtre les bras faisant office de piliers pour soutenir son buste, elle se pencha vers l'extérieur et plongea son visage, le nez en premier dans la lumière tonifiante qui éclairait la forêt de béton dans laquelle son arbre tout aussi bétonné était planté, la maison était calme et santait le café et la musique qui s'échappant de la radio entretenait une ambiance nostalgique qui la replongeait dans sa tendre enfance, où pendant qu'elle gardait l'oreille collée à la table entrain de vibrer, sa mère secouait le couscous dans un tamis au rythme de ce même cha3bi qui embellissait l'intérieur de sa maison. Son regard se promena dans cette cité mourante, grisée par le temps et les épreuves faisant face à la mer plate et argentée, une brise lui caressa le visage et avait ramené l'un de ses cheveux noirs qui chatouilla son nez et faillit la faire éternuer, sa main était revenue vers sa bouche pour le retenir, elle rentra rapidement pour ne pas attirer l'attention sur elle, ammi mahmoud l'épicier en bas de l'immeuble en face que les mouches harcelaient déchargeait le pain déposé quelques minutes plus tôt par une Harbine ... après quelque secondes l'éternuement réprimé sembla abandonner, l'épicier n'avait pas remarqué sa présence et s'attelait à sa tache en chassant les insectes volant d'un air agacé quand un bip retentit depuis la radio ... neuf fois c'était l'heure de s'arracher à sa contemplation.
En fermant les volets, l'éternuement revint soudainement, mais elle pouvait le laisser s'échapper désormais, la larme suspendue à l'œil elle s'avança vers le panier en plastique et en sortit des petites chaussettes, un minuscule caleçon et une blouse d'écolier, leur taille insignifiante forcèrent un sourire sur son visage déjà illuminé, en les tendant sur le file de fer le bruit lointain de la porte entrain de se faire frapper parvint soudainement à ses oreilles, immédiatement elle sorti du balcon en enjambant d'autres paniers et ses pas silencieux à cause des pantoufles s'enchainaient précipitamment l'amenant à la porte, Juda lui montra la silhouette courte et compressée de sa voisine, la porte s'ouvre sur un visage souriant, masquant une inquiétude inquiétante, la vieille ne lui laissa pas le temps de dire bonjour et lui lança: "ma fille, il faut que je te dise quelque chose d'important", en entrant son visage dessina une grimace et ses lèvres cernées par les rides laissèrent entendre que la musique était trop forte. Elle se précipita alors vers la cuisine et fit taire la chanteuse qui plagiait warda, la vieille voisine écarta une chaise et y déposa son postérieur en lâchant un gémissement en promenant son regard dans la cuisine, gênée Elle lui expliqua qu'elle n'avait pas eu le temps de faire le ménage parce qu'elle a du déposer le petit devant l'école et que son enseignante était en retard et ... la vieille dame l'interrompit en fermant les yeux d'un air ennuyé... "pardonne moi ma fille, mais nous n'avons pas le temps, voilà, tu sais que je t'aime comme ma propre fille et que je ne fait que faire le bien pour plaire au bon dieu et aider mon prochain, fais le bien et oublie le c'est ce qu'on dit n'est ce pas" Elle resta silencieuse, coutumière de ce genre d'introductions qui allaient systématiquement aboutir vers le même sujet le mari "je t'ai trouvé un mari" conclu la vieille peau en interrompant ses pensées.
En fermant les volets, l'éternuement revint soudainement, mais elle pouvait le laisser s'échapper désormais, la larme suspendue à l'œil elle s'avança vers le panier en plastique et en sortit des petites chaussettes, un minuscule caleçon et une blouse d'écolier, leur taille insignifiante forcèrent un sourire sur son visage déjà illuminé, en les tendant sur le file de fer le bruit lointain de la porte entrain de se faire frapper parvint soudainement à ses oreilles, immédiatement elle sorti du balcon en enjambant d'autres paniers et ses pas silencieux à cause des pantoufles s'enchainaient précipitamment l'amenant à la porte, Juda lui montra la silhouette courte et compressée de sa voisine, la porte s'ouvre sur un visage souriant, masquant une inquiétude inquiétante, la vieille ne lui laissa pas le temps de dire bonjour et lui lança: "ma fille, il faut que je te dise quelque chose d'important", en entrant son visage dessina une grimace et ses lèvres cernées par les rides laissèrent entendre que la musique était trop forte. Elle se précipita alors vers la cuisine et fit taire la chanteuse qui plagiait warda, la vieille voisine écarta une chaise et y déposa son postérieur en lâchant un gémissement en promenant son regard dans la cuisine, gênée Elle lui expliqua qu'elle n'avait pas eu le temps de faire le ménage parce qu'elle a du déposer le petit devant l'école et que son enseignante était en retard et ... la vieille dame l'interrompit en fermant les yeux d'un air ennuyé... "pardonne moi ma fille, mais nous n'avons pas le temps, voilà, tu sais que je t'aime comme ma propre fille et que je ne fait que faire le bien pour plaire au bon dieu et aider mon prochain, fais le bien et oublie le c'est ce qu'on dit n'est ce pas" Elle resta silencieuse, coutumière de ce genre d'introductions qui allaient systématiquement aboutir vers le même sujet le mari "je t'ai trouvé un mari" conclu la vieille peau en interrompant ses pensées.
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