J’ai toujours acheté les livres de Boualem Sansal en Algérie et la semaine dernière je l’ai entendu proclamer sur un média français que ses livres étaient interdits de vente en Algérie. cette information m’avait choqué et je suis allé dans une grande et belle librairie située en bas de chez moi, pour vérifier cette information et j’ai trouvé tous les romans de Sansal bien en évidence et tout particulièrement le tout dernier « 2084 » dont les exemplaires formaient une grande pile mise en évidence.
Boualem Sansal a donc menti pour se faire plaindre et salir l’Algérie qu’il ne cesse de dénigrer dans des livres douteux, tels « Le village de l’Allemand » qui fait du peuple algérien un peuple nazi, ou le « Serment des Barbares » qui dénonce l’Algérie comme un État dictatorial et sanguinaire, lui qui a fait partie de cet État algérien dont il a dirigé les arcanes les plus hautes et les officines les plus bureaucratiques, pendant une trentaine d’années.
Jusque-là, je trouvais qu’il était libre d’écrire et de délirer sur sa marâtre « l’Algérie » tant qu’il voulait. Cela s’appelle la liberté d’expression à laquelle je tiens énormément et que nous avions obtenue, nous les artistes, après de grandes luttes. Mes premiers romans ont été interdits pendant six ans en Algérie, au moment où Boualem Sansal était chef de cabinet d’un ministère. Je ne l’ai pas entendu protester contre cette censure de l’époque contre mes livres et les livres d’autres écrivains. Il faisait partie du pouvoir et nous étions des perturbateurs iconoclastes et de sales communistes…
Quand j’ai appris qu’il avait été en Israël, j’ai été choqué. Mais quand j’ai su qu’il avait prié sur le mur des lamentations, je l’ai trouvé lamentable.
Et voici que pour plaire et complaire à qui de droit, se débrouiller un petit prix, par ci et par là, il clame, maintenant, qu’il est censuré en Algérie !
Le mensonge et l’opportunisme qui semblent le dévaster, éloignent Boualem Sansal de la littérature. La vraie.
RACHID BOUDJEDRA
Boualem Sansal a donc menti pour se faire plaindre et salir l’Algérie qu’il ne cesse de dénigrer dans des livres douteux, tels « Le village de l’Allemand » qui fait du peuple algérien un peuple nazi, ou le « Serment des Barbares » qui dénonce l’Algérie comme un État dictatorial et sanguinaire, lui qui a fait partie de cet État algérien dont il a dirigé les arcanes les plus hautes et les officines les plus bureaucratiques, pendant une trentaine d’années.
Jusque-là, je trouvais qu’il était libre d’écrire et de délirer sur sa marâtre « l’Algérie » tant qu’il voulait. Cela s’appelle la liberté d’expression à laquelle je tiens énormément et que nous avions obtenue, nous les artistes, après de grandes luttes. Mes premiers romans ont été interdits pendant six ans en Algérie, au moment où Boualem Sansal était chef de cabinet d’un ministère. Je ne l’ai pas entendu protester contre cette censure de l’époque contre mes livres et les livres d’autres écrivains. Il faisait partie du pouvoir et nous étions des perturbateurs iconoclastes et de sales communistes…
Quand j’ai appris qu’il avait été en Israël, j’ai été choqué. Mais quand j’ai su qu’il avait prié sur le mur des lamentations, je l’ai trouvé lamentable.
Et voici que pour plaire et complaire à qui de droit, se débrouiller un petit prix, par ci et par là, il clame, maintenant, qu’il est censuré en Algérie !
Le mensonge et l’opportunisme qui semblent le dévaster, éloignent Boualem Sansal de la littérature. La vraie.
RACHID BOUDJEDRA
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