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Les Algériens et la lecture

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  • #31
    Iska : ça me fait plaisir , bravo à lui et à vous en tant que parent

    Asdecoeur : ce hors sujet est aussi agaçant que les arabisants eux mêmes .
    Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

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    • #32
      Aloha : Donc pour me marrier je dois supporter le zèle religieux des gens et en plus l'appliquer moi même ?
      Au diable le mariage alors, je suis très heureuse avec mes livres et le reste de ma vie

      Ps: je connais mieux les 614 pages du coran que tout zélé musulman , mais ''dieu n'aime pas les incultes', alors mes lectures sont passées par du Sade et du Houellebecq, je ne rejette rien
      Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

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      • #33
        oui persi ! pourtant lire naguib Mahfouz ou taha hssein c'est beau

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        • #34
          c'est peut être beau mais j'ai pas ce complexe de langue moi, si je ne connais pas la langue, et que le livre m'intéresse , je lirais sa traduction (même si un bon bout du charme se perd , lorsque traduit)
          je n'ai pas cette maladie de l'arabisation ou de la francisation ou même de la berberification , vous m''énervez avec ces références
          Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

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          • #35
            tu as parfaitement juste persi

            bien que c'est que j'amerais qui soit maman de petits algériens labda qui pourait probablement sauver des vies faire du bien ou juste vivre en harmonie avec la nature et non avec des truc de fous

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            • #36
              Persi

              tu as Naguib mahfouz qui est traduit et Taha aussi

              Vive la lecture et la musique je ne sais pas si on apprend à tout les enfants sa lecture aussi

              Une rencontre

              Milan Kundera

              Que restera-t-il de toi, Bertolt ?

              En 1999, un hebdomadaire parisien (l'un des plus sérieux) a publié un dossier sur "Les génies du siècle". Ils étaient dix-huit au palmarès : Coco Chanel, Maria Callas, Sigmund Freud, Marie Curie Yves Saint Laurent, Le Corbusier, Alexander Fleming, Robert Oppenheimer, Rockefeller, Stanley Kubrick, Bill Gates, Pablo Picasso, Ford, Albert Einstein, Robert Noyce, Edward Teller, Thomas Edison, Morgan. Donc : aucun romancier, aucun poète, aucun dramaturge ; aucun philosophe ; un seul architecte ; un seul peintre mais deux couturiers ; aucun compositeur, une cantatrice ; un seul cinéaste (à Eisenstein, à Chaplin, à Bergman, à Fellini, les journalistes ont préféré Kubrick). Ce palmarès n'était pas bricolé par des ignorants. Avec une grande lucidité, il annonçait un changement réel : le nouveau rapport de l'Europe à la littérature, à la philosophie, à l'art.

              Les grandes personnalités de la culture, les a-t-on oubliées ? Oubli n'est pas le mot exact. Je me rappelle qu'à la même époque, vers la fin du siècle, une vague de monographies nous inonda : sur Graham Greene, sur Ernest Hemingway, sur T.S. Eliot, sur Philip Larkin, sur Bertolt Brecht, sur Martin Heidegger, sur Pablo Picasso, sur Eugène Ionesco, sur Cioran, et encore et encore...

              Ces monographies débordant de fiel (merci à Craig Raine qui a pris la défense d'Eliot, merci à Martin Amis qui a pris celle de Larkin) rendaient clair le sens du palmarès de l'hebdomadaire : les génies de la culture, on les a écartés sans aucun regret ; c'est avec soulagement qu'on a préféré Coco Chanel et l'innocence de ses robes à ses coryphées culturels tous compromis avec le mal du siècle, sa perversité, ses crimes. L'Europe entrait dans l'époque des procureurs : l'Europe n'était plus aimée ; l'Europe ne s'aimait plus.

              Cela veut-il dire que toutes ces monographies étaient particulièrement sévères envers les œuvres des auteurs portraiturés ? Ah non, à cette époque l'art avait déjà perdu ses attraits, et les professeurs et connaisseurs ne s'occupaient plus ni des tableaux ni des livres mais de ceux qui les avaient faits ; de leur vie.

              A l'époque des procureurs, qu'est-ce que cela veut dire, la vie ?

              Une longue suite d'évènements destinée à dissimuler, sous sa surface trompeuse, la Faute.

              Pour trouver la Faute sous son déguisement, il faut au monographe le talent du détective et un réseau de mouchards. Et pour ne pas perdre sa haute stature savante, il lui faut citer les noms des délateurs en bas de pages, car c'est ainsi qu'aux yeux de la science un ragot se transforme en vérité.

              J'ouvre grand le livre de huit cents pages consacré à Bertolt Brecht. L'auteur, professeur de littérature comparée à l'université du Maryland, après avoir démontré en détail la bassesse de l'âme de Brecht (homosexualité dissimulée; érotomanie, exploitation des maîtresses qui étaient les vrais auteurs de ses pièces, sympathie pro-stalinienne, penchant pour le mensonge, cupidité, froideur du cœur) arrive enfin (chapitre 45) à son corps, notamment à sa très mauvaise odeur qu'il décrit dans tout un paragraphe ; pour confirmer la scientificité de cette découverte olfactive, il indique, dans la note 43 du chapitre, qu'il tient "cette description minutieuse de celle qui était à l'époque chef du laboratoire de photo au Berliner Ensemble, Vera Tenschert", laquelle lui en a parlé "le 5 juin 1985" (soit trente ans après la mise au cercueil du puant).

              Ah, Bertolt, que restera-t-il de toi ?

              Ta mauvaise odeur, gardée pendant trente ans par ta collaboratrice fidèle, reprise ensuite par un savant qui, après l'avoir intensifiée avec les méthodes modernes des laboratoires universitaires, l'a envoyée dans l'avenir de notre millénaire.

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              • #37
                Asdecoeur : ce hors sujet est aussi agaçant que les arabisants eux mêmes .
                ce n'est pas du hors sujet je suis au coeur meme du sujet -on ne lit pas parce que nous ne sommes pas concernés par cette culture -vous voyez vous des paysans entretenir des champs qui ne sont pas les leurs -la preservation d'un patrimoine culturel passe d'abord par une identification identitaire a ce patrimoine .Maintenant si le sujet du topic s'adresse aux seouds et a leurs valets alors effectivement je n'ai rien a faire sur ce topic.

                bonne continuation

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                • #38
                  Asdecoeur je ne suis pas moins berbère que toi comme tout algérien et je ne vois aucunement ce que ça vient faire dans un sujet traitant de lecture
                  Prq un "paysan" ne lirait-il pas du Maupassant ? POURQUOI? J'ai lu Mein kampf, le livre d'Hitler, je ne vois pas en quoi je ne dois lire que ceux que j'adule. Comment avoir l'esprit critique si on n'a pas l'avis de toutes les parties adverses et diverses ?
                  voilà tu es comme toute cette populace qui n'a pas compris POURQUOI LIRE, et donc continue à se croire en raison.
                  Les imbéciles ne changent jamais d'avis, avec tout mon respect .
                  Ciao bello
                  Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

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                  • #39
                    fait gaffe persephone marie toi avec convertie le à la religion de la lecture on y gagne asdecoeur cherche à se marier en fait

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                    • #40
                      Nah Aloha, je suis insupportable , je ne suis pas bonne à marier
                      Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

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                      • #41
                        Il a maintenant son doctorat en biologie marine .
                        Un Béchari en biologie marine, on est pas loin de la truite héhéhé

                        J'étais un vrai boulimique de lectures de romans, je lisais jusqu'à 2 romans entiers par jour et ca a duré des années. Maintenant que c'est du passé, je ne saurais dire ce que ca m'a donné vraiment.
                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • #42
                          Code HTML:
                          Un Béchari en biologie marine
                          le sahara était recouvert d'eau marine, les fossiles marins sont d'ailleurs imprimés à jamais dans les déserts algériens.
                          D'où vient le pétrole aussi ?
                          Mais je suppose que tu es ironique Bachi c'est marrant en effet
                          Ce n'est plus une ardeur dans mes veines cachée : C'est Vénus tout entière à sa proie attachée.

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                          • #43


                            je suis glaciologue j'étudie la glace et je suis du même coin que le fils d'Iska

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                            • #44
                              tu as raison persi j'en faisais la collection de ces fossiles

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                              • #45
                                Les photos du café de Tizi-ouzou publié par el familia, me rappelle qu'il y a des personnes qui essaie de changer les choses. Il y plusieurs associations ici à Paris qui collectent des livres pour être envoyer dans villages reculés en Algérie. Parfois se sont des initiatives individuelles.

                                Je tire mon chapeaux à ses personnes.

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