Pas de liberté provisoire pour Cheb Mami emprisonné pour "violence volontaire, séquestration et menaces" contre son ex-maîtresse...
Il va sans doute profiter de son séjour en prison pour écrire un nouvel album. Son titre ? "je hais le raï!"
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Des enquêteurs français en Algérie pour l’affaire Mami
Une fillette aujourd'hui âgée de 8 mois est née de la liaison entre le chanteur et la photographe. Une naissance que Mami et son agent sont accusés d'avoir voulu empêcher au prix d'un stratagème qui a conduit l'accusatrice à se retrouver à Alger où deux médecins lui auraient fait subir un curetage après l'avoir droguée. C'est du moins sa version. Seule certitude, Mami n'avait pas assisté personnellement à cette “opération” qui se serait déroulée en présence de son homme de confiance Kader et de Michel Lévy.
C'était vendredi au tribunal de Bobigny. Le prince du raï, détenu depuis plus de 3 mois à la prison de la Santé à Paris, a été enfin confronté à son accusatrice. Michel Lévy, l'agent du chanteur, également mêlé à l'affaire et détenu, lui, à la prison de Fleury-Mérogis, a été appelé par la juge Herlaut chargée d'instruire ce dossier. C'est elle qui avait décidé de placer en détention provisoire le chanteur et son agent suite à la plainte d'une photographe spécialisée dans le raï. Inculpés pour “violence volontaire, séquestration et menaces”, ils sont accusés par Isabelle Simon d'avoir voulu la faire avorter de force après une liaison avec Mami.
L'intérêt de la confrontation était de situer les responsabilités de chacun et de permettre à la juge de rendre éventuellement une décision de renvoyer l'affaire devant une cour. L'instruction n'a visiblement pas connu son épilogue puisque aucune décision n'a été prise. “La procédure suit son cours et le brouillard se dissipe”, s'est borné à nous dire Me Khaled Lasbeur, un des trois avocats de Mami, qui se retranche derrière le secret de l'instruction. “L'affaire évolue favorablement et positivement”, se félicite-t-il en accusant la victime de “vouloir soustraire l'argent” et “discréditer” son client qui n'a toujours pas obtenu la liberté provisoire espérée. Pour lui, la seule faute du chanteur est d'avoir reconnu sa paternité. Avait-il seulement le choix puisque la tentative d'avortement a échoué ? Une fillette aujourd'hui âgée de 8 mois est née de la liaison entre le chanteur et la photographe.
Une naissance que Mami et son agent sont accusés d'avoir voulu empêcher au prix d'un stratagème qui a conduit l'accusatrice à se retrouver à Alger où deux médecins lui auraient fait subir un curetage après l'avoir droguée. C'est du moins sa version. Seule certitude, Mami n'avait pas assisté personnellement à cette “opération” qui se serait déroulée en présence de son homme de confiance Kader et de Michel Lévy. Absent, a-t-il quand même écrit le scénario ? C'est la principale question qui est posée au tribunal. La juge d'instruction a délivré une commission rogatoire. Des enquêteurs français doivent se rendre à Alger pour interroger les autres protagonistes.
source : Liberté
Il va sans doute profiter de son séjour en prison pour écrire un nouvel album. Son titre ? "je hais le raï!"
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Des enquêteurs français en Algérie pour l’affaire Mami
Une fillette aujourd'hui âgée de 8 mois est née de la liaison entre le chanteur et la photographe. Une naissance que Mami et son agent sont accusés d'avoir voulu empêcher au prix d'un stratagème qui a conduit l'accusatrice à se retrouver à Alger où deux médecins lui auraient fait subir un curetage après l'avoir droguée. C'est du moins sa version. Seule certitude, Mami n'avait pas assisté personnellement à cette “opération” qui se serait déroulée en présence de son homme de confiance Kader et de Michel Lévy.
C'était vendredi au tribunal de Bobigny. Le prince du raï, détenu depuis plus de 3 mois à la prison de la Santé à Paris, a été enfin confronté à son accusatrice. Michel Lévy, l'agent du chanteur, également mêlé à l'affaire et détenu, lui, à la prison de Fleury-Mérogis, a été appelé par la juge Herlaut chargée d'instruire ce dossier. C'est elle qui avait décidé de placer en détention provisoire le chanteur et son agent suite à la plainte d'une photographe spécialisée dans le raï. Inculpés pour “violence volontaire, séquestration et menaces”, ils sont accusés par Isabelle Simon d'avoir voulu la faire avorter de force après une liaison avec Mami.
L'intérêt de la confrontation était de situer les responsabilités de chacun et de permettre à la juge de rendre éventuellement une décision de renvoyer l'affaire devant une cour. L'instruction n'a visiblement pas connu son épilogue puisque aucune décision n'a été prise. “La procédure suit son cours et le brouillard se dissipe”, s'est borné à nous dire Me Khaled Lasbeur, un des trois avocats de Mami, qui se retranche derrière le secret de l'instruction. “L'affaire évolue favorablement et positivement”, se félicite-t-il en accusant la victime de “vouloir soustraire l'argent” et “discréditer” son client qui n'a toujours pas obtenu la liberté provisoire espérée. Pour lui, la seule faute du chanteur est d'avoir reconnu sa paternité. Avait-il seulement le choix puisque la tentative d'avortement a échoué ? Une fillette aujourd'hui âgée de 8 mois est née de la liaison entre le chanteur et la photographe.
Une naissance que Mami et son agent sont accusés d'avoir voulu empêcher au prix d'un stratagème qui a conduit l'accusatrice à se retrouver à Alger où deux médecins lui auraient fait subir un curetage après l'avoir droguée. C'est du moins sa version. Seule certitude, Mami n'avait pas assisté personnellement à cette “opération” qui se serait déroulée en présence de son homme de confiance Kader et de Michel Lévy. Absent, a-t-il quand même écrit le scénario ? C'est la principale question qui est posée au tribunal. La juge d'instruction a délivré une commission rogatoire. Des enquêteurs français doivent se rendre à Alger pour interroger les autres protagonistes.
source : Liberté
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