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Algérie-Maroc: La guerre du couscous n’aura pas lieu

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  • #31
    tous les marocains mangent le couscous à la main sous forme de boulettes faites avec les doigts.
    J'ai connu des Marocains qui l'ont fait chez moi, des chlou7a...
    Chez nous, en Algérie, au sud, on ne mange le couscous qu'avec les doigts.
    Ca a peut-être changé ces derniers temps.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #32
      Vous pouvez en penser ce que vous voulez mais le couscous marocain est vraiment très bon. Je peux vous assurez quand ma mère fait le couscous aux 7 légumes (qu'on fait habituellement dans la région de Casa), mes belles-soeurs et beaux-frères algériens n'en laissent pas un grain. Ils adorent. Ma belle soeur algérienne qui ne connaissait pas le choux dans le couscous a fait une découverte le jour où elle en a mangé et depuis elle adore. Quand on rajoute un peu de smen 7ar, c'est une pure merveille.

      Sinon, le couscous aux poissons se fait aussi à Essaouira et mes parents le mangent avec les mains en faisant des boulettes comme le font les gens d'un certain âge de notre région.

      Et niveau gastronomie, il faut avouer qu'au Maroc on est servi. Sans être chauvin, c'est quand même bon et les épices sont savamment dosées et pas jetées en vrac. Je viens d'une famille où les femmes cuisinaient pour les mariages et ça s'est transmis de mère en fille (sauf pour mes soeurs).

      Voilà, bon appétit à tous.

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      • #33
        Couscous tunisien of course !!
        Le seul, l'unique qui me mette les larmes aux yeux tellement l'épicé :22:

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        • #34
          lixus, toujours le meme discours

          perso j ai aimè le kouskssi etounsi

          je suis de jijel, les grains de couscous de chez nous sont les meilleurs, elfetallete diana fouhlate, pour les preparations on a mille et une façon, a la viande, au poisson, au keddid, lègumes, marka hamra, kesskssou byate tous hhhh

          on a aussi couscous seulement aux epinards et navets, avec arrosè de zite zitoune
          je pense qu il ya pas mieux que les couscous de l est algerien hhhhhh
          انحبكم

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          • #35
            De toutes façons, le meilleur couscous reste celui de sa mère. Celui là, a une saveur particulière car il a le goût de l'amour maternel.

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            • #36
              Bachi

              A souf, c'est kousksi
              Une famille de oued souf nous avait gentiment offert une fois une assiette de couscous avec de la viande de chameau.
              Je n'ai fait que la regarder, je ne sais toujours pas quel goût ca avait, manger du chameau c'est juste impossible pour moi...:22:
              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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              • #37
                secssou n'yema c'est le meilleur !

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                • #38
                  Nan nan le meilleur est celui de ma mère

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                  • #39
                    Bonsoir,
                    Les premiers ustensiles du couscous ont ete decouverts en Algerie, exactement, â Tiaret

                    Dernière modification par nacera90, 20 janvier 2018, 22h53.

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                    • #40
                      Qui a déjà gouté le bon vieux couscous Algérien chenoui , il en mangera ses doigts avec , croyez-moi que c'est vrai puisque je suis de là-bas (mes parents) et je sais de quoi je parle
                      Dernière modification par ACAPULCO, 20 janvier 2018, 23h08.
                      Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                      (Paul Eluard)

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                      • #41
                        chenoui? je connais pas aca qu'est ce qu'il as de special?
                        j'en ai goûter des couscous de toute sorte et de différent pays moi j'aime quand il y as du beurre rance dans la semoule mais je n'aime pas avec l'huile d'olive et pourtant je cuisine la plupart des plats avec ,le seul couscous qui n'est pas passer est celui d'un ami syrien
                        Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                        alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                        • #42
                          chenoui? je connais pas aca qu'est ce qu'il as de special?
                          le gout pardi, va manger ce couscous chez une famille chenoui (wilaya de Tipaza ) et tu me dira des nouvelles
                          Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
                          (Paul Eluard)

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                          • #43
                            Le meilleur grain de couscous qu'il m'ait été donné de gouter est incontestablement celui de Mila : Qu'on appelle Lemhawer ! C'est le plus fin de tous.

                            Si le couscous était de l'or, celui de Mila serait du 24 carats !!!

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                            • #44
                              Mon classement du couscous maghrebin:
                              1- Algerie ( grâce à une ou deux régions seulement)
                              2- Maroc
                              3- Tunisie

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                              • #45
                                En Fait, La France est le pays de 1000 fromages et l'Afrique du Nord est le pays de mille couscous.

                                Je n'ai jamais entendu les français se bagarrer sur la région qui a le meilleur couscous et il n'y a pas de raison de jouer le régionalisme et le nationalisme à deux sous ( "ta3 zouj dourous") sur le sujet du couscous. Chaque région à son couscous et tant mieux.


                                Sur l'étymologie du vocable "seksu" par le linguiste Salem CHAKER
                                Nota : Les travaux de ce linguiste sont souvent teintés par le régionalisme Kabyle.

                                *****************
                                Couscous : sur l’étymologie du mot.
                                par Salem CHAKER

                                L’origine berbère du mot couscous ne fait pratiquement pas de doute, même si sa formation exacte présente quelques obscurités. En effet, le terme, sous la forme de base seksu (et diverses variantes phonétiques locales) est attesté dans quasiment tous les dialectes berbères algéro-marocains : kabyle, chleuh, rifain… (Cf. Dallet 1982, p. 709, Destaing 1938, ou Laoust 1920, p. 78, qui donne un relevé de formes attestées). Les dialectes berbères sahariens (touareg, Ghadames) présentent une forme légèrement différente : keskesu (touareg : Foucauld II, p. 919 ; Ghadames : Lanfry 1973, n° 821, p. 167…). La dispersion géographique du mot est en elle-même un indice extrêmement fort en faveur d’une origine locale.

                                On soulignera aussi que le terme présente, de manière généralisée, un trait morphologique tout à fait remarquable pour un nominal berbère : l’absence de la voyelle initiale (a-). Or, cette caractéristique, sauf dans les cas d’emprunts non intégrés, est un indice net d’archaïsme, propre à quelques nominaux référant à des réalités non-dénombrables, nonsegmentables (Chaker 1995).

                                Un autre indice de l’appartenance du mot au fond lexical berbère réside dans le fait qu’il n’est pas isolé et s’intègre dans un champ lexical bien précis et très stable dans tout le domaine du berbère Nord, où l’on relève partout deux mots apparentés : - aseksut (a-seksu-t) : "couscoussier" ; au plan de sa morphologie, le nom de cet ustensile culinaire à une forme parfaitement berbère et porte un suffixe –t, indice très net, là aussi, d’une formation ancienne. - berkukes (nominal) et son féminin, taberkukest : "couscous à gros grains" ; ainsi que le verbe berkukes : "être en gros grains".

                                La seconde forme est évidemment à analyser comme un composé expressif à préfixe ber-, à valeur augmentative, parfaitement bien établi (Cf. Chaker 1972-73) ; le thème se décompose donc en ber-kukes. Le composant kukes est, sans aucun doute possible, une forme expressive à redoublement de la première radicale (Chaker 1972-73). Ce qui permet de poser une racine *KS qui pourrait être à l’origine de tous ces lexèmes.

                                Cette racine est d’ailleurs confirmée par les formes sahariennes keskesu qui doivent s’analyser comme des formations expressives à redoublement complet sur une base bilitère *KS, dont la réalité est étayée l’existence à Ghadames (Lanfry 1973, n° 821, p. 167) d’un verbe dérivé par préfixe, skeskes, "rouler le couscous" (= s-keskes).

                                Sous réserve d’une vérification lexicographiques plus poussée, la racine *KS ne semble pas avoir, en synchronie, de représentation immédiate. Elle n’apparaît que sous ses formes dérivées expressives, à redoublement partiel ou total (KS > ksks ; *KS > kukes ; *KS > sksu).
                                La dernière forme, la plus largement attestée à travers le nom même du couscous, pourrait en fait être un dérivé à préfixe (factitif/instrumental) s- sur la base *KS ; seksu, s’analysant alors en s-ksu.

                                J’ai personnellement relevé en kabyle un adjectif imkeskes, "bien roulé, bien formé" (non attesté dans les dictionnaires existants), qui pourrait permettre d’attribuer à cette racine *KS une signification du type "bien formé", "arrondi"…

                                Le seul point obscur reste donc la morphologie précise de seksu, mais tout un faisceau d’indices et de données confirment la thèse de l’origine locale, ancienne et berbère du mot couscous.

                                ***

                                Bibliographie

                                - CHAKER Salem : : « Dérivés de manière en kabyle », Comptes rendus du GLECS, XVII, (1972-73), p. 81-96. - CHAKER Salem : : Textes en linguistique berbère, Paris, Editions du CNRS, 1984 (notamment chap. 10). - CHAKER Salem : Linguistique berbère. Etudes de syntaxe et de diachronie, Paris/Louvain, Peeters, 1995 (notamment chap. 4) - DALLET Jean.-Marie : Dictionnaire kabyle-française, Paris, SELAF, 1982. - DESTAING Edmond : Vocabulaire français-berbère, Paris, Leroux, 1938. - FOUCAULD Charles de : Dictionnaire touareg-français, Paris, Imprimerie Nationale, 195052 - LAOUST Emile : Mots et choses berbères, 1920. - LANFRY Jacques : Ghadames ; II. Glossaire, Fort-National, FDB, 1973

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