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Les intolérables insultes racistes contre Miss Algérie 2019

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  • Avec la justice, il faut la preuve comme par exemple la vidéo sonore. Très souvent le racisme est anonyme, comme en France par exemple, car il y a la peur de la justice. En France les fachos de l'extrême droite misent sur la dédiabolisation en masquant leur naturel et en cherchant de faux prétextes.
    La vidéo sonore flagrant délit est la meilleure arme comme celle montrant des gilets jaunes insultés une femme noire en voiture à un rond point ou bien celle montrant des mères avec enfants agitant des bananes au passage de la ministre Christiane Taubira.

    Mais en Algérie, s'il y a la preuve d'insultes racistes non anonyme avec vidéo par exemple, est ce que la justice fera son boulot si plainte? Molker a dit non.

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    • Source: El Watan
      La Constitution algérienne ne souffre d’aucune ambiguïté sur le sujet. Elle condamne toutes les formes de discrimination sans exception. L’article 298 bis du code pénal, adopté le 26 juin 2001, précise : «Toute injure commise envers une ou plusieurs personnes qui appartiennent à un groupe ethnique ou philosophique, ou à une religion déterminée est punie d’un emprisonnement de 5 jours à 6 mois et d’une amende de 5000 à 50 000 DA ou à l’une de ces deux peines.» La loi est donc très claire. Qu’en est-il de la pratique ? Me Miloud Brahimi affirme que des condamnations pour racisme et antisémitisme ont été prononcées, mais elles sont rares et ont été peu médiatisées.

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      • Wendy hélo!

        C'est bon de savoir que la constitution criminalise le racisme ,mais c'est pas du tout médiatisé ,on a l'impression qu'il y a un vide juridique .
        Il faut le dire ,le racisme ordinaire s'exprime plutôt librement ......
        L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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        • @Molker

          Il me semble que tu confonds une certaine "xénophobie" latente avec du "racisme" à proprement parler.

          Globalement, dans notre société on ne nous apprends pas assez a modérer notre expression à réguler notre discours, ce qui fait que la violence dans le verbe constitue un trait de caractère trop courant. Notre société a aussi hérité d'une structure mentale quasi tribale et d'un esprit régionaliste prononcé et pour cela l'étranger (de manière générale, y compris à l'intérieur des frontières nationales) est perçu négativement. Mais, il y'a aussi l'élément temporisateur dans ce domaine qu'est la culture musulmane ce qui fait que parler de "racisme" ne me semble pas vraiment adéquat, et encore moins au degrés que tu décris.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • Qu'on le veuille ou non c'est une forme de racisme.

            Dans ce cas précis le racisme algerien englobe, la haine et les insultes

            Le racisme dont on parle existe en Algérie envers les noires algériens, pire envers les noirs africains.
            Ses détracteurs n’acceptent pas la Miss Algérie car elle n'est pas blanche. Je trouve cela abdominale envers une belle algérienne.

            Khadidja Benhamou, Miss Algérie 2019:
            Je ne regarde pas les réseaux sociaux. Que Dieu montre le chemin à ceux qui me critiquent et préserve ceux qui m’encouragent
            Le traité de Fès, nommé traité conclu entre la France et le Maroc le 30 mars 1912, pour l'organisation du protectorat français dans l'Empire chérifien,

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            • @Eviasra
              je peux rivaliser avec Messi en Football, DiCaprio au Cinéma mais en aucun je peux tenir tête à "doc" en Douwara, il est indétrônable, je ne peux gagner le concours de mister douwara ..

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              • soit qu on dise qu elle est jolie ou "moche", ç est un trait caractéristique au physique, vu par nous de façon subjective mais dire qu elle ressemble à un chimpanzé , c est clairement raciste!!

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                • LepointAfrique.fr 12 01 2019

                  "Ce que nous dit la polémique autour de Miss Algérie

                  SOCIÉTÉ. Au-delà du racisme sous-jacent, la réaction de certains Algériens à l'élection de Khadidja Benhamou révèle combien la diversité et la complexité même de la société algérienne peuvent être mal maîtrisées.

                  PAR HADJER GUENANFA, À ALGER

                  Tout est donc parti de l'élection de Miss Algérie le 4 janvier dernier. Il s'est trouvé que l'élue, Khadidja Benhamou, est originaire d'une ville du sud algérien, Adrar. Âgée de 19 ans, elle a la peau foncée et les cheveux noirs bouclés : des signes évidents de présence parmi ses ascendants de personnes d'origine subsaharienne. Il n'en reste pas moins que Khadija Benhamou est bien algérienne. Comme les autres Algériens, elle porte les caractéristiques de sa région d'origine à part que les siennes se voient plus facilement sur son physique. Il n'en a cependant pas fallu plus pour que son titre de Miss Algérie déchaîne des commentaires peu amènes, notamment sur les réseaux sociaux. « Didier Drogba, arrête de faire le con ! » dit cet internaute. « Je fais un cauchemar ou c'est la réalité ? C'est elle Miss Algérie 2019 ? » s'interroge cet autre. De quoi donner le ton à une affaire qui a attiré l'attention, en Algérie et ailleurs dans le monde, sur le rapport des Algériens avec la composante noire de la population.

                  Le vécu de Salima, maman d'un enfant noir

                  Salima s'est réinstallée dans le pays depuis quelques années avec un enfant de six ans, Adem. Et les premières semaines à l'école de son garçon n'ont pas été évidentes à vivre en raison notamment d'allusions fréquentes de ses camarades à la couleur de sa peau. « Des camarades l'appelaient kahlouche », dit Salima qui explique que son fils lui a demandé ce que cela signifiait exactement. Et de constater aussi que des voisins décourageaient leurs enfants de jouer avec lui. « Certes, Adem a une très forte personnalité malgré son jeune âge, mais il ne comprenait pas. Il se demandait naturellement pourquoi il n'avait pas la même couleur de peau que ses cousins. En fait, c'est seulement un enfant », relate cette jeune maman.

                  Attention à l'amalgame

                  Cela dit, la question est complexe et mérite beaucoup de mesure. Ainsi, parmi les détracteurs de la nouvelle Miss Algérie, certains dénoncent un « amalgame ».« Je ne vous dirai pas qu'il n'y a pas du tout de racisme. Moi, j'ai critiqué Khadidja Benhamou sans l'insulter. Je ne suis pas pour autant raciste ! Je n'ai pas aimé cette candidate et ce n'est pas à cause de sa couleur de peau que je vais m'empêcher de le dire. Il y a un grand amalgame », estime Nadjat, une jeune entrepreneuse de 31 ans qui vit à Alger. « J'ai suivi les réactions sur les réseaux sociaux. Il y avait quelques conneries comme d'habitude. Mais tous les commentaires n'étaient pas racistes. Je ne comprends pas ce buzz », ajoute la jeune femme qui rappelle les moqueries dont a fait l'objet Miss Algérie 2018. « On l'avait traité de tous les noms. Elle n'avait pourtant pas la peau foncée », dit-elle.

                  Un signe de la persévérance des intégristes

                  Quant à Cherifa Kheddar, une militante féministe, elle y voit l'œuvre de personnes « intégristes ». « L'année dernière, ces gens contestaient l'existence même de ce concours de beauté. Comme leur mobilisation n'a pas donné les résultats escomptés et que le concours n'a pas été annulé, ils se sont attaqués au physique de la personne qui se trouve être, cette fois-ci, une fille du Sud », estime-t-elle. D'ailleurs, poursuit-elle, ce sont les mêmes individus qui se sont acharnés sur Houari Manar décédé récemment lors d'une opération à Alger. Figure du raï en Algérie et de la communauté LGBT, Houari Manar, de son vrai nom Houari Madani, est décédé d'une crise cardiaque dans une clinique privée à Alger où il devait subir une opération de chirurgie esthétique. « Personne ne se gêne pour donner des avis religieux sur ce genre de sujets. Après le décès de Houari Manar, certains se demandaient s'il devait être lavé [avant l'enterrement, NDLR] par un homme ou par une femme. Vous imaginez jusqu'où ils peuvent aller ? D'autres estimaient qu'il ne fallait pas tenir la prière funéraire le concernant », regrette Cherifa Kheddar.

                  Un problème de tolérance et de conscience de sa diversité ?

                  Dans sa chronique sur El Watan, Chawki Amari résume ainsi les dernières polémiques : « Il y a des destins peu communs, souvent associés par un fait d'armes et rassemblés par l'actualité, les réseaux sociaux ou la rumeur. Adlène Mellah, journaliste, est en prison et son état de santé se dégrade. Khadija Benhamou est Miss Algérie, mais on se moque d'elle parce qu'on trouve qu'elle ressemble à un acteur américain. Houari Manar, chanteur de raï, vient de mourir mais on l'insulte encore. » « Le premier est un homme, la deuxième une femme et le troisième entre les deux, ce qui lui a valu une bonne dose de haine, lui qui a revendiqué ouvertement son homosexualité. Ce qui ne les rapproche pas, à part cette logique du groupe contre l'individu, dans une société où tout le monde doit être un homme, même les femmes », ajoute-t-il.

                  Pour Nacer Djabi, les violentes réactions enregistrées après l'élection de Miss Algérie, comme à la suite du décès de Houari Manar, mettent la lumière sur un problème de « diversité » au sein de la société. « Les Algériens ne se connaissent pas assez et, donc, ils ne s'aiment pas parfois. L'Algérien ne vit pas dans les grandes villes cosmopolites. Il vit encore comme dans un « village » d'où parfois il ne sort jamais. Il ne se déplace même pas vers les autres villes du pays », explique le sociologue qui cite l'exemple des entreprises privées. « Prenez le cas de certaines sociétés privées en Algérie. Il suffit de demander à l'agent de sécurité la ville d'où il est originaire pour savoir d'où viennent le patron et tous ses employés », avance-t-il.

                  « Les Algériens pas plus racistes que d'autres »

                  Nacer Djabi ne nie pas l'existence de racisme au sein de la société. « Sauf que la société algérienne n'est pas plus raciste que d'autres sociétés à travers le monde », assure-t-il malgré les commentaires parfois haineux que l'on trouve sur les réseaux sociaux à l'occasion d'une polémique. « Sous couvert de l'anonymat, les internautes se lâchent et disent n'importe quoi. C'est le cas sur Facebook par exemple qui n'est pas représentatif de ce que peut être une société aujourd'hui », assure notre interlocuteur. De quoi relativiser la vraie signification de tous les mots et maux détectés à l'occasion de la polémique autour de Khadija Benhamou plus Miss Algérie que jamais."
                  Dernière modification par panshir, 12 janvier 2019, 18h09.

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                  • faut tourner la page à un moment donné..

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                    • subjective mais dire qu elle ressemble à un chimpanzé , c est clairement raciste!!
                      au fit non, quand on connait le parlé algérien, le fameux dayer ki chadia ou bien chadia est utilisé pour tout le monde et n'a rien avoir avec la couleur de peau.

                      d'ailleurs , la miss n'est pas ce qu'on appelle une personne de couleur, si on se réfère au physique standard algérien.

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