Brahim Laalami à nouveau emprisonné.
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Une forte pensée à tous les prisonniers d'opinion
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Fodil Boumala et Hakim Addad toujours en garde à vue
Nombre de procès de détenus d’opinion sont programmés dans les tribunaux du pays et de lourdes peines ont été prononcées à l’encontre de plusieurs d’entre eux.
Le journaliste Fodil Boumala et le militant Hakim Addad, arrêtés dimanche par des agents en civil à Alger, sont toujours en garde à vue. C’est ce que nous avons appris, hier, auprès de leurs avocats. «Fodil Boumala a été présenté devant le tribunal de Dar El Beïda d’Alger et son dossier a été renvoyé pour un complément d’informations.
De ce fait, sa garde à vue a été prorogée de 24 heures. Il devrait être présenté à nouveau ce mardi (aujourd’hui, ndlr)», explique Me Fetta Sadat, députée du RCD. Hakim Addad, quant à lui, n’a pas été présenté devant le tribunal de Sidi M’hamed. Les avocats, explique Me Mostafa Bouchachi, ont attendu jusqu’à 16h avant d’être informés qu’il sera maintenu en garde à vue.
Selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD), les éléments de la Gendarmerie nationale ont procédé à une perquisition de son domicile à Alger-Centre. Mais, jusqu’à hier, aucun avocat n’était au courant de l’objet de cette nouvelle arrestation qui a ciblé les deux militants et activistes du hirak.
Que leur reproche-t-on ? La réponse sera connue, fort probablement, aujourd’hui. Pour rappel, Fodil Boumala a été incarcéré pendant plusieurs mois pour «atteinte à l’unité nationale» avant d’être relaxé.
Mais contre toute attente, le procureur de la République a fait appel de cette décision et le procès est programmé pour aujourd’hui, 16 juin. Hakim Addad a lui aussi été emprisonné pendant plus de trois mois, avant d’être remis en liberté en attendant la tenue de son procès. Cette nouvelle arrestation intervient dans un contexte caractérisé par la mise en branle d’une campagne de répression visant des militants, des activistes et facebookers.
Profitant de la trêve sanitaire observée par le mouvement populaire depuis le mois de mars dernier, le pouvoir semble vouloir accentuer les arrestations et les emprisonnements. Chaque jour où presque deux à trois activistes du hirak, voire plus, sont arrêtés et placés sous mandat de dépôt dans plusieurs régions du pays. Et cela continue. Hier à Alger, deux activistes du hirak ont été arrêtés par des agents en civil.
Il s’agit, selon le CNLD, de Mustapha Guira, qui a été interpellé devant sa maison à la cité Sorecal de Birkhadem, et Toufik Hellati, interpellé aux alentours du cimetière El Alia. Nombre de procès de détenus d’opinion sont également programmés dans les tribunaux du pays et de lourdes peines ont été prononcées à l’encontre de plusieurs d’entre eux.
A quoi rime cette campagne ? Où sont les mesures d’apaisement évoquées par des acteurs politiques ayant rencontré le président Abdelmadjid Tebboune ces dernières semaines ? Au moment où l’opinion attendait la libération «prochaine» de Karim Tabbou et de Samir Benlarbi, des dizaines d’autres militants risquent de peupler encore les prisons. «Nous sommes dans la logique de répression. Le pouvoir cible directement le mouvement populaire», estime Fetta Sadat.
C’est ce que pense aussi Mostafa Bouchachi. «En principe, le pouvoir qui souffre d’illégitimité doit s’ouvrir pour tenter d’apaiser les esprits et calmer le jeu. Mais là, on assiste à une véritable chasse à l’homme inexplicable. Ce qui laisse penser que le pouvoir veut profiter de cette situation pour mater le hirak», regrette-t-il.
El Watan"Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
Socrate.
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une forte pensée à Amira Bouraoui et à tout les détenus d'opinion et à leurs proches
petit hommage de mon papounet ^^
Monsieur le juge
soyez bien conscient que Madame Amira Bouraoui ne s'adonne qu'au trafic des mots , elle n a rien volé , rien vendu ni drogue , ni biens vacants , elle n'a blessé ni tué personne.
affamée de son pays , comme nous tous , elle enterre sa déception quotidienne dans des mots
Monsieur le juge , Madame Bouraoui est comme le vent
et il n est pas possible d'emprisonner la rébellion du vent
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Mes hommmages à ton papa Thalwith
Il s'exprime bien!!
Tu as de qui tenir
Karim tabou avait bien appris le texte! ça m'a fait bizarre de l'entendre dire 'condamné'...“Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”
Nazim Hikmet
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Moi, la Démocratie
Ces hommes qui marchent, maman,
Ne me donnent que du slogan,
Je fais face à un pouvoir à la dérive
Qui fait tout pour qu’il survive.
Il ne s’excuse, ni ne se repent,
Pour gagner du temps,
Il veut un pont
Qui le connecte à l’autre rive.
La faille qu’il s’est créée avec le citoyen
A pris les dimensions d’un grand ravin,
Je suis sûr qu’il lui est vain
De penser au scrutin.
Après tant de couleuvres avalées,
Il vous invite à voter,
Après toute honte bue
Dans un pétrole mal investi,
Après tant de bobards
Qui vous font perdre espoir,
Tâchez de garder en souvenir,
Le cachir en gage d’avenir.
Sa soif du pouvoir
Vous met sur la fausse route,
Doté d’un malin vouloir
Qu’il cache de son beau ramage,
Ça coutera plus d’un fromage
A toute personne qui l’écoute.
« Chers algériens, chères algériennes
Je ne vous demande pas la lune,
J’ai récité l’oraison de Boumediene
Et, maintenant, vous m’en devez une. »
« C’est mon rêve de tout instant… »
…Et Ainsi murmura le président.
Rachid .C
Le hirak en poésiedz(0000/1111)dz
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