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L'immeuble confiné - العمارة المحجورة : feuilleton ramadanesque de FA
Une petite tentative que j'ai postée hier puis supprimée. J'espère qu'elle ne soit pas comparée à celle de Benam qui est d'un autre calibre.
Je ne l'ai pas relue. Il doit y avoir beaucoup d'erreurs. Soyez donc indulgents!
Titre à trouver plus tard
Il est 15 heures en plein mois de Ramadan. Habituellement, le mois sacré des musulmans est un mois mort. Cette année, il l’est doublement à cause du confinement : un double meurtre en un !
Juste un étage au-dessus de l’appartement du jeune pêcheur, vivait Nawel, une personne bien agréable à voir et à croiser chaque matin (Elli t’hab tessebah 3lihoum). Le genre de quadragénaires coquettes sans que cela soit too much, sportives à laisser deviner un corps de rêve sous ses robes légères et un peu folle sous ses airs d’intello dissimulées sous des fines lunettes de vue.
Ce premier jour de Ramadan, elle décida de rendre utile sa journée. Elle se dressa tel le monument aux martyrs au centre de son séjour et prépara un espace pour elle, rien que pour elle. C’est comme si elle voulait échapper à son existence qu’elle trouvait déplorable. Elle n’était pas grande mais elle imposait par son charisme. Elle dégageait quelque chose que son entourage a du mal à expliquer que seuls les hommes es sciences des femmes avaient théorisés. Elle prit une toile et la tendait sur son porte-toile en bois d’ormes massif huilé. Puis, elle prépara minutieusement sa palette de couleurs et se mis à dessiner.
Pendant ce temps, son mari, un enfant gâté plein de manies, dormait profondément dans la chambre d’amis. Il est certainement fatigué d’une longue soirée passée à ne rien faire…ou presque. Nabil était le fils unique d’une mère qui avait épousé le veuvage à sa sortie d’adolescence. Elle n’a connu d’autres hommes à part son défunt mari que son fils. Elle l’a choyé comme un petit prince à qui on pouvait rien refuser.
Lassée des habitudes de son mari pendant le confinement, Nawel mit la musique à fond, une chanson de Cheb Bello « Maniche kima bekri » qui réveille les morts parmi les vivants ! (Tnewedh el mouta bin el howata comme on dit chez nous Lol).
Nabil se réveille aussitôt le vacarme a agressé son ouïe fragile.
- Hé. Ça ne va pas ?
- Non. Je suis bien. Regarde-toi plutôt. Ramdan Ramdan et toi raqed’li hetta lel 4 ta3 la3chiya
- Et oumba3d. Wech dakhlek ?
- Dakhelni. Rouh kach ma taqdhi l’na. N’har elewell ta3 Ramdan ou habba besla ma tes3a fe eddar.
Soudainement, Nabil se rappelle dans un mélange de tristesse et de dépit, la promesse qu’il l’a faite à sa femme de ne plus la contrarier pendant le confinement. Il se calme et avant qu’il reprenne ses esprits il marche d’un pas lent pour s’affaisser sur leur son canapé d’angle plongé dans la pénombre du salon.
Il lui répondit en murmurant d’un ton à peine audible : Oui, je vais me reposer un peu avant d’aller faire les courses.
Nawel, se sachant sur le point de gagner par KO, elle voulu l’attaquer dans ses derniers retranchements mais elle se tut un moment puis reprendra sa tâche.
Il se retourne vers la toile que Nawel avait entamée et, en prenant fièrement la pose de Priape, lui lance avec ses sempiternelles moqueries grivoises :
- Qui est-ce ? Si c’est moi, tu devrais remettre tes lunettes !
- Oh non. C’est celui qui va, bientôt, te remplacer !
Il lui rétorque avec un regard menaçant : Nanak !
- Et il rajoute : moi, aussi je vais me mettre à écrire des livres et devenir célèbre
- Il faut que tu commences par en lire un d’abord
Se trouvant sans défense face à cette énième réplique, il s’était résigné de mauvaise grâce de quitter l’arène déçu et vexé, allant jusqu’à lui laisser un vent de l’Est en guise d’un dernier baroud d’honneur.
Bravo Nessy, ton personnage est obsédant, mais je sens que Vaness est obsédée et habitée par Samar. Il est vrais que chacun son obsession, puisque certains sont obsédés par les poireaux, d'autres par la sieste, d'autre encore par la cuisine, ...
Tu en as de l'imagination.
Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation : L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann
inchaAllah
moi non khatini je n'ai pas la plume narrative et puis moi et l'orthographe ça fait deux
mais ca va on en a des belles plumes dans le coin on va être gâtés
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