Qui t'a dit que rien n'a été fait?
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La montée des violences en France est trop importante pour se contenter de déclarations indignées
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Nous ne sommes plus dans une simple délinquance qui touche en moyenne tous les pays, mais dans un phénomène d'ultra-violence qui concerne les descendants des immigrés originaires du Maghreb et de l'Afrique.la délinquance a une histoire en france et elle remonte à bien avant l'arrivée de l'émigration maghrébine et africaine .
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Non,il n'y pas d'ultra violence, va voir ce qui se passe au brésil ou aux states et la tu auras une autre vision des choses,il ya de la délinquance et un abandon des cités au bizness de la drogue .ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)
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Pas besoin de chercher une vidéo en particulier.tu aurais une vidéo ou on entends clairement ces propos
A chaque émeute, pour n'importe quelle prétexte, (football, fêtes nationales etc..) il y a des vidéos de ce genre.
Ces insultes anti-françaises sont même taguées sur des murs au cas où certains seraient sourds.
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Il n'y a pas d'ultra-violence ? Pourquoi comparer avec d'autres pays qui ont toujours eu une culture de violence.Non,il n'y pas d'ultra violence
Ce qui n'était pas le cas en France, il y a quelques dizaines d'années.
Lorsque des dizaines de milliers de voitures sont incendiées, ainsi que des bâtiments publics ainsi que les pompiers bien souvent attirés dans des embuscades, les agressions violentes pour des motifs futiles qui se traduisent par des décès ou des blessures graves, et que l'on appelle pudiquement des violences gratuites et qui sont plutôt des attaques haineuses contre des Français d'origine européenne.
Ces faits divers étaient extrêmements rares avant l'immigration massive en provenance du Maghreb et de l'Afrique.
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Ali, c'est quoi la source de ton article?
T'as trouvé des théories opinions qui rejoignent les tiennes.
Certains veulent nous faire découvrir la délinquance qui existe depuis des décennies. Le policer assassiné au Mans cet été a été vite oublié contrairement à une gendarme. Cela dépend du profil de l'auteur du crime.
Actuellement la chasse au faits divers en fonction des noms faciès des auteurs en France et pays frontaliers est à son maximum. Et en plus de nombreux faux témoignages comme l'affaire "Augustin" à Lyon. La campagne électorale 2022 a bien commencé. Les thèmes insécurité, immigration,.... couleur de peaux des délinquants français considérés comme étrangers, sont incontournables. Cela n'a pas changé depuis le début de la crise économique 1973 avec l'arrivée de l'extrême droite très utile pour le second tour aux présidentielles.
Comme avant 39-45, crise économique et victimisation, c'était les migrants polonais espagnols italiens et français juifs qui étaient montrés du doit comme responsables de la hausse des faits divers parait-il. La haine était bien affiché. En 2020 c'est kif kif mais la haine est très masquée derrières de faux prétextes de l'insécurité faits divers qui ont toujours existé. Quand les auteurs sont gaulois seul ou en groupe, les psys et pseudos experts ne débarquent pas, aucune allusion à l'origine culturelle. Il suffit de revoir toutes les archives faits divers. Il faut faire un tour aux Etats-Unis pour mieux comprendre la violence, seul, en groupes ou bandes. Certains montrés du doigt sont noirs chrétiens nés et formés aux Etats-Unis. La France a un décalage de 30 ans.
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les blousons noirs ,années 50',60' ca te dis quelque chose ? les mêmes barres HLM ,les mêmes dégaines ,la même délinquance, on peut remonter encore plus loin dans le temps..Il n'y a pas d'ultra-violence ? Pourquoi comparer avec d'autres pays qui ont toujours eu une culture de violence.
Ce qui n'était pas le cas en France, il y a quelques dizaines d'années.
Dernière modification par xenon, 27 août 2020, 22h26.ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)
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Oui, il y avait cette délinquance et la pègre de ces années là, mais cela n'a rien à voir avec les violences gratuites auxquelles nous assistons depuis quelques temps.les blousons noirs ,années 50',60' ca te dis quelque chose ? on peut remonter encore plus loin dans le temps..
Jamais le nombre de gendarmes et de policiers blessés en service n'avait été aussi élevé.
Dans les années que vous citez, l'intervention de quelques gendarmes ou de policiers suffisaient à calmer des délinquants.
Maintenant vos "jeunes" font preuve d'une violence extrême à leur encontre et appellent même à l'émeute pour échapper à une arrestation.
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Ah bon ? et ben lis ça et c'est un spécialiste qui en parle :
« Les rixes entre bandes étaient bien plus nombreuses il y a 10 ans »
ENTRETIEN. Spécialiste de la délinquance juvénile, Laurent Mucchielli analyse l'histoire des bandes de jeunes. Et déplore les gesticulations politiques. Par Louis Chahuneau
Ces derniers jours, trois jeunes sont morts dans des rixes en région parisienne. Il y a d'abord eu Aboubakar, un jeune de Bagnolet de 13 ans qui a succombé à ses blessures à l'hôpital après avoir pris part à une rixe aux Lilas (Seine-Saint-Denis). Il a été frappé à coups de barre de fer, ce qui a provoqué un œdème pulmonaire qui lui a été fatal. À la suite de cette bagarre, quatre adolescents âgés de 15 à 16 ans ont été interpellés et mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » et « attroupement armé ». Deux autres adolescents sont décédés dans la nuit du 23 au 24 octobre, dans des conditions similaires. Le premier avait 17 ans, est mort après une rixe entre bandes dans le 20e arrondissement de Paris, à proximité de Bagnolet, à la suite d'une rixe entre bandes. Selon Le Parisien, des lames de couteaux, des battes de base-ball, des barres de fer et d'autres armes ont été retrouvées par la police sur le lieu du crime. Quelques heures plus tôt, Fodie, un adolescent de 17 ans, était assassiné près de la gare RER de Sarcelles (Val-d'Oise), après avoir été frappé à la tête avec un bâton.
En 2017, le ministère de l'Intérieur a recensé 218 rixes. Un chiffre élevé, mais à relativiser selon le sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherche au CNRS au laboratoire méditerranéen de sociologie, et auteur de nombreux ouvrages sur les homicides, la banlieue ou les politiques sécuritaires. En 2007, il a notamment coécrit un essai avec le sociologue Marwan Mohammed : Les Bandes de jeunes : des « blousons noirs » à nos jours (Éd. La Découverte). Pour lui, cette actualité, bien qu'anxiogène, n'a rien de nouveau. Le sentiment d'insécurité serait d'ailleurs plutôt paradoxal, puisque les rixes entre bandes ont tendance à se faire plus rares sur le long terme. Entretien.
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Le Point : Trois jeunes sont morts dans des rixes en région parisienne, ces deux dernières semaines. Y a-t-il une banalisation de la violence chez les jeunes ?
Laurent Mucchielli : Je ne pense pas, cela n'a, hélas, rien de nouveau. Quand j'ai commencé à travailler sur la délinquance des jeunes à la fin des années 1990, c'était déjà ce qu'on disait dès que survenait une série de faits divers violents. En analysant l'histoire du phénomène, je me suis vite aperçu que les idées de banalisation et d'augmentation de la violence chez les jeunes étaient beaucoup plus anciennes. Elles alimentent depuis très longtemps la presse ainsi que les discours politiques. La bonne question serait donc plutôt : pourquoi est-ce que cela ne s'arrête jamais ? Ce qui conduirait à analyser vraiment les phénomènes plutôt que de simplement s'indigner. Quant au comptage des rixes entre bandes, il était nettement supérieur il y a 10 ans : jusqu'à 400 rixes de ce type comptabilisées en 2010.
Lire aussi Laurent Mucchielli : « Il n'y a pas d'explosion de la violence »
En 2010, vous avez publié un essai intitulé L'Invention de la violence. Qu'entendez-vous par ce titre ?
C'est le titre choisi par l'éditeur. Moi je l'avais appelé La Fabrique de la violence. C'est une analyse sociohistorique qui démontre que, contrairement aux idées reçues, nous vivons dans une société de moins en moins violente, mais qui ne supporte plus la violence et donc la dénonce davantage. En réalité, le discours sur « c'était mieux avant » est une sottise. Avant, c'était encore pire. Cela n'enlève rien aux problèmes du présent. Mais ça évite de raconter n'importe quoi.
« Dans les années 1960, même si on n'avait pas de diplôme, on trouvait du boulot à l'usine. Résultat, la période de la jeunesse passait plus vite. »
La violence avec les bandes de « blousons noirs » dans les années 1960 était-elle la même qu'aujourd'hui ?
Les bandes étaient nombreuses et violentes au temps des « blousons noirs ». On se battait autant, sinon bien plus, entre bandes de villes, de villages ou de quartiers, et pour des raisons largement similaires. La grande différence, c'est le poids de la double exclusion scolaire et professionnelle : l'échec scolaire suivi de la perspective du chômage. Dans les années 1960, même si on n'avait pas de diplôme, on trouvait du boulot à l'usine. Résultat, la période de la jeunesse passait plus vite. À l'heure où l'on s'inquiète volontiers d'un rajeunissement de la délinquance, j'ai suggéré depuis longtemps déjà que l'on assiste bien plus sûrement à un vieillissement de la délinquance. Autrement dit, la sortie de la délinquance est plus longue et plus difficile qu'avant.ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)
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Quelles sont les raisons qui peuvent pousser deux bandes à s'affronter ?
Cela dépend des cas. Il peut y avoir des enjeux économiques, comme le contrôle de points de revente de drogues. Mais il y a surtout des enjeux de territoire et de réputation, et des recherches de démonstration de force chez des jeunes en mal d'affirmation de leur virilité personnelle, ou de leur place dans la hiérarchie du groupe. Cela peut aussi être des phénomènes ponctuels comme des cycles de vengeance plus longs. Ou des conflits inopinés entre individus qui vont ensuite chercher de l'aide chez leurs copains, comme il peut exister des conflits à dimension plus collective dès le départ. C'est le cas des affrontements entre bandes de quartiers ou de villes limitrophes, qui sont tout sauf nouveaux, que ce soit en ville ou jadis dans les campagnes. Certains fantasment aujourd'hui sur les belles et douces campagnes d'autrefois, au prix d'une ignorance confondante. Dans un monde qui était régi par de très puissants codes d'honneur et où les gens étaient souvent armés, la violence était au contraire endémique dans les campagnes françaises de l'Ancien Régime.
Quels éléments socio-économiques peuvent précipiter un jeune dans la rue ?
Comme l'a montré le sociologue Marwan Mohammed (dans La Formation des bandes, PUF, 2011), les bandes sont essentiellement composées de jeunes hommes âgés de 13 à 25 ans qui habitent des quartiers pauvres, sont issus de familles en difficultés, et sont en échec scolaire. La bande offre à ce type de jeune un espace pour exister, s'affirmer, s'amuser, se venger en quelque sorte de ses échecs (en particulier l'échec scolaire) et échapper à une mort sociale annoncée.
« Statistiquement, le facteur numéro un est l'échec scolaire »
Les rixes entre bandes pour des territoires ont-elles un lien avec la densité de certains quartiers et de la difficulté du vivre ensemble dans les ensembles HLM ?
La bande est avant tout composée de jeunes qui se connaissent bien parce qu'ils ont grandi ensemble. Elle est donc à l'image des quartiers où ils vivent et des établissements scolaires qu'ils ont fréquentés. Il est surprenant que ceux qui parlent de « bandes ethniques » présupposent que les jeunes se sélectionnent en fonction d'une origine ou d'une couleur de peau. Ou bien peut-être projettent-ils leur propre racisme sur les autres. La réalité est plus simple. Plus nous fabriquons des « quartiers-ghettos » et des « écoles-ghettos », plus nous avons des « bandes-ghettos ».
Il y a un mois, Valérie Pecresse expliquait sur RTL souhaiter un « doublement des peines pour les crimes commis dans les quartiers les plus criminogènes »...
Les politiciens réagissent toujours de la même manière : posture d'indignation morale, annonce de renforts policiers et annonce de durcissement des sanctions dans une prochaine loi. Ces lois qu'on empile les unes après les autres au fil des gouvernements ne changent rien à la réalité, à part allonger certaines peines de prison. Le problème est ailleurs, dans la force des inégalités sociales et spatiales, et dans la force des mécanismes d'exclusion sociale par l'échec. C'est ce que nous avons montré avec mon équipe dans l'étude du parcours de plus de 500 jeunes condamnés par la justice à Marseille : le facteur numéro un statistiquement est l'échec scolaire. Tant qu'on ne fera rien de vraiment significatif à ce niveau, la situation ne changera pas.
ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)
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On n'est pas dans le même registre.
Votre article concerne les rixes entre bandes ethniques.
Mon article concerne les agressions violentes sans motif (gratuites) contre des citoyens lambdas.
Où le moindre prétexte est l'occasion d'un déchainement de violence.
Quant à vos fameux blousons noirs, c'était plutôt folklorique et l'on était loin du niveau de violence actuel de vos "jeunes".
La petite délinquance est répandue dans ce milieu, sans être généralisée. Mais afin de choquer, les blousons noirs (qui se nomment eux-mêmes « loulous ») affectent de jouer les durs et de parler des argots empruntés au monde des truands.Dernière modification par alibigoud, 27 août 2020, 22h59.
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Vos fameux "blousons noirs" ne constituaient pas un phénomène d'insécurité publique.Merci Xenon pour un exemple "les blousons noirs" que je ne connaissais pas. Je sais qu'il y a un tas d'autres exemple pour celui qui veut bien chercher. Ali doit en connaître des tas s'il ne fait pas le tri.
Dans les années 60, j'ai vécu dans une ville de 50 000 habitants et dans une autre de 200 000 habitants, et je ne les ai jamais rencontré, ce qui indique bien un phénomène tout à fait marginal.
Dans la ville de 50 000 habitants, en 1963, il y avait la "bande à Cassou".
Ces "blousons noirs" d'opérette ont voulu jouer les durs en agressant trois parachutistes en uniforme à la descente du train.
Le lendemain, en accord avec la police, les parachutistes des deux régiments de la ville ont fait un raid dans leur cité. Après, on n'a plus jamais entendu parler de cette bande de rigolos.
Rien à voir donc avec vos "jeunes" haineux et hyper-violents que vous tentez désespérément de défendre, en allant pêcher des petits délinquants des années 50 et 60.
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Ali,
Comme aux Etats-Unis, la France suit avec 30 ans de décalage. Les causes sont socio-économiques. Il faut bien rajouter qu'aux Etats-Unis, il y a le port d'armes. Si c'était le cas en France il y aurait la même culture de violence à l'arme à feu comme aux Etats-Unis.
Personne ne défend des délinquants ou criminels que tu nommes "haineux". Ces derniers sont poursuivis et condamnés. Ce n'est parce que le criminel s'en est pris à une personne de couleur différente de la sienne qu'il faut en déduire à un acte raciste: racisme anti blanc que tu sous entends très souvent. C'est la justice qui conclura au mobile raciste ou autre, dans tous les sens.
Il s'agit surtout de dénoncer l'instrumentalisation politique des faits divers triés en fonction de la couleur de la peau origine culturelle géographique des mis en cause, de la part de l'extrême droite et de certains politiciens de droite qui prêchent la peur, en reprenant de nombreux faux témoignages, juste pour la campagne électorale, alors que la violence insécurité a toujours existé voir bien pire.
N'oublie pas la nouveauté internet et la forte présence des fachos dans les réseaux sociaux pour trier les faits divers à médiatiser, la grande chasse aux noms jusque dans les pays frontaliers. C'est ça la nouveauté et non l'insécurité. Il y a plusieurs pseudos médias en ligne d'extrême droite qui trient les faits divers et les diffusent sur internet. En plus des lecteurs fachos il y a les autres qui tombent dans le piège et à la longue il en ressort comme un thème favori avec l'illusion de la montée de la violence insécurité. Cette manipulation des faits divers, prêcher la peur, est bien préméditée par l'extrême droite, par le fhaine et cie. C'est très facile de trier les faits divers et rajouter des mensonges. Pour cela certains sont très médiatisés dès que l'auteur d'une agression est noir ou bronzé ou migrant africain ou asiatique Ceux infiltrés dans la police aident pour le tri. L'extrême droite dirige les débats pour les campagnes électorales en trompant un maximum de français naïfs. Les médias tv non stop suivent pour le tri.
Il faut imaginer si d'autres font de même en triant les faits divers violents pour montrer du doigt des gaulois ou européens de souche jusqu'aux pays frontaliers. Il suffit d'écrire le nom d'une ville petite moyenne grande sur un moteur de recherche pour avoir des faits divers locaux, y compris ceux de la campagne. C'est très facile. Ici pour l'expérience sur F-A un topic spécial "faits divers" en France, un post pour chacun d'entre eux et sans commentaire.Dernière modification par panshir, 28 août 2020, 12h40.
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