Premier feu vert. L'Assemblée nationale a voté jeudi 8 octobre à une proposition de loi qui permet notamment l'allongement, de 12 à 14 semaines, du délai légal pour recourir à l'avortement. Les débats ont été houleux et 86 députés se sont prononcés pour et 59 contre. Porté par le groupe EDS (Ecologie, démocratie, solidarité), le texte a été débattu sous le feu roulant des critiques de la droite, dans le cadre d'une "niche" réservée à ce groupe politique. Le texte, soutenu par la gauche et le groupe LREM, était considéré comme un sujet "sensible" par le gouvernement, qui s'est borné à s'en remettre à la "sagesse" des députés. C'est désormais au tour du Sénat de l'examiner.
Dès le milieu de journée, l'Assemblée nationale avait voté par 102 voix contre 65 l'article clé qui doit permettre l'allongement du délai légal d'accès à l'IVG de 12 à 14 semaines de grossesse (16 semaines d'aménorrhée). Du fait d'un manque de praticiens et de la fermeture progressive de centres IVG, il s'écoule souvent plusieurs semaines entre le premier rendez-vous et l'intervention. Chaque année, entre 3 000 et 4 000 femmes "hors délai" partiraient avorter à l'étranger, selon un rapport parlementaire publié en 2000.
France info
Dès le milieu de journée, l'Assemblée nationale avait voté par 102 voix contre 65 l'article clé qui doit permettre l'allongement du délai légal d'accès à l'IVG de 12 à 14 semaines de grossesse (16 semaines d'aménorrhée). Du fait d'un manque de praticiens et de la fermeture progressive de centres IVG, il s'écoule souvent plusieurs semaines entre le premier rendez-vous et l'intervention. Chaque année, entre 3 000 et 4 000 femmes "hors délai" partiraient avorter à l'étranger, selon un rapport parlementaire publié en 2000.
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