..................
Annonce
Réduire
Aucune annonce.
Personnages de légendes....
Réduire
X
-
-
On connait Boussadia à Alger!
Je me souvient de Boussadia. Effectivement il ressemble à la photo, c'est un homme noir, qui tape sur un tambour, accompagné de quelques "assistants" avec des sortes de castagnettes! Ils portaient des foulards autour multicolores autour de la tailles, jouaient de la musique et dansaient. Ils fesaient le tour des quartiers, ça fait partie du folklore, ce n'est pas un personnage de légende pour moi!
Les enfants en avaient peur!
On leur donnait des pièces de monnaie, certains jettaient les pièces de leurs balcons!Tu connaitras le bonheur si ton existence s'inscrit dans les limites de la volonté de Dieu.
Commentaire
-
Commentaire
-
Sabah el kheir,
Merci Chevalblanc pour l'explication et Saryta pour le lien,haut en couleur Djeha!
Bachi par chez moi on l'appelle hssan el gayla,il est appellé par les grands à l'heure de la sieste pour que les enfants dorment.
Yazou c'est qui bou chkara?"On est les seuls à croire au père Noël jusqu'à 30 ans"
Manifeste/Shurik'n
Commentaire
-
Mais que serait tharyelt (sorcière en Kabyle) sans Bel3itouch (possible qu'on l'appelle autrement ailleurs en Kabylie) … petit garçon très rusé ... qui joue toujours de mauvais tours a Tharyelt qui désirait par-dessus tout le dévorer
Commentaire
-
Cheynese :
Yazou c'est qui bou chkara?........>>> ce vague souvenir remonte a tres longtemps... je devais avoir 4 ans, ma mere nous interdisait de descendre en bas au portail de la villa de famille, elle disait que si bou chkara me voit a coté de la porte, il m'attraperait, me ferait sortir des troues du portail et me mettrai dans son sac avant de s'enfuir.:22:
Donc la mission de bou chkara était de voler les enfants en les mettant dans son grand sac brun, que j’imaginais sac de patates
Commentaire
-
Gironimoo, bonjour toi
Envoyé par Gironimooserait tharyelt (sorcière en Kabyle)......sans Bel3itouch (possible qu'on l'appelle autrement ailleurs en Kabylie)
- Tharyel = c'est l'ogresse
- Sorcière dans les contes Kabyles ça serai plutôt S'toute
- Bel3tiouch = chez moi c'est Belaâjoudh
Sinon les contes kabyles c'est toute mon enfance, je les connais tous.
Le plus marrant c'était la parade des adultes pour ne pas être sollicités dans la journée par les enfant, ils nous disaient " Il ne faut pas raconter un conte dans la journée car le conteur est condamné a devenir fou" du coup les contes étaient réservés pour le soir.
En Algérie avec mon frère nous adorions les coupures du courant électrique les soirs d'hiver, ma mère se voyait toujours sollicité pour un conte. Il doit bien en profité maintenant qu'il est seul avec elle .
Il y Aâqa yessawalen (le grain magique) qui est d'ailleurs le titre du recueil des contes réalisé par Taous Marguerite Amrouche.
Que de souvenirs.“La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf
Commentaire
-
...................................Dernière modification par chevalblanc, 06 octobre 2007, 11h40.
Commentaire
-
J'ha
Concernant J'ha...
Extrait d'un article du Quotidien d"Oran...
Quotidien Jeudi 27 Octobre 05
Une stratégie pour survivre
Par Lucio Guerrato
Ambassadeur De l’Union Européenne En Algérie
(...)
Mais je suis sûr que vous allez apprécier l’histoire suivante qui appartient à la catégorie de l’arroseur arrosé. Un professeur et un paysan partagent le même compartiment dans un train. Pour tromper l’ennui, ils décident de se poser des devinettes en pariant de l’argent. Mais pour équilibrer les chances, en cas de non-réponse, le professeur donnera 100 dinars au paysan tandis que celui-ci, s’il perd, ne donnera que 50 dinars au professeur. Le paysan commence. «Quel est l’animal qui, lorsqu’il est sur la terre a trois pattes et lorsqu’il s’envole, il n’en a que deux ?» Le professeur réfléchit et, à la fin, il s’avoue battu. Il sort la pièce de 100 dinars et, en la donnant au paysan, il demande en disant: «je ne le sais pas. Mais quel est cet animal ?» Et le paysan, «je ne le sais pas non plus» et il lui rend 50 dinars...
Je sens des frémissements dans l’auditoire. Cette histoire a un parfum de famille. Elle pourrait être bien une de ces histoires arabes dont le protagoniste est Joha ou Guhâ ou Johar. Joha est un condensé de la nature humaine, parfois stupide, parfois rusé, parfois naïf, parfois à l’esprit fin. On retrouve le même personnage au Maroc sous le nom de Zha; en Turquie il s’appelle Nasreddin Hoça, Jahân à Malte, Abu Nuws en Syrie et en Iraq. Mais au-delà du bassin méditerranéen, on le trouve à Madagascar sous le nom de Johay (merci à M. l’ambassadeur de Madagascar qui m’a donné cette information), Gawha dans les pays nubiens, Ben Skiran dans le sud-Sahara, Guhi ou Nasir-Addin en Perse. Et bien évidemment, il existe aussi en Italie: en Sicile on l’appelle Giufa. A Noto, une belle petite ville sicilienne, se tenait il y a quelques années un festival dédié à Giufa auquel participaient des conteurs qui venaient de tout le bassin méditerranéen.
Vous connaissez sûrement des histoires de Joha. J’ai choisi de vous raconter les deux que je préfère parce qu’elles me rappellent beaucoup le travail de certains diplomates.
La première est très courte, foudroyante: Johar, un soir, dîne avec des pommes. Il coupe la première: il y a un gros ver, et il la jette. Il coupe la deuxième, il y a toujours un gros ver et il jette la deuxième pomme. A la troisième, il prend une décision: il éteint la lumière et la mange.
Voilà la deuxième histoire. Johar va à la pêche avec des amis. La tempête se lève et des vagues de plus en plus grosses remplissent d’eau le bateau. Tout le monde prend des récipients et s’efforce de rejeter l’eau à la mer. Sauf Johar. Ses amis crient: «ne reste pas là les mains dans les poches. Fais quelque chose». Johar prend alors un seau, le plonge dans la mer et jette de l’eau à l’intérieur du bateau. Ses amis commencent à crier, «mais qu’est ce que tu fais, imbécile ?» «Je ne fais que suivre les conseils de ma mère qui me répète toujours: en cas de bagarre, mets-toi avec le plus fort».
Je pense que vous n’avez pas besoin que je vous explique le sens profond de ces histoires.
(....)
que si rien on ne lui offrait
un de vos enfants il prendrait
que dans son sac il fourrait¬((P(A)≪1)⇒¬A)
Commentaire
Commentaire