D'abord, il n'y a pas de case correspondant à mon cas !
Que les furomistes me pardonnent si je pollue ce sujet (car ce n'est pas de mes habitudes)
Désolé mon ami... mais de mon temps le bulletin, ça n'existait pas, du moins pas chez nous.
Et d'ailleurs je me demande ce que l'on aurait écrit dans mon bulletin car je vous apprends que selon les instituteurs que j'ai eus:
J'étais un âne (aghyul) et quelque fois aghyul t'maamart (an du village)
On m'a tellement répété que je ne ferai rien de bon que...je n'ai même pas eu mon certificat d'étude au grand désespoir de mes parents!
Mais par contre j'en ai eu des récompense de mes chers instituteurs: Je ne sais pas s'il s'était passé une de mes semaines à l'école ou je n'ai pas eu une raclée!
Et le jour ou l'instituteur m'a cassé le nez, grâce à une gifle à laquelle je voulais échapper en tournant la tête..... Alors mon père a décidé de me sortir de l'école... à onze ou douze ans... et m'envoya garder quelques chèvres...
Mon cher Adhrar et tous ceux qui me lisent vous croirez peut être que j'invente: J'ai encore la cicatrice pour le prouver..
Et puis, vous me direz, comment se fait-il que je me débrouille bien après tant de déboires ?
Et bien voyez-vous, après l'indépendance... et grâce à notre pays... j'ai repris mes études, comme beaucoup d'autres... et combien de mes anciens instituteurs se seraient demandé : Comment cet an a pu se rendre là ou il est rendu...
Bref, Monsieur Adhrhar, merci de m'avoir rappelé ces malheureux souvenirs... que je pense furent monnaie courante pour tous ceux qui sont allés à l'école... avant 1954 !
Cordialement
Avucic.
Envoyé par Adhrhar
Désolé mon ami... mais de mon temps le bulletin, ça n'existait pas, du moins pas chez nous.
Et d'ailleurs je me demande ce que l'on aurait écrit dans mon bulletin car je vous apprends que selon les instituteurs que j'ai eus:
J'étais un âne (aghyul) et quelque fois aghyul t'maamart (an du village)
On m'a tellement répété que je ne ferai rien de bon que...je n'ai même pas eu mon certificat d'étude au grand désespoir de mes parents!
Mais par contre j'en ai eu des récompense de mes chers instituteurs: Je ne sais pas s'il s'était passé une de mes semaines à l'école ou je n'ai pas eu une raclée!
Et le jour ou l'instituteur m'a cassé le nez, grâce à une gifle à laquelle je voulais échapper en tournant la tête..... Alors mon père a décidé de me sortir de l'école... à onze ou douze ans... et m'envoya garder quelques chèvres...
Mon cher Adhrar et tous ceux qui me lisent vous croirez peut être que j'invente: J'ai encore la cicatrice pour le prouver..
Et puis, vous me direz, comment se fait-il que je me débrouille bien après tant de déboires ?
Et bien voyez-vous, après l'indépendance... et grâce à notre pays... j'ai repris mes études, comme beaucoup d'autres... et combien de mes anciens instituteurs se seraient demandé : Comment cet an a pu se rendre là ou il est rendu...
Bref, Monsieur Adhrhar, merci de m'avoir rappelé ces malheureux souvenirs... que je pense furent monnaie courante pour tous ceux qui sont allés à l'école... avant 1954 !
Cordialement
Avucic.
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