Une enseignante du primaire à Chelsea, en Outaouais, a été suspendue en vertu de la Loi 21, qui lui interdit de porter son hijab en classe.
La nouvelle, d’abord rapportée par CTV News mercredi soir, a été confirmée jeudi à divers médias par la commission scolaire Western Quebec School Board. L’enseignante en troisième année a été relevée de son poste vendredi et a été réaffectée à d’autres tâches.
Cette dernière a confié au «Ottawa Citizen» avoir été submergée par une vague d’appui des parents de ses élèves.
«Ils me disent qu’ils m’appuient et qu’ils ne trouvent pas ça juste, et qu’ils ne pensent pas que ça a du sens. [...] Ça me réchauffe le cœur», a affirmé Fatemah Anvari.
«Je sympathise avec quiconque est affecté, quiconque choisit de porter une pièce de vêtement par conviction religieuse, pour son identité ou sa culture. Ce n’est pas un enjeu seulement pour les musulmans; c’est un enjeu humain», a-t-elle poursuivi.
La commission scolaire a indiqué avoir relevé de ses fonctions son enseignante par obligation, et non par choix. «La majorité des Québécois de l’ouest à qui j’ai parlé sont contre la Loi 21. Nous avons fait connaître nos sentiments au gouvernement. [...] Cela dit, le gouvernement a adopté le règlement et c’est une loi maintenant, donc en tant que portion du système d’éducation, c’est notre responsabilité d’appliquer les lois de la province», a expliqué le président par intérim de la commission scolaire, Wayne Daly, à CTV News.
Cette décision a suscité des remous jusqu’à Ottawa, où le chef conservateur a été appelé à commenter.
«Je n’appuie pas les principes de la Loi 21, mais c’est à Québec de décider et je crois que tout le monde doit être respectueux et respecté pendant ces discussions», a dit Erin O’Toole aux journalistes.
journaldequebec.com
La nouvelle, d’abord rapportée par CTV News mercredi soir, a été confirmée jeudi à divers médias par la commission scolaire Western Quebec School Board. L’enseignante en troisième année a été relevée de son poste vendredi et a été réaffectée à d’autres tâches.
Cette dernière a confié au «Ottawa Citizen» avoir été submergée par une vague d’appui des parents de ses élèves.
«Ils me disent qu’ils m’appuient et qu’ils ne trouvent pas ça juste, et qu’ils ne pensent pas que ça a du sens. [...] Ça me réchauffe le cœur», a affirmé Fatemah Anvari.
«Je sympathise avec quiconque est affecté, quiconque choisit de porter une pièce de vêtement par conviction religieuse, pour son identité ou sa culture. Ce n’est pas un enjeu seulement pour les musulmans; c’est un enjeu humain», a-t-elle poursuivi.
La commission scolaire a indiqué avoir relevé de ses fonctions son enseignante par obligation, et non par choix. «La majorité des Québécois de l’ouest à qui j’ai parlé sont contre la Loi 21. Nous avons fait connaître nos sentiments au gouvernement. [...] Cela dit, le gouvernement a adopté le règlement et c’est une loi maintenant, donc en tant que portion du système d’éducation, c’est notre responsabilité d’appliquer les lois de la province», a expliqué le président par intérim de la commission scolaire, Wayne Daly, à CTV News.
Cette décision a suscité des remous jusqu’à Ottawa, où le chef conservateur a été appelé à commenter.
«Je n’appuie pas les principes de la Loi 21, mais c’est à Québec de décider et je crois que tout le monde doit être respectueux et respecté pendant ces discussions», a dit Erin O’Toole aux journalistes.
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