Le Point.
C'est un phénomène vestimentaire qui prend de plus en plus d'ampleur dans les établissements scolaires de l'Hexagone. Comme le révèle une enquête publiée dans L'Opinion, des tenues islamiques se multiplient ces derniers mois dans certains lycées, aussi bien pour les garçons que pour les filles. Les élèves revendiquent le port de leurs abayas (robes traditionnelles noires) et kamis (tuniques musulmanes), tenues qu'ils qualifient de « culturelles » auprès de nos confrères.
Si certains établissements mettent leur veto concernant le port de ces tenues religieuses, d'autres hésitent sur l'attitude à adopter, et plusieurs incidents ont éclaté dans diverses académies ces derniers mois. Le rectorat de Paris a notamment déploré une « hausse significative du port de tenues vestimentaires ostensiblement religieuses » dans les écoles de la capitale « depuis quelques semaines ».
Interrogée par L'Opinion, l'Éducation nationale refuse de communiquer tout chiffre, ce qui n'empêche pas ses directions de l'enseignement scolaire et des affaires juridiques d'être saisies. « Cette recrudescence est une réalité. Le Conseil des sages de la laïcité réfléchit à la manière d'y répondre », indique Alain Seksig, secrétaire général de cette instance mise en place par Jean-Michel Blanquer. Quelques semaines après sa nomination au ministère de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye va être amené à trouver des solutions pour s'éviter de premières polémiques.
Après la publication de cette enquête, Le président Emmanuel Macron a indiqué jeudi 2 juin vouloir « de la clarté sur tous les chiffres » et « que la loi de la République s'applique » concernant le port de « tenues islamiques ». « Comme sur toute matière, quand il y a des épidémies, il faut qu'il y ait des symptômes et on mesure. Donc nous sommes en situation constamment de mesurer (…) ces informations », a déclaré Emmanuel Macron lors d'une visite à Marseille
C'est un phénomène vestimentaire qui prend de plus en plus d'ampleur dans les établissements scolaires de l'Hexagone. Comme le révèle une enquête publiée dans L'Opinion, des tenues islamiques se multiplient ces derniers mois dans certains lycées, aussi bien pour les garçons que pour les filles. Les élèves revendiquent le port de leurs abayas (robes traditionnelles noires) et kamis (tuniques musulmanes), tenues qu'ils qualifient de « culturelles » auprès de nos confrères.
Si certains établissements mettent leur veto concernant le port de ces tenues religieuses, d'autres hésitent sur l'attitude à adopter, et plusieurs incidents ont éclaté dans diverses académies ces derniers mois. Le rectorat de Paris a notamment déploré une « hausse significative du port de tenues vestimentaires ostensiblement religieuses » dans les écoles de la capitale « depuis quelques semaines ».
Interrogée par L'Opinion, l'Éducation nationale refuse de communiquer tout chiffre, ce qui n'empêche pas ses directions de l'enseignement scolaire et des affaires juridiques d'être saisies. « Cette recrudescence est une réalité. Le Conseil des sages de la laïcité réfléchit à la manière d'y répondre », indique Alain Seksig, secrétaire général de cette instance mise en place par Jean-Michel Blanquer. Quelques semaines après sa nomination au ministère de l'Éducation nationale, Pap Ndiaye va être amené à trouver des solutions pour s'éviter de premières polémiques.
Après la publication de cette enquête, Le président Emmanuel Macron a indiqué jeudi 2 juin vouloir « de la clarté sur tous les chiffres » et « que la loi de la République s'applique » concernant le port de « tenues islamiques ». « Comme sur toute matière, quand il y a des épidémies, il faut qu'il y ait des symptômes et on mesure. Donc nous sommes en situation constamment de mesurer (…) ces informations », a déclaré Emmanuel Macron lors d'une visite à Marseille
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