Pour moi, c'est un a deux cafes noirs par jour et le nec plus ultra c'est un cafe avec des fleurs de bigaradier quand c'est la saison.
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Thé ou café
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FarashatunDelci tu mets des fleurs dans ton café ?... J'ai cherché sur le net ... rien trouvé, j'aime bien le concept un mélange de senteurs et de poésie... Mais pas sûre d'être fana.
C'est une vieille tradition des gens de Dellys, on y met aussi des jasmins. Le moment ideal, c'est au moment de l'aube, ou la fraicheur permet aux fleurs du jardin d'exhaler toutes leurs senteurs auxquelles vient se meler d'odeur d'iode ramene par l'embrun de la mer toute proche.ثروة الشعب في سكانه ’المحبين للعمل’المتقنين له و المبدعين فيه. ابن خلدون
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Je bois les deux. Café et thé vert. Le meilleur café que j'ai gouté était un café Italien dans une caféteria Italienne qui fait les cafés à la méthode des caféteria algérienne.
Le thé vert ici est de mauvais qualité. On ne trouve que cette marque appellée en Arabe : Ma3bad Samawi. Il est trés sale et il faut le nettoyer plusieurs fois avant de préparer le thé. À Montréal, il y a le thé vert du Maroc qui est meilleur mais en Ontario, on ne le trouve pas.
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Départager le café et le thé nécessite un arbitrage impartial auprès du juge.
C'est en tout cas ce que décrit l'histoire ci-dessous (traduction trouvée sur le web) qui a d'ailleurs été chantée sur FA chez les artistes confinés lorsqu'on devait se sédentariser entre quatre murs pendant le satané corona.
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" Par une belle matinée printanière de l’an mille dans la lumineuse ville de Cordoue, se présentèrent devant le juge, deux éternels rivaux ; le café et le thé.
faut il préciser que dans la langue arabe , le mot café se prononce : Qahwa qui est une connotation féminine.
Ainsi dans cette sublime ville qu’était Cordoue, ville de la connaissance des sciences et des arts, ville où la civilisation islamique était à son summum, ville éclairant l’Europe de son savoir, existait un juge très connu pour son impartialité et sa probité ; c’était le juge Omar Ben Haq.
Dans la hadra du juge Omar ou toutes les franges de la société étaient présentes.
La salle était pleine à craquer. Habits de soie et habits de toile, senteurs de jasmins émanant des belles andalouses et odeurs de sueurs se mélangeaient dans un énorme brouhaha. Toute la ville était là, personne ne voulait rater l’audience.
Le juge entra dans la salle, majestueux dans sa robe de satin, d’un vert olive, le turban posé fièrement sur la tête , prit place ,intima à l’assistance le silence et d’un signe de tête il ordonna aux deux protagonistes d’exposer leurs griefs.
EL Qahwa (le café) et le thé arrivés devant le Qadi (juge) le saluèrent par ces propos :
– Oh Qadi respectable, nous te considérons comme arbitre équitable, car tu es Incorruptible, tu ne te laisse acheter ni ne prend aucune décision à la légère, grâce au Seigneur, tu jugeras avec succès notre différent car DIEU t’a confié une partie de ses pouvoirs.
Le Cadi, agacé par tant de verbiages leur répondit en ces termes :
– Je vous écoute, trêve de bavardage, si vous avez quelque chose à dire, parlez sans inquiétude ; celui qui a raison l’emportera, et bien entendu, le perdant acceptera le verdict.
Le thé prit le premier la parole se faisant son propre avocat.
– Aujourd’hui, il est permis de me boire, dit ‘il, je n’ai rien de commun avec le vin, je suis la boisson des hommes honorables, en moi se trouve une vertu contre toutes les maladies que je rencontre à l’intérieur du corps de celui qui me boit. Je dissipe douleur et tristesse.
Continuant sa plaidoirie, le thé dit :
– Je facilite la digestion de tous les aliments lourds, je guéris les personnes souffrantes et aux hommes de bien, qui me boivent, j’apporte détente et repos.
– Je contiens un brin de fragrance de menthe et de gingembre. Pour me préparer on utilise une théière ressemblant à une tiare, posée sur un brasero rempli de braises ardentes et on utilise un plateau ciselé reposant sur un trépied en bois précieux sur lequel sont délicatement posés des verres aux couleurs chatoyantes ajoutant ainsi, à mon miroitement. Alors comment ? toi, servante, voilà que tu veux rivaliser d’éclat envers moi, lança t’il en direction d’El qahwa.
– Pourquoi élever le ton avec moi, tu n’es qu’une pauvre servante, après tout !
Tu ne procures ni extase, ni n’exhales aucun parfum, tu n’es pas digne des tasses de solennités et d’apparat, ce qui te convient, ce sont des tasses de pierre ou des bols d’argile vendus au poids, termina t’il ainsi sa longue diatribe
– DIEU récompensera tes injures comme il se doit, répliqua el Qahwa, abrège tes propos et ne te proclame pas licite car c’est ma médecine à moi, qui est renommée, je guéris le malade de ses longues maladies. Aux hommes de bien qui me boivent, continua el Qahwa, j’apporte détente et repos, je dissipe migraine et douleur.
Et les soirées avec moi peuvent durer longtemps, je facilite la digestion de tous les aliments lourds. Et, sarcastique, el Qahwa dit au thé :
– Lorsque les veillées se multiplieront, oh esprit subtil, aucun courtier ne t’achètera au marché car tu es bon pour les chameaux et les bœufs puisque tu es pareil à l’indigo ; tu n’es qu’une herbe colorée.
Après avoir écouter attentivement les plaidoiries d’el Qahwa et du thé, el Qadi leur répondit, en lissant pensivement sa petite barbe blanche, en ces termes :
– Cessez, nobles gens ! Certes, vous êtes tous deux des remèdes efficaces, mais le thé possède des vertus plus nombreuses car toi, el Qahwa, tu es bon marché et accessible par tous, le thé, quant à lui est fait pour le divertissement des gens de bonne compagnie qui se savent se délecter de ce nectar béni. En effet, continua le Qadi, le thé ajoute son charme à la quiétude et à la joie des réceptions, Dieu Tout Puissant l’a créé ainsi et l’a doté d’un aspect splendide.
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Plutôt thé pour moi, mais depuis une semaine je prends du café le matin avec sucre quand même, j'ai beaucoup de mal à émerger le matin depuis un moment....
Miamo fallait s'y attendre ... J'en étais certaine que tu allais intervenir sur le topic en relatant l'histoire de "el qahwa w latay"
Le souvenir c'est ce qu'il reste de mémoire à l'oubli
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remember, hahahaha...hna dima met'fahmine même si El Qahwa w Latey metkhssmine.
Pour moi, le thé c'est surtout pendant le Ramadhan pour accompagner qalbellouz. Bientôt la cure va recommencer.
Sinon, ça m'arrive de le prendre durant les veillées au Sahara.
Le café c'est MUST quotidien sinon je perds le nord.
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Je ne savais pas qu'on avait une ville avec un aussi joli nom et c''est joliment dit que ça donne envie de se réconcilier avec le caféFarashatun
C'est une vieille tradition des gens de Dellys, on y met aussi des jasmins. Le moment ideal, c'est au moment de l'aube, ou la fraicheur permet aux fleurs du jardin d'exhaler toutes leurs senteurs auxquelles vient se meler d'odeur d'iode ramene par l'embrun de la mer toute proche.
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Bonjour
Je ne suis pas du tout café et le thé m'a collé à la peau depuis que mes escapades au sahara ont commencé.
Miamo, balak nos chemins s'y sont croisés w ma3labalnache
... Montre ta patte blanche ttrache!
“Si je ne brûle pas, si tu ne brûles pas, si nous ne brûlons pas,
comment veux-tu que les ténèbres deviennent clarté!”
Nazim Hikmet
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Hirondelle dz
La dernière fois, c'était juste avant le confinement. J'ai été chez des connaissances à Biskra. Oui, peut-être que nos chemins se sont croisés à Boussâada. Tu ne portais pas une 3baya vert et jaune par hasard ?
Il faut que je retrouve des photos à poster de certains lieux magnifiques.
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Mais alors, quel café???
Pendant des années, c'était du carte noire, ensuite du Lavazza ORO et maintenant je le prends chez un torréfacteur local qui vend d'excellents assemblages.Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.
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... Je vais tester tous ça inshAllah.
après la prière du dohr puis du thé avec une cuillère du miel après El ichaa.
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