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L'humanité abrite deux races bien distinctes

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  • L'humanité abrite deux races bien distinctes

    1
    L'HUMANITÉ ABRITE DEUX RACES BIEN
    DISTINCTES
    Serait-il possible que la race humaine soit, en réalité, fondamentalement scindée en deux ?
    Serait-il concevable qu'au-delà des apparences physionomiques l'humanité abrite, en vérité,
    deux races humanoïdes bien distinctes ?
    L'idée qu'il y ait effectivement deux races différentes d'êtres humains peut surprendre car,
    bien entendu, ceci ne fait habituellement pas les manchettes. De plus, cette notion, à première
    vue, ne semble pas concorder directement avec nos expériences quotidiennes. Nous sommes
    accoutumés à penser en termes de physionomie : il y a des Asiatiques, des Blancs
    (caucasiens), des Noirs (négroïdes)... Nous y voyons donc, depuis toujours, plusieurs "races"
    fragmentant l'humanité en groupes identifiables. Les récentes poussées technologiques
    entourant le génome ont d'ailleurs tôt fait de catégoriser, dresser l'historique, ainsi qu'établir
    des tableaux de caractéristiques pour chacune de celles-ci.
    Mais il existe une connaissance, parfois dissimulée dans certains enseignements dits
    "ésotériques" ou "occultes", selon laquelle l'être humain est, à la base, issu de deux races bien
    distinctes. Cette réalité, bien que peu connue, est étudiée et analysée par certains, et ce, dans
    différents domaines tels que la politique, la sociologie et la psychologie, et ils en sont tous
    venus plus ou moins à la même réalisation : il y a certains humains qui ne sont pas vraiment...
    "humains" !
    Mais alors, qu'est-ce qu'un humain ? Qu'est-ce qui définit l'humanité d'un être ?
    Voici ce que l'on peut trouver dans le dictionnaire :
    Humain, adj. Qui est sensible à ce que peut ressentir son prochain.
    Synonymes d'humain : Charitable - altruiste, bon, charitable, compatissant, fraternel,
    généreux, humanitaire, qui a bon coeur.
    Humanité, n.f. 1) Bienveillance ou compassion pour les malheurs d'autrui. (Traiter quelqu'un
    avec humanité). 2) Caractère d'une personne dont la nature humaine est très manifeste.
    Synonymes d'humanité : Altruisme - aide, allocentrisme, altruisme, amour (d'autrui),
    assistance, bénévolat, bienveillance, bonté, charité, compassion, dévouement, don de soi,
    empathie, entraide, extraversion, fraternité, générosité, gentillesse, pitié, sensibilité,
    serviabilité, solidarité, sollicitude. Sensibilité - affectivité, âme, attendrissement, coeur,
    compassion, émotivité, empathie, pitié, romantisme, sensibilité, sentiment, sentimentalité,
    sympathie, tendresse, vulnérabilité.
    2
    En bref, ce sont les émotions qui caractérisent notre race : la faculté de ressentir de l'empathie,
    de l'amour pour son voisin, son prochain, l'aptitude à la bonté, à la sensibilité, aux sentiments
    d'entraide, de fraternité, de solidarité, etc., la capacité de la considération externe, de se
    "mettre à la place" d'un autre (qu'il soit humanoïde ou non) et de guider ainsi nos actions (qui
    ont immanquablement des répercussions) qui nous distinguent.
    Naturellement, nous avons tous la sincère conviction que tous les êtres humains ont cette
    prédisposition particulière. Nous croyons tous, à quelque niveau que ce soit, que tous les
    hommes et toutes les femmes sur cette planète possèdent cette tendance à la bonté, que tous
    ressentent les émotions caractéristiques de notre quotidien : amour, peine, joie, honte, regret,
    amitié, etc. La plupart d'entre nous sont même convaincus que peu importe les actions
    commises et les paroles dites par certains individus, qu'ils "ne sont qu'humains, après tout".
    Que ce soit G.W. Bush, Hitler ou Jack l'Éventreur, nous sommes persuadés qu'il y a en eux un
    "enfant blessé" ou simplement qu'ils ont une carence affective quelconque ou qu'ils ont besoin
    d'une aide phycologique.
    Nous le croyons, car nous faisons de la projection.
    Pourtant, certains "criminels" nous paraissent tellement "inhumains" que nous avons de la
    difficulté à concevoir le comment et le pourquoi de leurs actions. Et si, après tout, ils étaient
    réellement "inhumains" ? S'il existait un type d'humanoïde qui ne soit pas doté d'émotions ?
    Boris Mouravieff, auteur de Gnosis, traite ainsi de cette réalité, dans la terminologie
    particulière des enseignements de la Tradition :
    Dans le premier tome de Gnosis, nous avons déjà fait référence plusieurs fois à la
    coexistence de deux races essentiellement différentes : l'une constituée d'Hommes, et l'autre
    d'Anthropoïdes.
    [...] Les Écritures Saintes contiennent plus d'une référence au sujet de la coexistence sur notre
    planète de ces deux humanités, qui sont maintenant de forme similaire mais d'essence
    différente.
    [...] L'ivraie humaine, les êtres de la race anthropoïde, sont les descendants de l'humanité préadamique.
    La principale différence entre l'homme pré-adamique contemporain et l'homme
    adamique - une différence qui n'est pas perçue par les sens - est que le premier ne possède pas
    les centres supérieurs développés [la conscience émotionnelle] qui existent chez le second et
    qui, bien que déconnectés de sa conscience ordinaire depuis la Chute [l'Événement marquant
    l'arrivée de la race d'hommes], lui offrent cependant une possibilité réelle d'évolution
    ésotérique [d'éveil]. Mis à part cela, les deux races sont similaires : elles possèdent les mêmes
    centres inférieurs [la conscience matérielle/matérialiste], la même structure de la Personnalité
    et le même corps physique, bien que la plupart du temps cela soit plus prononcé chez
    l'homme pré-adamique que chez l'homme adamique... (p. 108-109).
    3
    Une race, littéralement, dont la physionomie est la même, mais à laquelle il manquerait
    totalement la faculté émotionnelle ?
    La majorité d'entre nous argumenterait qu'il est impossible qu'il en soit ainsi sans que nous
    nous en apercevions. En effet, un être humain n'ayant aucune émotion ne ressemblerait-il pas
    à un robot : sans intonation dans la voix, sans expression faciale et sans langage corporel ?
    Cette conclusion hâtive tend à oublier un fait pourtant bien connu : l'énorme faculté
    mimétique des êtres humains. En effet, nos connaissances à ce sujet nous démontrent que,
    bien au contraire, ces personnes sont des plus "normales" et qu'il nous est pratiquement
    impossible de les reconnaître.
    Ce savoir ancien refait surface - de plus en plus - dans divers domaines et sous diverses
    appellations telles que : psychopathie, sociopathie, pathocratie, etc. Évidemment, la première
    image que nous avons du psychopathe est celle qui se limite au tueur en série, au détraqué
    dément assoiffé de sang, mais cette notion est très pernicieuse car elle est, dans la majorité des
    cas, totalement fausse, puisque seul un faible pourcentage des psychopathes deviennent
    manifestement ces grands criminels. En effet, le psychopathe standard a tout de l'humain
    ordinaire : il rit, il pleure, il a un(e) conjoint(e), des enfants, un emploi et paie habituellement
    ses taxes ! Comme le dit Mouravieff , il y a une "différence qui n'est pas perçue par les
    sens".
    H. Cleckley, dans son ouvrage Le masque de santé mentale, en dit ceci :
    L'observateur est confronté à un masque convaincant de bonne santé mentale. Toutes les
    caractéristiques extérieures de ce masque sont parfaites. Il ne peut être enlevé ou pénétré par
    l'effet de questions dirigées vers des niveaux de personnalité plus profonds.
    […] Les processus mentaux conservent leur normalité lors des enquêtes psychiatriques et des
    tests techniques conçus pour mettre en évidence la preuve pas toujours claire d'un
    dérangement.
    L'examen ne révèle pas seulement un masque ordinaire à deux dimensions mais aussi ce qui
    semble être l'image structurelle solide et substantielle d'une personnalité saine et rationnelle.
    […] De plus, cette structure de la personnalité fonctionne dans toutes les situations théoriques
    d'une manière apparemment identique à celle d'une personnalité dotée d'un fonctionnement
    normal et sain.
    […] En outre, l'observateur reconnaît les expressions verbales et faciales, les tons de la voix,
    et tous les autres signes que nous avons coutume de considérer comme manifestant la
    conviction, l'émotion et la conduite d'une vie normale telle que nous la connaissons nousmêmes
    et la supposons chez les autres.
    4
    Toutes les évaluations émotionnelles et les jugements de valeur sont sains et appropriés quand
    le psychopathe est testé lors d'examens oraux.
    C'est seulement très lentement et à la suite d'un processus complexe d'estimation ou de
    jugement basé sur une multitude de petites impressions que nous finissons par être convaincus
    qu'en dépit de ces processus rationnels inaltérés, de ces manifestations émotionnelles
    normales et de leur déroulement cohérent dans toutes les situations, nous avons affaire ici,
    non pas à un homme complet, mais à ce qui pourrait être un automate subtilement agencé
    pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine.
    Cette appareillage psychique à la mécanique bien huilée reproduit de façon cohérente, non
    seulement des raisonnements humain convaincants, mais simule également de manière
    appropriée les émotions humaines classiques en réponse à la presque totalité des divers
    stimuli de la vie.
    Cette réplique d'un homme complet et normal est tellement parfaite qu'aucune personne
    l'examinant en milieu clinique ne peut indiquer en termes scientifiques ou objectifs pourquoi
    ou en quoi cet homme n'est pas réel.
    Et pourtant nous finissons par savoir ou par avoir la sensation de savoir que la notion de
    réalité, en tant qu'expérience pleine et saine de la vie, est ici absente.
    En effet, par expérience, les psychopathes sont des êtres, à première vue, attachants,
    sympathiques et souvent très humoristiques. Ce sont aussi régulièrement des gens qui nous
    semblent en pleine possession de leurs moyens, confiants et "en contrôle de la situation".
    D'ailleurs, il n'est pas rare de les envier pour ces dernières caractéristiques. Nous verrons plus
    tard pourquoi, en réalité, ils sont si sûrs d'eux.
    Mais comment expliquer alors qu'un être sans conscience émotionnelle puisse être attachant,
    aimable et agréable ? Regardons à nouveau ce que H. Cleckley en dit :
    …nous avons affaire ici, non pas à un homme complet, mais à ce qui pourrait être un
    automate subtilement agencé pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine.
    Afin de tenter de comprendre les raisons sous-jacentes d'un tel mimétisme (expressions de
    regret, d'amour, de tristesse, etc.) alors qu'il n'y a aucun réel sentiment derrière les
    agissements des psychopathes, il faut considérer un aspect important de cette "race" : leur
    nombre. Selon Andrew M. Lobaczewski (auteur de Ponérologie Politique : une Science sur
    la Nature du Mal adaptée à des Buts Politiques), seulement 6% de la population est de nature
    psychopathique, c'est-à-dire sans "humanité". Ce chiffre - variant d'une étude et d'un auteur à
    l'autre - représente une réalité clé qui régit le fonctionnement des psychopathes : ils sont
    minoritaires, très minoritaires. Pourquoi alors réellement s'en soucier puisqu'ils sont en si
    5
    petit nombre ? Parce que les implications sous-jacentes d'un tel type d'humain dans nos
    sociétés sont hautement importantes et ceci nous concerne tous. Comme le dit Mouravieff :
    À partir de là, la coexistence de ces deux types d'humains et la compétition qui en fut le
    résultat, devinrent la norme. [...] Nous pouvons constater qu'au cours des siècles, et même
    encore à notre époque, les hommes adamiques, dans leur condition postérieure à la chute, ont
    été et sont encore généralement dans une position inférieure à celle des hommes préadamiques
    [les psychopathes].

    ...

  • #2
    ...

    Pourquoi en serait-il ainsi, alors que l'humain, qui possède une conscience morale, une
    conscience émotionnelle, est largement majoritaire ? Voici comment Martha Stout, auteure de
    The sociopath next door, nous amène à y réfléchir :
    Imaginez - si vous pouvez - ne pas avoir de conscience, pas du tout, aucun sentiment de
    culpabilité ou de remords peu importe ce que vous faites, aucun sens de limitation, d'attention
    pour le bien-être des étrangers, des amis, ou même des membres de la famille. Imaginez
    aucune lutte avec la honte, pas une seule dans toute votre vie, peu importe quel genre d'action
    égoïste, paresseuse, nuisible, ou immorale vous aviez fait.
    Et feignez que le concept de responsabilité vous soit inconnu, sauf comme un fardeau que les
    autres semblent accepter sans se poser de questions, comme des imbéciles crédules.
    Ajoutez maintenant à cette fantaisie étrange la capacité de cacher aux autres que votre
    conformation psychologique diffère radicalement de la leur. Puisque chacun suppose
    simplement que la conscience est universelle parmi les gens, cacher le fait d'être sans
    conscience vous est presque facile.
    Vous ne vous retenez pas de vos désirs par la culpabilité ou la honte et vous n'êtes jamais
    confronté par d'autres pour votre sang-froid. L'eau glacée dans vos veines est si bizarre, si
    complètement en dehors de leur expérience personnelle, qu'ils devinent même rarement votre
    condition.
    Autrement dit, vous êtes complètement sans contraintes internes et votre souveraine liberté
    de faire comme il vous plaît, sans tourments de conscience, est fort à propos invisible au
    monde.
    Vous pouvez faire tout, et même votre avantage étrange sur la majorité des gens, qui sont
    tenus en ligne par leurs consciences, restera très probablement non découvert.
    Comment vivrez-vous votre vie ?
    Que ferez-vous avec votre avantage énorme et secret et avec le handicap correspondant des
    autres gens (la conscience) ?
    En effet, que ferions-nous ? Pour répondre à cette question et comprendre un peu plus en
    6
    profondeur le monde des psychopathes, il faut remonter à leur naissance. Imaginons que 6
    enfants sur 100 viennent au monde ainsi : sans conscience émotionnelle, sans capacité de
    remord, de compassion et de regret.
    Peu de temps leur sera nécessaire avant de se rendre compte qu'ils sont différents. Ils ne
    comprendront pas - car ils n'en ont pas la possibilité, les mécanismes internes - les raisons qui
    poussent les gens à des comportements "étranges" tels que la honte et la culpabilité, mais ils
    comprendront rapidement que s'ils veulent "survivre" dans cet environnement
    incompréhensible (où ils sont minoritaires), ils se doivent de cacher leur différence, ils se
    doivent de "jouer le jeu" par imitation afin de ne pas être identifiés comme "différents". Ainsi,
    en très peu de temps ils sauront 1) se reconnaître entre eux et se regrouper et 2) duper
    habilement (avec de fausses réactions émotionnelles) leur entourage. Qui plus est, les
    "fardeaux inutiles" de la majorité (honte, regret, compassion, etc.) deviendront rapidement
    pour eux un terrain de jeu, une caractéristique "amusante" avec laquelle ils peuvent se jouer
    astucieusement de nous. Avec le temps, ce qui n'était qu'un simple jeu afin d'obtenir certains
    avantages deviendra un art, littéralement une façon de vivre. Ces êtres deviendront des
    manipulateurs hors pair, des menteurs chevronnés pour qui les arnaques les plus subtiles
    n'auront aucun secret. Abus de confiance, duperies, chantage émotionnel, impostures et
    escroqueries seront pour eux, littéralement, un art de vivre.
    Cette façon d'être ne fera que croître et se raffiner avec les années, au fur et à mesure que leur
    maturité intellectuelle grandira. Ainsi, il en résultera des êtres dont la position, à l'intérieur de
    leur classe sociale, sera issue de cette mécanique d'imposture et de chantage subtil. Ils
    n'auront pas gravi les échelons par dévouement honnête, mais bien par tricherie et
    manipulation.
    N'ayant aucune conscience émotionnelle, la vie spirituelle n'a pour eux aucune signification.
    Bien que certains utiliseront pleinement la naïveté des autres pour devenir des gourous et
    autres types de charlatans, ce n'est que l'aspect matériel qu'ils percevront en toutes choses.
    L'incompréhensible compassion des gens se transformera pour eux, s'ils savent bien l'utiliser
    (et ils le savent !), en un avantage matériel, qu'il soit sous forme de sommes d'argent, de
    position de pouvoir, de célébrité ou tout simplement d'une voiture de luxe.
    À petite échelle, que ce soit dans la cellule familiale ou dans le voisinage, il ne pourrait s'agir
    que d'être vigilant face à ce type d'individu, sans plus, mais cette réalité est tout simplement
    inconnue de la majorité d'entre nous et de ce fait nous avons, envers tous les gens que nous
    connaissons, l'intime conviction qu'ils sont "humains". Cette situation prend une inquiétante
    dimension lorsque nous devons admettre qu'il y aura donc plus ou moins 6% de psychopathes
    dans toutes les classes de la société et, étant donné leur nature, en pourcentage probablement
    plus élevé dans des milieux d'influence et de pouvoir tels que : la médecine conventionnelle
    (par opposition à la médecine holistique), les établissements d'enseignements, la haute
    direction des institutions financières et des multinationales (qui ne pensent qu'en termes de
    rentabilité), ainsi que - à notre grand malheur - les systèmes juridiques, les forces de l'ordre et
    les gouvernements. Ne perdons pas de vue que cette situation existe depuis des temps
    immémoriaux et pourrait bien être à la source de tout le concept de la lutte entre le "bien et le
    mal".
    Des manipulateurs de premier ordre, connaissant toutes nos faiblesses et les utilisant de façon
    7
    quotidienne pour atteindre leurs buts matérialistes et se reconnaissant entre eux dès l'enfance :
    n'y aurait-il pas lieu de parler d'"élite" ? Non pas de race supérieure, mais bien de race
    dominante et contrôlante ?
    La haute incidence de la sociopathie dans la société humaine a un effet profond sur le reste
    d'entre nous qui devons, aussi, vivre sur cette planète, même ceux de nous qui n'avons pas été
    cliniquement traumatisés. Les individus qui constituent ces 4 pour cent drainent nos
    relations, nos comptes bancaires, nos accomplissements, notre respect de soi, notre paix
    même sur Terre. [Martha Stout, The sociopath next door]
    Nous n'avons qu'à réfléchir à l'état actuel de la société nord-américaine, dont l'influence
    envahissante a tendance à infecter tout le reste de la planète : une société basée sur le plaisir
    que procurent les biens matériels, sur une consommation à outrance, sur la performance et
    l'accomplissement matériel, dont la valeur de chaque individu est estimable en $ et pour qui
    les coutumes étrangères doivent être remodelées et façonnées à leur image. Nous n'avons qu'à
    observer les grands courants de ce monde pour nous rendre compte qu'il y a quelque chose qui
    cloche : la mondialisation écrasante, le commerce sauvage et la pauvreté qui s'ensuit,
    l'importance démesurée de l'apparence du corps au détriment d'une beauté et d'une profondeur
    intérieures, la dépendance aux biens matériels et aux services de l'État, les sommes
    phénoménales mises dans des recherches telles que les méthodes de contrôle des masses,
    l'industrie des armes, l'industrie pharmaceutique issue d'une médecine devenue uniquement
    mécanique, etc. Tout cela nous fait comprendre que quelque chose ne tourne pas rond avec
    ladite race "humaine". Lorsque nous voyons un reportage couvrant une catastrophe naturelle
    et qu'on nous annonce que "les dégâts matériels s'élèvent à plusieurs millions ou milliards de
    $", il y a de quoi se demander où est l'humain là-dedans. D'ailleurs, où est-il ?
    Selon Lobaczewski, cette affection de l'âme - si nous pouvons le dire ainsi - qu'est la
    psychopathie est contagieuse. Le manque total de conscience émotionnelle chez certains se
    propage, tels une maladie ou un virus, aux personnes qui sont directement en contact avec ce
    type d'individu. C'est par un processus de déshumanisation graduelle que les personnes qui
    côtoient des psychopathes sont lentement "assimilées" à leur mode de pensée matérialiste et
    sans égard pour autrui. Toujours selon Lobaczewski, environ 12% de la population devient
    ainsi des "psychopathes par contagion". Lorsque trop longtemps soumis à des influences
    déshumanisantes, surtout dès le jeune âge, c'est plus d'un dixième de la population qui perd
    ainsi son "humanité". Ce sont des psychopathes sociaux par opposition aux psychopathes
    authentiques. Dans la plupart des cas, cette régression est irréversible. (Nous retrouvons
    d'ailleurs plusieurs mentions à ce sujet - la croissance de l'âme - dans les enseignements
    traditionnels).
    Il en résulte donc, socialement, une "élite" matérialiste, sans âme et sans conscience
    émotionnelle dont une partie significative se retrouve dans des positions de pouvoir. Il va sans
    dire que, peu à peu, la société se moulera à leur vision des choses, car par tromperies, duperies
    et tricheries ils parviendront à nous convaincre du bien-fondé de leur perception du monde.
    Puisque l'immatériel, la sentimentalité et l'aptitude pour l'intangible ne font pas partie de leurs
    facultés cognitives, ils ont une propension marquée pour l'ordre et le contrôle concret,
    palpable et matériel. Ainsi naissent des concepts tels que le besoin d'imposer l'ordre,
    d'implanter une forme de légalité, etc., puisque leurs actions ne sont nullement basées sur une
    compréhension émotionnelle des relations interpersonnelles, mais bien uniquement sur des
    8
    avantages d'ordre matériel. Pour ne parler que d'un exemple, pensons à tout l'aspect juridique,
    avec ses lois, ses interdictions et ses sanctions, qui prend indéniablement racine dans une
    mentalité qui, à la base, n'est pas "humaniste". Les accusés seront sentenciés selon des règles
    préétablies, des normes légales et des codes de conduites bien déterminés et non selon un réel
    jugement d'"humain à humain".
    En conclusion, lorsque nous prenons un peu de recul, avec ces nouvelles données en main, il
    devient évident que le processus de déshumanisation sociale de la race "humaine" va bon train
    et que ceci remonte très loin dans notre Histoire. Mais sans saisir cette notion essentielle
    qu'est la division des humains en deux races bien distinctes, il est impossible d'avoir un regard
    juste sur les raisons sous-jacentes à tous les problèmes sociaux croissants que nos sociétés
    connaissent présentement. Cette réalité met en lumière un aspect fondamental de la
    dynamique en place sur notre planète et nous permet d'y jeter un regard nouveau et plus
    éclairé.
    Les incidences de la psychopathie - de l'"autre race" - sont énormes et extrêmement
    complexes, et elles dépassent largement la portée de cet article qui ne se veut que le point de
    départ d'une réflexion et d'une recherche beaucoup plus approfondies. Nombreux ouvrages
    sont disponibles sur le sujet et il est d'une importance capitale de prendre davantage
    conscience des implications de cette réalité qui nous affecte tous.
    La présence ou l'absence de conscience est une division humaine profonde,
    probablement plus significative que l'intelligence, la race, ou même le sexe.
    Ce qui distingue tous ces gens du reste d'entre nous est un trou tout à fait vide dans le
    psychisme, où il devrait y avoir la plus développée de toutes les fonctions d'humanisation.

    [Martha Stout, The sociopath next door]

    - Webmestre Zone-7

    Lectures recommandées

    Livres en français :

    Andrew M. Lobaczewski, LA PONEROLOGIE POLITIQUE: La science de la genèse du
    mal, appliqué à des fins politiques (http://www.pilulerouge.com/pages/pp.htm)

    Livre en anglais :

    H. Cleckley, The Mask of sanity (disponible dans biliothèque)
    Martha Stout, The sociopath next door
    Paul Babiak et Robert D. Hare, Snakes in suits (http://snakesinsuits.com/)
    9
    Recherches et articles de Quantum Future :

    http://www.quantumfuture.net/fr/psychopathe_fr.htm
    http://www.quantumfuture.net/fr/innerpsycho-fr.htm
    http://www.quantumfuture.net/fr/arti...erologie01.htm
    http://www.quantumfuture.net/fr/organicportals1_fr.htm
    http://www.quantumfuture.net/fr/organicportals2_fr.htm
    http://www.cassiopedia.org/wiki/inde...tle=Psychopath (anglais)

    Autres sites (anglais) :

    http://www.Hare.org
    http://www.PsychopathySociety.org
    Documentaire vidéo en relation avec cette réalité :
    The Corporation (disponible dans la majorité des clubs vidéo).
    http://zone-7.net/psy---humanite_les_2_races/index.html

    Commentaire


    • #3
      Franchement quand je vois ce qui se passe à Gaza, je me dis que pour pas mal de gens, c'est un problème cognitif, c'est a dire qu'ils possèdent de faibles valeurs morales/humaines, aucun garde-fou culturel et social, aucune empathie, aucune conscience de la portée de leurs actes, une grande manipulation perverse..Bref un tas de biais neurologiques et cognitifs. Et c'est très inquiétant car une certaine catégorie d'individus est concernée...les chefs d'État. Le monde est gouverné par quelques dirigeants complétement cinglés. Ce n'est pas pour rien que certains métiers, et particulièrement les métiers de pouvoir, sont très adaptés aux personnalités psychopathes....

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