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L'HUMANITÉ ABRITE DEUX RACES BIEN
DISTINCTES
Serait-il possible que la race humaine soit, en réalité, fondamentalement scindée en deux ?
Serait-il concevable qu'au-delà des apparences physionomiques l'humanité abrite, en vérité,
deux races humanoïdes bien distinctes ?
L'idée qu'il y ait effectivement deux races différentes d'êtres humains peut surprendre car,
bien entendu, ceci ne fait habituellement pas les manchettes. De plus, cette notion, à première
vue, ne semble pas concorder directement avec nos expériences quotidiennes. Nous sommes
accoutumés à penser en termes de physionomie : il y a des Asiatiques, des Blancs
(caucasiens), des Noirs (négroïdes)... Nous y voyons donc, depuis toujours, plusieurs "races"
fragmentant l'humanité en groupes identifiables. Les récentes poussées technologiques
entourant le génome ont d'ailleurs tôt fait de catégoriser, dresser l'historique, ainsi qu'établir
des tableaux de caractéristiques pour chacune de celles-ci.
Mais il existe une connaissance, parfois dissimulée dans certains enseignements dits
"ésotériques" ou "occultes", selon laquelle l'être humain est, à la base, issu de deux races bien
distinctes. Cette réalité, bien que peu connue, est étudiée et analysée par certains, et ce, dans
différents domaines tels que la politique, la sociologie et la psychologie, et ils en sont tous
venus plus ou moins à la même réalisation : il y a certains humains qui ne sont pas vraiment...
"humains" !
Mais alors, qu'est-ce qu'un humain ? Qu'est-ce qui définit l'humanité d'un être ?
Voici ce que l'on peut trouver dans le dictionnaire :
Humain, adj. Qui est sensible à ce que peut ressentir son prochain.
Synonymes d'humain : Charitable - altruiste, bon, charitable, compatissant, fraternel,
généreux, humanitaire, qui a bon coeur.
Humanité, n.f. 1) Bienveillance ou compassion pour les malheurs d'autrui. (Traiter quelqu'un
avec humanité). 2) Caractère d'une personne dont la nature humaine est très manifeste.
Synonymes d'humanité : Altruisme - aide, allocentrisme, altruisme, amour (d'autrui),
assistance, bénévolat, bienveillance, bonté, charité, compassion, dévouement, don de soi,
empathie, entraide, extraversion, fraternité, générosité, gentillesse, pitié, sensibilité,
serviabilité, solidarité, sollicitude. Sensibilité - affectivité, âme, attendrissement, coeur,
compassion, émotivité, empathie, pitié, romantisme, sensibilité, sentiment, sentimentalité,
sympathie, tendresse, vulnérabilité.
2
En bref, ce sont les émotions qui caractérisent notre race : la faculté de ressentir de l'empathie,
de l'amour pour son voisin, son prochain, l'aptitude à la bonté, à la sensibilité, aux sentiments
d'entraide, de fraternité, de solidarité, etc., la capacité de la considération externe, de se
"mettre à la place" d'un autre (qu'il soit humanoïde ou non) et de guider ainsi nos actions (qui
ont immanquablement des répercussions) qui nous distinguent.
Naturellement, nous avons tous la sincère conviction que tous les êtres humains ont cette
prédisposition particulière. Nous croyons tous, à quelque niveau que ce soit, que tous les
hommes et toutes les femmes sur cette planète possèdent cette tendance à la bonté, que tous
ressentent les émotions caractéristiques de notre quotidien : amour, peine, joie, honte, regret,
amitié, etc. La plupart d'entre nous sont même convaincus que peu importe les actions
commises et les paroles dites par certains individus, qu'ils "ne sont qu'humains, après tout".
Que ce soit G.W. Bush, Hitler ou Jack l'Éventreur, nous sommes persuadés qu'il y a en eux un
"enfant blessé" ou simplement qu'ils ont une carence affective quelconque ou qu'ils ont besoin
d'une aide phycologique.
Nous le croyons, car nous faisons de la projection.
Pourtant, certains "criminels" nous paraissent tellement "inhumains" que nous avons de la
difficulté à concevoir le comment et le pourquoi de leurs actions. Et si, après tout, ils étaient
réellement "inhumains" ? S'il existait un type d'humanoïde qui ne soit pas doté d'émotions ?
Boris Mouravieff, auteur de Gnosis, traite ainsi de cette réalité, dans la terminologie
particulière des enseignements de la Tradition :
Dans le premier tome de Gnosis, nous avons déjà fait référence plusieurs fois à la
coexistence de deux races essentiellement différentes : l'une constituée d'Hommes, et l'autre
d'Anthropoïdes.
[...] Les Écritures Saintes contiennent plus d'une référence au sujet de la coexistence sur notre
planète de ces deux humanités, qui sont maintenant de forme similaire mais d'essence
différente.
[...] L'ivraie humaine, les êtres de la race anthropoïde, sont les descendants de l'humanité préadamique.
La principale différence entre l'homme pré-adamique contemporain et l'homme
adamique - une différence qui n'est pas perçue par les sens - est que le premier ne possède pas
les centres supérieurs développés [la conscience émotionnelle] qui existent chez le second et
qui, bien que déconnectés de sa conscience ordinaire depuis la Chute [l'Événement marquant
l'arrivée de la race d'hommes], lui offrent cependant une possibilité réelle d'évolution
ésotérique [d'éveil]. Mis à part cela, les deux races sont similaires : elles possèdent les mêmes
centres inférieurs [la conscience matérielle/matérialiste], la même structure de la Personnalité
et le même corps physique, bien que la plupart du temps cela soit plus prononcé chez
l'homme pré-adamique que chez l'homme adamique... (p. 108-109).
3
Une race, littéralement, dont la physionomie est la même, mais à laquelle il manquerait
totalement la faculté émotionnelle ?
La majorité d'entre nous argumenterait qu'il est impossible qu'il en soit ainsi sans que nous
nous en apercevions. En effet, un être humain n'ayant aucune émotion ne ressemblerait-il pas
à un robot : sans intonation dans la voix, sans expression faciale et sans langage corporel ?
Cette conclusion hâtive tend à oublier un fait pourtant bien connu : l'énorme faculté
mimétique des êtres humains. En effet, nos connaissances à ce sujet nous démontrent que,
bien au contraire, ces personnes sont des plus "normales" et qu'il nous est pratiquement
impossible de les reconnaître.
Ce savoir ancien refait surface - de plus en plus - dans divers domaines et sous diverses
appellations telles que : psychopathie, sociopathie, pathocratie, etc. Évidemment, la première
image que nous avons du psychopathe est celle qui se limite au tueur en série, au détraqué
dément assoiffé de sang, mais cette notion est très pernicieuse car elle est, dans la majorité des
cas, totalement fausse, puisque seul un faible pourcentage des psychopathes deviennent
manifestement ces grands criminels. En effet, le psychopathe standard a tout de l'humain
ordinaire : il rit, il pleure, il a un(e) conjoint(e), des enfants, un emploi et paie habituellement
ses taxes ! Comme le dit Mouravieff , il y a une "différence qui n'est pas perçue par les
sens".
H. Cleckley, dans son ouvrage Le masque de santé mentale, en dit ceci :
L'observateur est confronté à un masque convaincant de bonne santé mentale. Toutes les
caractéristiques extérieures de ce masque sont parfaites. Il ne peut être enlevé ou pénétré par
l'effet de questions dirigées vers des niveaux de personnalité plus profonds.
[…] Les processus mentaux conservent leur normalité lors des enquêtes psychiatriques et des
tests techniques conçus pour mettre en évidence la preuve pas toujours claire d'un
dérangement.
L'examen ne révèle pas seulement un masque ordinaire à deux dimensions mais aussi ce qui
semble être l'image structurelle solide et substantielle d'une personnalité saine et rationnelle.
[…] De plus, cette structure de la personnalité fonctionne dans toutes les situations théoriques
d'une manière apparemment identique à celle d'une personnalité dotée d'un fonctionnement
normal et sain.
[…] En outre, l'observateur reconnaît les expressions verbales et faciales, les tons de la voix,
et tous les autres signes que nous avons coutume de considérer comme manifestant la
conviction, l'émotion et la conduite d'une vie normale telle que nous la connaissons nousmêmes
et la supposons chez les autres.
4
Toutes les évaluations émotionnelles et les jugements de valeur sont sains et appropriés quand
le psychopathe est testé lors d'examens oraux.
C'est seulement très lentement et à la suite d'un processus complexe d'estimation ou de
jugement basé sur une multitude de petites impressions que nous finissons par être convaincus
qu'en dépit de ces processus rationnels inaltérés, de ces manifestations émotionnelles
normales et de leur déroulement cohérent dans toutes les situations, nous avons affaire ici,
non pas à un homme complet, mais à ce qui pourrait être un automate subtilement agencé
pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine.
Cette appareillage psychique à la mécanique bien huilée reproduit de façon cohérente, non
seulement des raisonnements humain convaincants, mais simule également de manière
appropriée les émotions humaines classiques en réponse à la presque totalité des divers
stimuli de la vie.
Cette réplique d'un homme complet et normal est tellement parfaite qu'aucune personne
l'examinant en milieu clinique ne peut indiquer en termes scientifiques ou objectifs pourquoi
ou en quoi cet homme n'est pas réel.
Et pourtant nous finissons par savoir ou par avoir la sensation de savoir que la notion de
réalité, en tant qu'expérience pleine et saine de la vie, est ici absente.
En effet, par expérience, les psychopathes sont des êtres, à première vue, attachants,
sympathiques et souvent très humoristiques. Ce sont aussi régulièrement des gens qui nous
semblent en pleine possession de leurs moyens, confiants et "en contrôle de la situation".
D'ailleurs, il n'est pas rare de les envier pour ces dernières caractéristiques. Nous verrons plus
tard pourquoi, en réalité, ils sont si sûrs d'eux.
Mais comment expliquer alors qu'un être sans conscience émotionnelle puisse être attachant,
aimable et agréable ? Regardons à nouveau ce que H. Cleckley en dit :
…nous avons affaire ici, non pas à un homme complet, mais à ce qui pourrait être un
automate subtilement agencé pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine.
Afin de tenter de comprendre les raisons sous-jacentes d'un tel mimétisme (expressions de
regret, d'amour, de tristesse, etc.) alors qu'il n'y a aucun réel sentiment derrière les
agissements des psychopathes, il faut considérer un aspect important de cette "race" : leur
nombre. Selon Andrew M. Lobaczewski (auteur de Ponérologie Politique : une Science sur
la Nature du Mal adaptée à des Buts Politiques), seulement 6% de la population est de nature
psychopathique, c'est-à-dire sans "humanité". Ce chiffre - variant d'une étude et d'un auteur à
l'autre - représente une réalité clé qui régit le fonctionnement des psychopathes : ils sont
minoritaires, très minoritaires. Pourquoi alors réellement s'en soucier puisqu'ils sont en si
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petit nombre ? Parce que les implications sous-jacentes d'un tel type d'humain dans nos
sociétés sont hautement importantes et ceci nous concerne tous. Comme le dit Mouravieff :
À partir de là, la coexistence de ces deux types d'humains et la compétition qui en fut le
résultat, devinrent la norme. [...] Nous pouvons constater qu'au cours des siècles, et même
encore à notre époque, les hommes adamiques, dans leur condition postérieure à la chute, ont
été et sont encore généralement dans une position inférieure à celle des hommes préadamiques
[les psychopathes].
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L'HUMANITÉ ABRITE DEUX RACES BIEN
DISTINCTES
Serait-il possible que la race humaine soit, en réalité, fondamentalement scindée en deux ?
Serait-il concevable qu'au-delà des apparences physionomiques l'humanité abrite, en vérité,
deux races humanoïdes bien distinctes ?
L'idée qu'il y ait effectivement deux races différentes d'êtres humains peut surprendre car,
bien entendu, ceci ne fait habituellement pas les manchettes. De plus, cette notion, à première
vue, ne semble pas concorder directement avec nos expériences quotidiennes. Nous sommes
accoutumés à penser en termes de physionomie : il y a des Asiatiques, des Blancs
(caucasiens), des Noirs (négroïdes)... Nous y voyons donc, depuis toujours, plusieurs "races"
fragmentant l'humanité en groupes identifiables. Les récentes poussées technologiques
entourant le génome ont d'ailleurs tôt fait de catégoriser, dresser l'historique, ainsi qu'établir
des tableaux de caractéristiques pour chacune de celles-ci.
Mais il existe une connaissance, parfois dissimulée dans certains enseignements dits
"ésotériques" ou "occultes", selon laquelle l'être humain est, à la base, issu de deux races bien
distinctes. Cette réalité, bien que peu connue, est étudiée et analysée par certains, et ce, dans
différents domaines tels que la politique, la sociologie et la psychologie, et ils en sont tous
venus plus ou moins à la même réalisation : il y a certains humains qui ne sont pas vraiment...
"humains" !
Mais alors, qu'est-ce qu'un humain ? Qu'est-ce qui définit l'humanité d'un être ?
Voici ce que l'on peut trouver dans le dictionnaire :
Humain, adj. Qui est sensible à ce que peut ressentir son prochain.
Synonymes d'humain : Charitable - altruiste, bon, charitable, compatissant, fraternel,
généreux, humanitaire, qui a bon coeur.
Humanité, n.f. 1) Bienveillance ou compassion pour les malheurs d'autrui. (Traiter quelqu'un
avec humanité). 2) Caractère d'une personne dont la nature humaine est très manifeste.
Synonymes d'humanité : Altruisme - aide, allocentrisme, altruisme, amour (d'autrui),
assistance, bénévolat, bienveillance, bonté, charité, compassion, dévouement, don de soi,
empathie, entraide, extraversion, fraternité, générosité, gentillesse, pitié, sensibilité,
serviabilité, solidarité, sollicitude. Sensibilité - affectivité, âme, attendrissement, coeur,
compassion, émotivité, empathie, pitié, romantisme, sensibilité, sentiment, sentimentalité,
sympathie, tendresse, vulnérabilité.
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En bref, ce sont les émotions qui caractérisent notre race : la faculté de ressentir de l'empathie,
de l'amour pour son voisin, son prochain, l'aptitude à la bonté, à la sensibilité, aux sentiments
d'entraide, de fraternité, de solidarité, etc., la capacité de la considération externe, de se
"mettre à la place" d'un autre (qu'il soit humanoïde ou non) et de guider ainsi nos actions (qui
ont immanquablement des répercussions) qui nous distinguent.
Naturellement, nous avons tous la sincère conviction que tous les êtres humains ont cette
prédisposition particulière. Nous croyons tous, à quelque niveau que ce soit, que tous les
hommes et toutes les femmes sur cette planète possèdent cette tendance à la bonté, que tous
ressentent les émotions caractéristiques de notre quotidien : amour, peine, joie, honte, regret,
amitié, etc. La plupart d'entre nous sont même convaincus que peu importe les actions
commises et les paroles dites par certains individus, qu'ils "ne sont qu'humains, après tout".
Que ce soit G.W. Bush, Hitler ou Jack l'Éventreur, nous sommes persuadés qu'il y a en eux un
"enfant blessé" ou simplement qu'ils ont une carence affective quelconque ou qu'ils ont besoin
d'une aide phycologique.
Nous le croyons, car nous faisons de la projection.
Pourtant, certains "criminels" nous paraissent tellement "inhumains" que nous avons de la
difficulté à concevoir le comment et le pourquoi de leurs actions. Et si, après tout, ils étaient
réellement "inhumains" ? S'il existait un type d'humanoïde qui ne soit pas doté d'émotions ?
Boris Mouravieff, auteur de Gnosis, traite ainsi de cette réalité, dans la terminologie
particulière des enseignements de la Tradition :
Dans le premier tome de Gnosis, nous avons déjà fait référence plusieurs fois à la
coexistence de deux races essentiellement différentes : l'une constituée d'Hommes, et l'autre
d'Anthropoïdes.
[...] Les Écritures Saintes contiennent plus d'une référence au sujet de la coexistence sur notre
planète de ces deux humanités, qui sont maintenant de forme similaire mais d'essence
différente.
[...] L'ivraie humaine, les êtres de la race anthropoïde, sont les descendants de l'humanité préadamique.
La principale différence entre l'homme pré-adamique contemporain et l'homme
adamique - une différence qui n'est pas perçue par les sens - est que le premier ne possède pas
les centres supérieurs développés [la conscience émotionnelle] qui existent chez le second et
qui, bien que déconnectés de sa conscience ordinaire depuis la Chute [l'Événement marquant
l'arrivée de la race d'hommes], lui offrent cependant une possibilité réelle d'évolution
ésotérique [d'éveil]. Mis à part cela, les deux races sont similaires : elles possèdent les mêmes
centres inférieurs [la conscience matérielle/matérialiste], la même structure de la Personnalité
et le même corps physique, bien que la plupart du temps cela soit plus prononcé chez
l'homme pré-adamique que chez l'homme adamique... (p. 108-109).
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Une race, littéralement, dont la physionomie est la même, mais à laquelle il manquerait
totalement la faculté émotionnelle ?
La majorité d'entre nous argumenterait qu'il est impossible qu'il en soit ainsi sans que nous
nous en apercevions. En effet, un être humain n'ayant aucune émotion ne ressemblerait-il pas
à un robot : sans intonation dans la voix, sans expression faciale et sans langage corporel ?
Cette conclusion hâtive tend à oublier un fait pourtant bien connu : l'énorme faculté
mimétique des êtres humains. En effet, nos connaissances à ce sujet nous démontrent que,
bien au contraire, ces personnes sont des plus "normales" et qu'il nous est pratiquement
impossible de les reconnaître.
Ce savoir ancien refait surface - de plus en plus - dans divers domaines et sous diverses
appellations telles que : psychopathie, sociopathie, pathocratie, etc. Évidemment, la première
image que nous avons du psychopathe est celle qui se limite au tueur en série, au détraqué
dément assoiffé de sang, mais cette notion est très pernicieuse car elle est, dans la majorité des
cas, totalement fausse, puisque seul un faible pourcentage des psychopathes deviennent
manifestement ces grands criminels. En effet, le psychopathe standard a tout de l'humain
ordinaire : il rit, il pleure, il a un(e) conjoint(e), des enfants, un emploi et paie habituellement
ses taxes ! Comme le dit Mouravieff , il y a une "différence qui n'est pas perçue par les
sens".
H. Cleckley, dans son ouvrage Le masque de santé mentale, en dit ceci :
L'observateur est confronté à un masque convaincant de bonne santé mentale. Toutes les
caractéristiques extérieures de ce masque sont parfaites. Il ne peut être enlevé ou pénétré par
l'effet de questions dirigées vers des niveaux de personnalité plus profonds.
[…] Les processus mentaux conservent leur normalité lors des enquêtes psychiatriques et des
tests techniques conçus pour mettre en évidence la preuve pas toujours claire d'un
dérangement.
L'examen ne révèle pas seulement un masque ordinaire à deux dimensions mais aussi ce qui
semble être l'image structurelle solide et substantielle d'une personnalité saine et rationnelle.
[…] De plus, cette structure de la personnalité fonctionne dans toutes les situations théoriques
d'une manière apparemment identique à celle d'une personnalité dotée d'un fonctionnement
normal et sain.
[…] En outre, l'observateur reconnaît les expressions verbales et faciales, les tons de la voix,
et tous les autres signes que nous avons coutume de considérer comme manifestant la
conviction, l'émotion et la conduite d'une vie normale telle que nous la connaissons nousmêmes
et la supposons chez les autres.
4
Toutes les évaluations émotionnelles et les jugements de valeur sont sains et appropriés quand
le psychopathe est testé lors d'examens oraux.
C'est seulement très lentement et à la suite d'un processus complexe d'estimation ou de
jugement basé sur une multitude de petites impressions que nous finissons par être convaincus
qu'en dépit de ces processus rationnels inaltérés, de ces manifestations émotionnelles
normales et de leur déroulement cohérent dans toutes les situations, nous avons affaire ici,
non pas à un homme complet, mais à ce qui pourrait être un automate subtilement agencé
pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine.
Cette appareillage psychique à la mécanique bien huilée reproduit de façon cohérente, non
seulement des raisonnements humain convaincants, mais simule également de manière
appropriée les émotions humaines classiques en réponse à la presque totalité des divers
stimuli de la vie.
Cette réplique d'un homme complet et normal est tellement parfaite qu'aucune personne
l'examinant en milieu clinique ne peut indiquer en termes scientifiques ou objectifs pourquoi
ou en quoi cet homme n'est pas réel.
Et pourtant nous finissons par savoir ou par avoir la sensation de savoir que la notion de
réalité, en tant qu'expérience pleine et saine de la vie, est ici absente.
En effet, par expérience, les psychopathes sont des êtres, à première vue, attachants,
sympathiques et souvent très humoristiques. Ce sont aussi régulièrement des gens qui nous
semblent en pleine possession de leurs moyens, confiants et "en contrôle de la situation".
D'ailleurs, il n'est pas rare de les envier pour ces dernières caractéristiques. Nous verrons plus
tard pourquoi, en réalité, ils sont si sûrs d'eux.
Mais comment expliquer alors qu'un être sans conscience émotionnelle puisse être attachant,
aimable et agréable ? Regardons à nouveau ce que H. Cleckley en dit :
…nous avons affaire ici, non pas à un homme complet, mais à ce qui pourrait être un
automate subtilement agencé pouvant imiter à la perfection la personnalité humaine.
Afin de tenter de comprendre les raisons sous-jacentes d'un tel mimétisme (expressions de
regret, d'amour, de tristesse, etc.) alors qu'il n'y a aucun réel sentiment derrière les
agissements des psychopathes, il faut considérer un aspect important de cette "race" : leur
nombre. Selon Andrew M. Lobaczewski (auteur de Ponérologie Politique : une Science sur
la Nature du Mal adaptée à des Buts Politiques), seulement 6% de la population est de nature
psychopathique, c'est-à-dire sans "humanité". Ce chiffre - variant d'une étude et d'un auteur à
l'autre - représente une réalité clé qui régit le fonctionnement des psychopathes : ils sont
minoritaires, très minoritaires. Pourquoi alors réellement s'en soucier puisqu'ils sont en si
5
petit nombre ? Parce que les implications sous-jacentes d'un tel type d'humain dans nos
sociétés sont hautement importantes et ceci nous concerne tous. Comme le dit Mouravieff :
À partir de là, la coexistence de ces deux types d'humains et la compétition qui en fut le
résultat, devinrent la norme. [...] Nous pouvons constater qu'au cours des siècles, et même
encore à notre époque, les hommes adamiques, dans leur condition postérieure à la chute, ont
été et sont encore généralement dans une position inférieure à celle des hommes préadamiques
[les psychopathes].
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