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Algérie :Croissance hors hydrocarbures / L’agriculture et le bâtiment tirent vers le bas -

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  • Algérie :Croissance hors hydrocarbures / L’agriculture et le bâtiment tirent vers le bas -

    août 22, 2015 11:42

    Les secteurs de l’agriculture et du bâtiment, travaux publics et hydraulique ont freiné la croissance hors hydrocarbures en Algérie en 2014. C’est le constat auquel est arrivé l’Office national des statistiques (ONS) qui a réalisé une étude comparative avec l’année précédente.

    Ainsi, il est signalé que le taux de croissance hors-hydrocarbures en 2014, est de 5,6%, alors qu’il était de 7,1% en 2013. Et c’est l’agriculture qui a réalisé le taux de croissance le plus bas avec 2,5 %. Un secteur qui a donc porté à la baisse le taux de croissance global hors hydrocarbures.

    C’est le taux le plus bas depuis 2009, indique-t-on de même source. C’est durant cette année (2009) que l’agriculture algérienne a connu son plus haut taux de croissance (21,1%). Mais, depuis, le secteur a accumulé les baisses. L’ONS signale qu’en 2014, cette baisse dans le secteur agricole est beaucoup plus du au recul de la production céréalière qui était de 30%.

    De son côté, le secteur des BTPH a également connu un recul dans sa croissance passant de 7,1% en 2013 à 6,9% en 2014. Un secteur où pourtant d’énormes projets ont été engagés. De plus, en 2014, l’Etat n’avait pas encore pris la décision de revenir sur certains projets dans la logique des restrictions budgétaires. En somme, ces deux secteurs, qui génèrent beaucoup d’emplois, ont connus un net recul en 2014, au point où ils ont fait baisser le taux de croissance économique hors hydrocarbures. C’est pour dire combien l’économie algérienne reste en difficulté.

    Elyas Nour (Algérie focus)

  • #2
    il faut dire aussi que le taux de la croissance agricole était élevé depuis 2009. donc qu'il revient a +2.5% c'est normal. tant que c'est pas négatif...
    si en 2015 et 2016 l'algérie fait plus de 3% de croissance économique, ça sera déja pas si mal .

    le pétrole va remonter vers 50/60 dollars a mon avis en 2016. les pays de l'opep vont baisser leur production amha même si l'arabie est contre pour le moment. ce pays a voulu faire baisser la production de gaz et pétrole de schiste mais il n'a pas tellement réussi.les usa continuent de pomper a max .l'arabie a aussi ses pauvres etc donc une forte baisse de ses revenus c'est pas bon.elle peut tenir 1 ou 2 ans mais guère plus ama. même si 35/40 dollars elle peut s'en contenter tellement ses réserves sont grandes.
    c'est des chmetta car ils mettent en difficulté des pays comme l'algérie, vénéezuela,iran,nigeria etc pourtant membres de l'opep.

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    • #3
      l'AS avec ses consœur du Golf à jours jouer en solo dans ce genre de situation, elle a d’énorme besoin sur tout avec la guerre au Yémen.. difficile de tenir sur le long terme, par contre l'Iran est / sortira grand gagnant de ce jeux....au grand dam de L'AS

      en tout cas, j'ai toujours pensé que cette crise est bénéfique pour l’Algérie, malgré tout, une piqure de rappelle encore une fois...un autre avertissement en somme, après cela, rien n'est pardonnable....histoire de rectifier le tire et réorienter l’économie dans la bonne direction.

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      • #4
        c'est des chmetta car ils mettent en difficulté des pays comme l'algérie, vénéezuela,iran,nigeria etc pourtant membres de l'opep

        Samarkand


        L'OPEP c'est seulement 33% de la production mondiale.

        Ces "chmetta" ont simplement compris qu'il fallait trouver des économies alternatives au pompage surtout que le gaz et le pétrole de schiste allaient inonder le secteur....


        Chute des prix du pétrole/ L’Algérie sur les traces du Venezuela .

        Par Algérie focus

        août 20, 2015 9:58

        Au lendemain de l’élection de Hugo Chavez à la tête du Venezuela, de nombreux d’Algériens ont vu en le défunt président un modèle à suivre.

        L’homme, au verbe acéré, s’est positionné en champion des pays « socialistes ». Il a même conquis les cœurs des citoyens de son pays en menant une politique de distribution de la rente pétrolière. Au passage, Chavez a oublié de doter son pays d’une économie diversifiée. Résultat : la chute des prix du pétrole plonge le Venezuela dans une crise économique très grave qui va conduire le pays vers la faillite d’ici la fin de l’année en cours.

        Au Venezuela, comme dans une bonne partie des pays mono exportateurs, les rentrées d’argent sont distribuées sans compter. Avec un discours populiste qui a berné tout le pays, il n’a pas laissé beaucoup de place à la critique. Aujourd’hui, la chute des prix du pétrole a frappé de plein fouet le pays. Ayant épuisé rapidement le peu de réserves de changes dont il dispose, le Venezuela végète. La population est déjà confrontée à un taux d’inflation extrêmement élevé et à des pénuries qui touchent tous les produits, y compris les médicaments. Des rapports de plus en plus alarmants indiquent que le pays de Nicolas Madoro va être déclaré en faillite d’ici le début de l’année prochaine.

        L’exemple vénézuélien est à méditer. Il est pratiquement la copie conforme de beaucoup d’autres pays, dont l’Algérie. Les dirigeants algériens ne bougent pourtant pas le petit doigt. Face au péril qui plane, Abdelaziz Bouteflika et son gouvernement préfèrent la fuite en avant, le populisme plutôt qu’une prise de conscience. Le chef de l’Etat a même affirmé, lors du dernier conseil des ministres et contre de bon sens, que l’Etat ne changera rien à sa politique sociale. Autrement dit : le gouvernement va encore dépenser sans compter. Quitte à vider les caisses de l’Etat, ou ce qu’il en reste. Après tout, Bouteflika doit se dire : « Après mois, ce sera le déluge ». Sauf que là, le déluge est prémédité.

        Essaïd Wakli

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        • #5
          économie fragile

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          • #6
            Une économie fragile qui a fait en 2014 +4.1 % de croissance (malgré la baisse du PIB hydrocarbures) pendant que la super économie émergente du Maroc fait 2.6 %

            http://donnees.banquemondiale.org/in...GDP.MKTP.KD.ZG
            Dernière modification par RIM-K65, 24 août 2015, 09h36.

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            • #7
              Une économie fragile qui a fait en 2014 +4.1 % de croissance (malgré la baisse du PIB hydrocarbures) pendant que la super économie émergente du Maroc fait 2.6 %
              lorsque tu me verra écrire que l'economie du Maroc est solide reviens me voir, je ne suis pas adepte des comparaisons débile surtout entre deux cancres...


              mais bref, si pour toi, votre économie est solide, ouais pourquoi pas..tu pourra y croire et le répéter comme tu veux...ca ne changera rien à la donne que tout le monde connait...

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              • #8
                mais bref, si pour toi, votre économie est solide
                j'ai pas dit ça et je te vise pas toi en particulier.

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                • #9
                  Aujourd'hui le prix du baril a enregistré une chute spectaculaire (39.11$), si les prix ne s'amélioraient pas , le pays connaîtra une crise semblable à celle connue à la fin des années 80 début 90.

                  Entre la fin des 80's et début des 90's la situation était la suivante :
                  -une dette de 27 Milliards $
                  -un service de la dette de 9 Milliards $ / an
                  -des réserves de change 0 $
                  -exportations d’environ 8 milliards $
                  -importations entre 9 à 10 Milliards $
                  -un baril de Brent à environ 12 $




                  vous ne trouvez pas que vous exagérer un peu ???
                  .


                  Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                  • #10
                    l'algérie importait 8/9 milliards de dollars pendant la décennie 90. aujourd'hui c'est 50 milliards ! la population est passée de 25 a 40 millions d'habitants en 25 ans....donc oui l'algérie est en danger car dépendant trop du pétrole gaz.

                    il eut fallu dès l'an 2000 quand les prix du pétrole battaient des records engager des réformes courageuses et pas attendre d'être devant le mur.

                    le gouvernement attend quoi pour diminuer les subventions qui profitent a 80% aux riches car c'est eux qui consomment le plus (pain,essence etc ) ?

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                    • #11
                      il eut fallu dès l'an 2000 quand les prix du pétrole battaient des records engager des réformes courageuses et pas attendre d'être devant le mur.
                      Il faut savoir une chose :

                      Durant l'histoire de l’humanité, aucun pays du monde n'a entrepris des réformes courageuses pendant les périodes fastes, au contraire c’est acculé au mur de la et face au danger de l'effondrement que l’homme est obligé de réformer, entreprendre et laisser entreprendre.

                      l'Algérie ne fera pas exception
                      .


                      Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                      • #12
                        Durant l'histoire de l’humanité, aucun pays du monde n'a entrepris des réformes courageuses pendant les périodes fastes, au contraire c’est acculé au mur de la et face au danger de l'effondrement que l’homme est obligé de réformer, entreprendre et laisser entreprendre.

                        l'Algérie ne fera pas exception
                        Tout a fait d’accord

                        C’est pour cela que j’ai ecris plusieurs fois qu’
                        un effondrement des cours du petrole est ce qu’il y a de plus positif pour le peuple algerien
                        A long terme

                        Mais il faudra un leader un vrai pour mener la barque a bon port
                        .
                        .
                        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                        Napoléon III

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                        • #13
                          La croissance hors hydrocarbures est intéressante (supérieure à 6%) mais reste insuffisante. la question que je me pose, est si l'industrie l'agriculture et le tourisme vont maintenir la croissance à ce niveau, après la baisse du BTP (suite au gel de projets en infrastructure), ça va être difficile à réaliser.
                          Ce qui est intéressant dans le discours officiel c'est qu'on ne parle plus de chantiers mais d'investissement productif, reste à voir les actions. on verra ce que donnera la tripartie qui se fera à Biskra en octobre.

                          j'attends à voir les performance sur le moyens terme des métiers suivants :
                          Industrie lourde (reception des projets encours à Bellara, à oran et la modernisation d'elhadjar)
                          Industrie mécanique (évolution des petites usines actuelle et les négociations en cours)
                          industrie électronique (l'évolution des usines du groupe Cévital de benhammadi, Iris .. etc)
                          Tourisme (local j'espère)
                          Agriculture ( si elle continuera à croitre d'une manière intéressante)

                          on verra plus clair dans 4 à 5 ans pour un blian d'étape.

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                          • #14
                            Entre la fin des 80's et début des 90's la situation était la suivante :
                            -une dette de 27 Milliards $
                            -un service de la dette de 9 Milliards $ / an
                            -des réserves de change 0 $
                            -exportations d’environ 8 milliards $
                            -importations entre 9 à 10 Milliards $
                            -un baril de Brent à environ 12 $
                            Mais l'algerie n'avait pas

                            une population qui n'avait pas été habituée pendant des années à des subventions et à une redistribution sd'rgent à gogo .....

                            Un secteur public avec des effectifs pléthorique suite à des engagements à gogo

                            Une infrastructure coûteuse suite à des investissements irréfléchi ( autoroute ; réseau électrique sur dimensionné pour la climatisation ; usine de de deslinisation. .....)

                            vous ne trouvez pas que vous exagérer un peu ???
                            Pour reprendre overclocker : si vous êtes rassurés ; qui sommes nous pour vous obliger à vous inquiéter .
                            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                            • #15
                              La croissance hors hydrocarbures est intéressante (supérieure à 6%)
                              Cest quoi ça ?. Surtout dans un pays où l'argent issue du petrole subventionne tout ......

                              Un agriculteur qui produit 100.000 dollars de patate en Algérie bénéficie d'un coût de l'énergie subventionne ; d'une eau subventionnee ; de machines agricoles importées et subventionnées. ... le tout avec l'argent du ppétrole .......

                              J'imagine que ces 100.000 $ sont comptabilisés en tant que PIB hors HC.
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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