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Un mandat de crise ou une constituante de déchirements?

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  • Un mandat de crise ou une constituante de déchirements?

    Un mandat de crise ou une constituante de déchirements ?

    Deux possibilités quant au futur politique de l'Algérie:

    1. Des élections présidentielles réalisées, un président affaibli par un taux de participation minimal. Le hirak ne s'arrêtera pas. Des années donc de crise.
    La crise financière s'ajoutant à la crise politique, la contestation ira en s'amplifiant.

    2. L'armée recule et annule les élections et accepte la constituante.
    Des tractations à n'en plus finir, des déchirements entre les différentes tendances, islamisme, laicité, présidentialisme, parlementarisme, avec ou sans sénat, fédéralisme, nord versus sud, Kabylie autonome etc...
    De longues années de palabres constitutionnelles.
    La crise financière va s'ajouter à cela et la contestation n'aidera pas les débats en cours.


    Y a-t-il d'autres scénarii probables?

  • #2
    3. Annuler les élections, Désignation par le chef d'état major de nouvelles têtes connues pour leur intégrité à mener un débat sérieux, sans FLN et RND ... etc > désignation d'une nouvelle autorité indépendante et sérieuse . nouvelles conditions de se présenter candidat , libérer les détenus d'opinions, libérer les médias et aller aux élections Juin 2020.

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    • #3
      Il ya peut être une voie consensuelle, une négociation entre l'armée et un panel de personnalités respectėes pour nommer un présidium qui aura la charge de gérer la transition politique, (ou l'armée pourrait être représentée) via un officier bienveillant vis a vis du hirak .
      Quand a la constituante,on pourrait se contenter dans une première étape d'un minima réorganisant les rôles de chacun au sein de l'appareil législatifs et exécutifs ,révision de la loi électorale ,reformer l'administration..etc .
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        En effet, le renvoi immédiat de l'armée à la caserne n'est pas une bonne voie (encore faut-il que le commandement soit propre et ce n'est malheureusement pas le cas).

        Une fois le nettoyage effectué, elle aura un rôle majeur de pilotage et de régulateur.

        Le mandat de crise n'est qu'une perte de temps et d'argent et dans le pire des cas le vol des bijoux de famille.

        Mais bon ne rêvons pas trop on est loin de cette configuration, le commandement de l'armée est au moins aussi pourri que ceux qu'il a jeté au cachot. Donc rien de bon ne viendra de ce côté là.

        Il faut que les militaires sachent une fois pour toute qu'ils sont payés chèrement avec l'argent des algériens pour protéger le pays ni plus ni moins.

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        • #5
          @Bachi

          Je reste pour la première option. Ce n'est pas l'idéal, mais ca reste la moins hasardeuse à mes yeux et la plus flexible par la suite, sans hypothėquer le minimum de stabilité requis pour que le pays puisse avancer.
          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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          • #6
            pour une élection présidentielle le plutôt possible avec une autorité indépendante et un nouveau gouvernement issus du hirak et des personnalités n'ayant pas fait partie des 3issabates.

            mais en aucun cas une constituante avec des non élus du peuple.

            Commentaire


            • #7
              1. Des élections présidentielles réalisées, un président affaibli par un taux de participation minimal. Le hirak ne s'arrêtera pas. Des années donc de crise.
              Il n'y a pass pire que cette éventualité. Un président mal élu et donc en manque de légitimité bradera toutes les richesses du pays aux puissances étrangères pour combler son faible.
              La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

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              • #8
                C'est le paradoxe.
                Ils défendent la posture non alignée, et le non interventionnisme.
                Mais ils sont prêt à solliciter le soutien des puissances de ce monde pour imposer leur vision au peuple.

                Bizarre.
                J'aime surfer sur la vague du chaos.

                Commentaire


                • #9
                  2. L'armée recule et annule les élections et accepte la constituante.
                  Des tractations à n'en plus finir, des déchirements entre les différentes tendances, islamisme, laicité, présidentialisme, parlementarisme, avec ou sans sénat, fédéralisme, nord versus sud, Kabylie autonome etc...
                  De longues années de palabres constitutionnelles.
                  La crise financière va s'ajouter à cela et la contestation n'aidera pas les débats en cours
                  Bonsoir, Bachi,

                  Je ne comprend pas trop ton 2ème choix.

                  L'ANP est garante de la stabilité. Elle n'est pas le "problème" et elle n'a pas à vraiment reculer.

                  Tu tombes dans le piège ANP=mafia.

                  C'est la mafia qui doit reculer et même être dégagée par l'armée en interne.

                  Par contre elle n'a pas à s'occuper du choix des civiles qu'elle doit laisser gérer et pour lesquels elle doit rendre des comptes.

                  L'armée ne doit être là que pour éviter les dérapages entre toutes les parties que tu cites.

                  C'est elle également qui est chargée (comme partout) d'éviter toute intervention étrangère : financement, appuies politiques flagrants pour un parti....

                  (les textes d'élus européens, on s'en fout en réalité...)

                  L'exemple n'est pas loin : la tunisie.

                  J'ai suivi un peu, les tunisiens n'ont pas pleurniché à tout bout de champs...

                  Il n'y a pas de honte à s'inspirer.
                  “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                  Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

                  Commentaire


                  • #10
                    Un mandat de crise ou une constituante de déchirements?
                    Premièrement associer la constituante à des déchirements est un peu excessif, il suffit de regarder les expériences des autres pays. Il faut prendre en compte la maturité du peuple prouvée par son mouvement.

                    La présidentielle en réalité consiste à donner le pouvoir à un homme seul qui sera forcément prisonnier des réseaux. Cela ne risque pas de redistribuer réellement le pouvoir mais plutôt la régénération du système en un système peu plus clean mais toujours incompétent.

                    La constituante est le chemin le plus fiable car la légitimité est distribuée sur des centaines de représentants. Le gouvernement issue de cette assemblée sera indépendant des réseaux et aura la légitimité et la force politique nécéssaires pour changer le système.

                    Commentaire


                    • #11
                      @Chif



                      La constituante est le chemin le plus fiable car la légitimité est distribuée sur des centaines de représentants. Le gouvernement issue de cette assemblée sera indépendant des réseaux et aura la légitimité et la force politique nécéssaires pour changer le système.


                      تهنينا من اصحاب الحل في القران خرجونا صحاب الحل في الدستور



                      dans le deuxième cas ils ont remplacés le mot sainteté pas le mot légitimité...on tombe dans le même piège cest a dire venerer la sainteté du texte et pas celle du peuple .. on peut gérer le pays avec une constitution qui na pas 100% de légitimité et dans le futur elle peut l'acquérir .. faut que le hirak vielle sur ces droits

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                      • #12
                        1) La fausse présidentielle (fameuse farce) permet à la mafia de gagner du temps, et un minimum de légitimité pour sauver sa peau et casser le mouvement pacifiste.

                        2) la constituante a énormément de défaut (exemple tunisien : 2011... ). Par contre cela permettrait de repartir pratiquement à zéro.

                        Tout en se donnant le temps de créer un système le plus homogène possible.

                        L'Algérie a atteint une certaine maturité qui est forcément présent dans l'ANP qui jouerait son plein rôle de garde du corps du peuple comme dans tout pays qui se respecte.

                        Le seul gros obstacle après la mafia, ce sera la patience pour faire ça.

                        En tenant compte de la crise économique et des relents mafieux restants qui vont tout faire pour que ça échoue et tenter un retour.
                        “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
                        Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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                        • #13
                          2) la constituante a énormément de défaut (exemple tunisien : 2011... ). Par contre cela permettrait de repartir pratiquement à zéro.
                          tu viendrai partager notre recommencement a zero, wella tu nous regarderas depuis la tour eiffel.

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                          • #14
                            Bonsoir, Bachi,

                            Je ne comprend pas trop ton 2ème choix.

                            L'ANP est garante de la stabilité. Elle n'est pas le "problème" et elle n'a pas à vraiment reculer.
                            Pour moi, l'armée, ie son commandement, a toujours été reb el meqla en Algérie, y compris à l'ère de Boutoz puisque c'est elle qui pu le congédier à la fin.
                            Ca a toujours été le plus gros problème d'Algérie, c'est elle qui décide et nul autre.
                            C'est d'ailleurs pour cela que la victoire du hirak sera des plus difficiles.

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                            • #15
                              1) La fausse présidentielle (fameuse farce) permet à la mafia de gagner du temps, et un minimum de légitimité pour sauver sa peau et casser le mouvement pacifiste.

                              2) la constituante a énormément de défaut (exemple tunisien : 2011... ). Par contre cela permettrait de repartir pratiquement à zéro.

                              Je suis daccord que la mafia cherche juste un bout de légitimité pour resurgir mais aussi il y a la même crainte pour que autres parties cherchent une 'légitimité' pour imposés leurs point de vues ... cest inutile douvrir un nouveux front ... en plus il aura jamais de texte parfait et ce nest ca qui fait la démocratie mais cest la pratique de ces loi la bonne gouvernance ...la classe politique actuelle na pas la maturité nécessaire pour aborder de sujets sensibles :sécurité, la défense ,projets de loi... parce que elle na jamais eu la chance de le faire auparavant ..'opposition' a aussi un complexe d infériorité elle ne sais que jouer le rôle de la victime .. tu peux le remarquer a chaque fois qu elle lançait une initiative elle attend toujours approbation des gardiens du temple.


                              la constitution n'est un obstacle

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