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Un mandat de crise ou une constituante de déchirements?
depuis 1962,il y a eu une constitution sur mesure pour chaque président et même plusieurs pour certains.
Comme le dernier charlatan à roulettes qui a bien roulé tout le monde dans la farine.
On comprend très facilement que, Bouteflika s'est construit une tour d'ivoire autour de lui, qu'il est resté si indéboulonnable et si inaccessible, qu'il s'est piégé lui-même et le pays avec. Malheureusement.
Donc, avec la même constitution et les mêmes institutions, combien même on mettra les meilleures personnes au pouvoir, ils s’accaparent le pouvoir de la même facon.
Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !
Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.
La reprise et la modification de la constitution la moins vérolée est la plus rapide des solutions.
D'ailleurs, c'est l'une des options dont j'ai parlé ci-avant (- soit une modification de celle-ci.)
Tout mérite des débats étayés et discussion. Il ne faut jamais fermer le débat aux algériens. Jamais.
Même si on n'est pas d'accord, cette facon de faire a le mérite que chacun de nous décrivent ses propres préoccupations et ses raisons qui lui sont propres. Ajouté à l'écoute que chacun de nous doit avoir de l'autre, est la clé d'un vrai débat fructueux entre algériens.
Rien n'est tranché dans le marbre. Je suis ouverte à tout autre éléments ou idée de solution. A la seule condition de revoir tout ce qui va mal dans cette constitution, et corriger tous les éléments qui ont corrompu l'interprétation de textes et leur application, ou rédigé surmesure pour ses interets propres, et pas ceux du peuple.
Donc in finé, je suis d'accord pour une réecriture soit totale, soit partielle de la constitution comme une nécessieté pour sortir de ce gouffre et cette ornière dans lequelle ils ont mis les algériens, et qu'ils ont concocté pour que eux restent au pouvoir dans leur tour d'ivoire, ont le controle des richesses avec, et confisqué les souverainetés populaires des dizaines d’années durant.
Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !
Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.
1. Des élections présidentielles réalisées, un président affaibli par un taux de participation minimal. Le hirak ne s'arrêtera pas. Des années donc de crise.
La crise financière s'ajoutant à la crise politique, la contestation ira en s'amplifiant.
2. L'armée recule et annule les élections et accepte la constituante.
Des tractations à n'en plus finir, des déchirements entre les différentes tendances, islamisme, laicité, présidentialisme, parlementarisme, avec ou sans sénat, fédéralisme, nord versus sud, Kabylie autonome etc...
De longues années de palabres constitutionnelles.
Je ne vois rien de positif dans les 2 propositions
خير الامور اوسطها
Des personnalités pour conduire une période de transition de quelques mois, pour préparer une véritable élection, avec de véritables mécanismes efficaces pour éviter toute fraude ou dépassements avant-pendant-après le vote. Ceux qui ont participé aux 2 derniers mandats de boutefs seront exclus de la participation, de même pour les partis pourris du système qui ont coulé le pays, leur exclusion est, je le rappelle, une des premières exigences du peuple dès le 22 février.
On a suffisamment d'exemples depuis Chedli Benjdid, pour savoir que le système institutionnel présidentiel convient parfaitement à nos militaires, car ils leur permet de verrouiller l'entourage du président, voir maitriser et contrôler le président. Quand il est incontrôlable, des opérations sont menées pour le faire obtempérer... les autres lobbies peuvent tout aussi peser pour obtenir des dividendes, sans aucun contrôle... le risque existe aussi au parlement, mais la sanction est moins dramatique pour le pays qu'un président omnipotent...
Ceux qui ignorent la réalité politique algérienne et continuent à voir dans la figure du président le sauveur seront coupables devant l'histoire de ce pays pour cette n-ieme occasion ratée avec l'histoire...
Je ne suis pas contre une figure présidentielle qui mène la diplomatie et la défense, proche des cercles de défense, mais il est cardinal que la conduite des affaires du pays au plan interne soit l'émanation des forces politiques après la période de transition, qui seront comptables et responsables devant le peuple des résultats et des promesses mirobolantes qu'ils auront faite au peuple. Se cacher derrière la figure présidentielle est très confortable pour une panoplie d'acteurs politiques et de citoyens qui ne veulent pas se donner les moyens d'exercer la politique...
On a suffisamment d'exemples depuis Chedli Benjdid, pour savoir que le système institutionnel présidentiel convient parfaitement à nos militaires, car ils leur permet de verrouiller l'entourage du président, voir maitriser et contrôler le président. Quand il est incontrôlable, des opérations sont menées pour le faire obtempérer... les autres lobbies peuvent tout aussi peser pour obtenir des dividendes, sans aucun contrôle...
Bien vu. Franchement, cet argument est inédit pour moi.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
N'oublie pas que c'est une révolution pacifique ,les tenants du pouvoir ne vont pas faire leurs valises et partir gentiment ......
Si c'était une révolution violente ,bien sûr que les insurrectionnels exécutent les anciens dirigeants sur la place publique ...
Dans notre cas il faut négocier (il n'y a qu'à voir les étapes de l'instauration de la démocratie en Europe et dans le monde ,le cas de la Tchécoslovaquie par exemple:La révolution de velours ) Pomaria
Une constituante prendra énormément de temps vu les divergences de courants dans la société ,par contre le nouveau élu (je ne parle pas des guignols de maintenant ) s'engagera à changer la constitution dès son investiture.
En gros je suis d'accord avec les propositions deMyst
L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote
Des personnalités pour conduire une période de transition de quelques mois, pour préparer une véritable élection, avec de véritables mécanismes efficaces pour éviter toute fraude ou dépassements avant-pendant-après le vote. Ceux qui ont participé aux 2 derniers mandats de boutefs seront exclus de la participation, de même pour les partis pourris du système qui ont coulé le pays, leur exclusion est, je le rappelle, une des premières exigences du peuple dès le 22 février.
En somme, ce qui différe de la voie Gaid, c'est que c'est sans Gaid, Bensalah, Bédoui et tous ces personnages du système.
Selon moi, il faut sortir de la personnalisation des projets. Il faut trouver une voie politique gagnante pour le bien de l'Algérie.
Ma préférée de voie demeure la convention. Chaque wilaya, au prorata du nombre d'habitants désigne un représentant et ces personnes trouvent consensus sur une nouvelle constitution algérienne qu'elle devra faire accepter par référendum.
Cela prendra le temps que ca prendra, l'Algérie ne pourra jamais sortir de la crise sans cette démarche.
Entre temps, le gvt, quel qu'il soit, s'occupera du fonctionnement du pays.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Le second est positif...
il y aura bcp de palabres, de déchirements, voire même bcp de contestations, mais la voie de la constituante est indispensable. On ne peut s'y passer. Tôt ou tard, on devra y passer.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Citation Ott :
On a suffisamment d'exemples depuis Chedli Benjdid, pour savoir que le système institutionnel présidentiel convient parfaitement à nos militaires, car ils leur permet de verrouiller l'entourage du président, voir maitriser et contrôler le président. Quand il est incontrôlable, des opérations sont menées pour le faire obtempérer... les autres lobbies peuvent tout aussi peser pour obtenir des dividendes, sans aucun contrôle...
Bachi
Bien vu. Franchement, cet argument est inédit pour moi.
Ça remonte même à plus loin.
Il a beaucoup été question de primauté du civil sur le militaire.
Nos aïeux savaient exactement à qui ils avaient affaire, avant même l'indépendance.
Oui la constitution a été rédigée sur mesure pour le kaki.
On peut même affirmer que la localisation GPS de sa rédaction mène au caire.
Ott,
Ta remarque ci dessus me rappelle le colonel lotfi tombé en 1960 rabi ath yerhem et dont la mafia n'a pas beaucoup parlé.
Il mérite d'être plus connu. Un résumé d'un autre homme que l'Algérie a raté.
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Sur le plan politique, le Colonel Lotfi est surtout connu pour sa loyauté exemplaire, son intégrité et sa perspicacité. Il s’est très vite démarqué des querelles de chapelles et autres « intrigues politiciennes » qui émaillaient les conclaves auxquels il avait eu l’occasion d’assister, à Tunis, au Caire et enfin à Tripoli. Il est même allé jusqu’à dénoncer, auprès de Ferhat Abbas, alors président du GPRA, ce qu'il qualifiait de « tendances fascistes » chez certains chefs militaires sans les désigner, qui, selon ses termes, «rêvent d’être des sultans au pouvoir absolu. » Plus incisif encore, il ajoutait : «Derrière leurs querelles, j’aperçois un grave danger pour l'Algérie indépendante. Ils conservent du commandement qu'ils exercent le goût du pouvoir et de l'autoritarisme. » Il prévoyait en fait la guerre fratricide entre le GPRA et les wilayas qui lui étaient loyales d'un côté et l'État-major général de l'autre qui va éclater à l'annonce de l'Indépendance et prédisait dans le même temps le désarroi du peuple qui accédait enfin à la paix.
C’est Ferhat Abbas qui a noté toutes les impressions du jeune colonel, dépité par la tournure prise par les événements : « L'atmosphère au sein de la Délégation extérieure, écrit-il, lui faisait peur. Les luttes sourdes des colonels ne lui avaient pas échappé. Il en était épouvanté : j'aime mieux mourir dans le maquis que de vivre avec ces loups. » Cette attitude chevaleresque d'un homme dévoué pour sa cause, celle de sa patrie, fera de lui un symbole du martyre.
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La génération actuelle va se charger de ressusciter cette constitution qui aurait dû être appliquée en 1962 et que les aïeux avaient préparée.
Avant qu'elle ne soit oubliée et remplacée par la constitution égyptienne et couleur kaki.
“Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.
La réappropriation de notre histoire par les algeriens est un long exercice, et en tirer les leçons historiques est encore plus délicat. On a voulu cloisonner notre mémoire, notre passé, comme on veut cloisonner notre pensée, notre parole, notre présent, et on veut hypothéquer notre avenir par la perpétuation de l'échec...
Cette génération qui a fait tant pour l'indépendance du pays, a dans la personne de Sissi l'impératrice donné le pire exemple de cette génération... ce n'est pas pour rien qu'il fut laissé de côté par ses aînés et que le teigneux a une revanche à prendre se croyant investit d'un devoir messianique, comme ses compères, avec une capacité politique digne d'une grenouille, passant d'un teigneux machiavélique à un teigneux machinique...
Il est encore temps de sauver le peu qui reste de cette génération, par le haut, en permettant de reconstruire sur des fondations consolidées l'édifice institutionnel algerien, en stoppant cette farce électorale qui sera comparable à l'élection de Abderrahman Kiouane à la mairie d'Alger en avril 1953, en maire adjoint, générant une fronde sans précédent au sein du mouvement national...
Dernière modification par ott, 25 novembre 2019, 20h28.
il y aura bcp de palabres, de déchirements, voire même bcp de contestations, mais la voie de la constituante est indispensable. On ne peut s'y passer. Tôt ou tard, on devra y passer.
Elle peut être jumelée avec l'option présidentielle, un président élu qui compose une constituante qui se chargera d'ouvrir le chantier de la constitution, ça prendra le temps qu'il faudra pour ne pas avoir une constitution bâclée et contestée, et cette constitution sera soumise à un référendum populaire.
L'option de la constituante avant élection, en plus des inconvénients déjà cités, elle sera automatiquement rejetée par l'armée, et on se retrouvera encore une fois bloqués.
Une constituante prendra énormément de temps vu les divergences de courants dans la société ,par contre le nouveau élu (je ne parle pas des guignols de maintenant ) s'engagera à changer la constitution dès son investiture.
Ca prendra le temps que ca prendra. C'est une obligation que d'y passer le temps nécessaire. ok ?
Je comprends que tu as peur de la grave crise économique qui pointe.
Un gouvernement de technocrate doit être installé pour parer au plus urgent, et ouvrir le débat sur des initiatives économiques pour sauver ce qui peut l'être, ainsi qu'un large débat d'experts et d'universitaires et d'investisseurs sur l'état des lieux et la stratégie économique pour faire face aux aléas et tenir compte des enjeux actuels et futurs de l'Algérie.
On ne peut plus se suffire des discours populistes et des plans de sortie de crise qui n'engagent que ceux qui y croient. Il va falloir convaincre de leur validité , démontrer aux algériens leur viabilité sur le terrain, et surtout les y associer et leur faire leur compte rendu d'éxécution. Il n'y a que comme ca, que les projets avancent dans la bonne direction et évite les éccueils.
Molker
En gros je suis d'accord avec les propositions deMyst
Sache que si tu suis la démarche proposée par Myst, on ne sera jamais sorti de l'auberge.
Le même système de gouvernance sous les mêmes insitutions et la même constitution induira exactement aux mêmes résultats. Qu'on se le dise.
Par contre, comme je l'ai dite plus haut, plusieurs démarches sont possibles pour la phase de transition, mais qui doit avoir le même objectif, est qui est de revoir la consitution et le fonctionnement des institutions qui sont totalement défaillants actuellement, car taillés surmesure pour les lobbies du système maffieux et les militaires.
Seul un changement radical du mode de gouvrenance en mettant fin au statu quo.
Ma démarche pour y arriver, est qu'il faut d’abord sortir du cadre politique et juridique de ce régime, se donner le temps de créer les conditions de la libre expression du peuple et de l’élection d’une Assemblée constituante, adopter une nouvelle Constitution, démocratique, puis organiser des élections pour élire les institutions que prévoira cette nouvelle loi fondamentale.
Dans une telle perspective, la transition se ferait en deux phases :
1/- la première comporterait exclusivement la mise en place des institutions de transition
2/- dans une seconde phase, une Assemblée constituante.
Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !
Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.
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