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Novembre a accouché d'un Mugabe en Algérie

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  • #16
    Bledard

    La lettre publiée dans El Watan t'aurait inspirée la même chose ? Abdelaziz Rahabi a parfaitement raison, où est la ressemblance entre les objectifs de la Révolution et le gouvernement algérien ? Il n'y en a pas, ils font ce qu'ils veulent sans se soucier de l'opinion du peuple. Ils agisssent tel des despotes comme si nous étions encore des indigènes sans cervelles à qui il faut le fouet. L'opinion internationale tolère cela et est parfaitement consciente des réalités algériennes mais elle laisse faire car cela sert ses intérêts. Je me demande si en fait aujourd'hui ce n'est pas contre la communauté internationale que nous devrions porter plainte pour ainsi les faire réagir. Seul eux peuvent nous en débarrasser puisque c'est eux qui les ont installé tout comme Saddam Hussein.
    Dernière modification par zwina, 02 novembre 2008, 19h37.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #17
      zwina
      je ne réagis en fonction des signatures, je le fais en fonction du contenu.

      Et le contenu dans ce cas est vide et caricatural.

      Peut être que la personne a contribué mieux ailleurs.

      on ne juge pas, quoi que..... surtout lorsqu'on a été ancien ministre


      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #18
        Ou est ce que tu as vu l'insulte? Pas partie de mon éducation.
        Je dis que comparer mugaba à Boutef est non sens.
        -----------------------------------------------------------------------
        Argumente alors, car lancer des "n'importe quoi" et des " cas psychiatrique" en reponse a des commentaire sans en apporter la preuve est une insulte gratuite.

        Montre en quoi Bouteflika est different de Mugabe. Si tu parles de la couleur des yeux et de la peau oui il sont en effet differents.

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        • #19
          De Zwina : "L'opinion internationale tolère cela et est parfaitement consciente des réalités algériennes mais elle laisse faire car cela sert ses intérêts."

          Pitié Zwina on ne veut pas refaire le coup de 1832. Le protectorat on a déja donné !

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          • #20
            Argumente alors, car lancer des "n'importe quoi" et des " cas psychiatrique" en reponse a des commentaire sans en apporter la preuve est une insulte gratuite.

            Montre en quoi Bouteflika est different de Mugabe. Si tu parles de la couleur des yeux et de la peau oui il sont en effet differents.
            si je parle de caricature je ne peux pas faire mieux que toi

            tu veux comparer quoi?

            deux pays ?

            deux histoires.

            deux régimes?

            deux économies?

            deux hommes?

            Ou bien tout simplement deux betises?

            en effet la dernière est universelle




            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #21
              Bledard

              Depuis quand les anciens ministres n'ont pas le droit de réagir ? C'est une nouvelle loi qui est passée inaperçue dans la Constitution ou que notre "parlement" aurait voté ? Tu le juges vide car ton cerveau est embrumé par les fadaises que tu as avalé.

              Il ne dissocie pas entre les victimes de cette Révolution, ses héros et ses commerçants alors qu’il recrute dans cette dernière catégorie ceux qui applaudissent au viol de la liberté, principal socle fondateur de l’adhésion du peuple algérien à la guerre de Libération.
              Serais tu un de ceux là ?
              Dernière modification par zwina, 02 novembre 2008, 19h47.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #22
                Serais tu un de ceux là ?
                Zwina

                t'es à l ouest là.


                « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                • #23
                  Bledard

                  C'est le seul argument que tu es ? Tu critiques beaucoup mais rarement avec des arguments, il va falloir étoffer sinon tu es l'image de ceux qui nous gouvernent en ne démontrant jamais le bien fondé de leurs agissements.
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #24
                    C'est le seul argument que tu es ? Tu critiques beaucoup mais rarement avec des arguments, il va falloir étoffer sinon tu es l'image de ceux qui nous gouvernent en ne démontrant jamais le bien fondé de leurs agissements.
                    Peut être que je ne suis pas assez équilibré dans la critique et que je devrais comme vous verser dans néant et la désolation.

                    Que veux tu que je critique dans ce post?

                    Envoyé par bledard
                    si je parle de caricature je ne peux pas faire mieux que toi

                    tu veux comparer quoi?

                    deux pays ?

                    deux histoires.

                    deux régimes?

                    deux économies?

                    deux hommes?

                    Ou bien tout simplement deux betises?

                    en effet la dernière est universelle
                    ___________
                    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                    • #25
                      Bledard

                      Et la bêtise serait de dénoncer les agissements contraire à la Révolution ? Si Abane et les autres t'avaient écouté avant la Révolution nous serions encore colonisé. C'est finit le temps où nous n'avions que le droit de nous taire et de subir.
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #26
                        Et la bêtise serait de dénoncer les agissements contraire à la Révolution ? Si Abane et les autres t'avaient écouté avant la Révolution nous serions encore colonisé. C'est finit le temps où nous n'avions que le droit de nous taire et de subir.
                        Je laisse son cousin répondre, le 02/11/2008

                        Belaïd Abane, auteur et cousin du héros de la révolution, à Liberté
                        “La mort de Abane ne doit pas alimenter la rancœur”


                        http://www.liberte-***********/edit.php?id=102304
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #27
                          Bledard

                          Merci :

                          C’est celle où les Algériens commencent à s’organiser pour une forme de résistance jusque-là inédite, car elle est cette fois globale, c'est-à-dire nationale, rurale et urbaine, multiforme : politique, militaire et diplomatique, ouverte sur le monde qu’elle prend à témoin en se projetant dans l’universel. C’est le dernier round livré à l’adversité coloniale, dont l’élan se cristallisera dans l’explosion du 1er Novembre, laquelle sera bientôt relayée par un travail d’organisation, de politisation, d’unification et de coordination de tous les potentiels Algériens. Le congrès de la Soummam est l’un des moments forts de cette troisième phase. C’est en effet à la Soummam que renaîtra l’État algérien, une Algérie en guerre (le titre du livre) qui se dresse dans une quasi-unanimité nationale contre une puissance coloniale décidée à la maintenir sous sa domination.
                          L’un des mérites d’Abane Ramdane est d’avoir œuvré et réussi à redresser dans l’opinion – car la guerre de libération était aussi une guerre pour l’opinion — l’image d’un FLN “barbare”, “fanatique” et groupusculaire, et de transformer les fusils de chasse de la rébellion en résistants nationaux légitimes contre l’oppression coloniale.
                          Ben Khedda, qui dresse la liste des membres du CC, est un témoin crédible et digne de foi. Abane se fera ensuite connaître en 1952 après une grève de la faim de
                          33 jours et lorsqu’il fera tomber le directeur de la prison d’Ensisheim en faisant parvenir une lettre au Parti qui la publiera dans l’Algérie libre que dirigeait alors Abderrahmane Kiouane
                          Ce sont souvent les mêmes qui interpellent la France pour lui rappeler les pages sombres de son passé colonial. Il y aurait donc une logique qui voudrait que l’on exige de la France qu’elle se penche sur son passé, qu’elle fasse son travail de mémoire et son mea culpa en reconnaissant ses fautes et les souffrances infligées au peuple algérien du fait de la colonisation et de la guerre de reconquête coloniale. Et une autre logique qui voudrait que chez nous, on jette un voile opaque définitivement sur notre guerre de Libération
                          .

                          Prenons le cas de l’affaire de Casbah Melouza que je traite dans mon livre sans faux-fuyants ni concessions d’aucune sorte. C’est une grosse tache noire dans l’histoire du mouvement de libération nationale. Il est temps de le dire et de reconnaître qu’il était possible de faire autrement. Je me suis également interrogé sur les événements du 20 août 1955 et de leur bien-fondé tactique et stratégique.
                          “Notre pays, il n’y a pas le moindre doute, retrouvera sa liberté. Mais ce sera terrible. Nous vivrons l’enfer pour en payer le prix. Le colonialisme ne lâchera pas facilement prise sur cette terre. Il bombardera nos villages et brûlera nos forêts. Des enfants, des femmes et des vieillards mourront. Parmi vous, beaucoup ne seront plus de ce monde lorsque notre pays retrouvera sa liberté.” Devant la mine consternée et défaite de son auditoire, il ajoute : “Si ça peut vous rassurer, moi non plus, je ne verrai pas l’indépendance.”
                          Et qu’y a-t-il de plus politique que l’histoire et a fortiori dans un pays comme le nôtre où politique et histoire sont toujours intimement liées.
                          Et ça c'est ta réponse : : Et vous, qu’avez-vous fait ? Quel est votre bilan ? Qu’avez-vous laissé à la postérité qui soit digne d’être critiqué ?
                          Dernière modification par zwina, 02 novembre 2008, 22h27.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                          Commentaire


                          • #28
                            Belaïd Abane, auteur et cousin du héros de la révolution, à Liberté
                            “La mort de Abane ne doit pas alimenter la rancœur”
                            ...celà ne veut pas dire amnésie et reniement d'une partie de notre l'Histoire.

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                            • #29
                              De Zwina : "L'opinion internationale tolère cela et est parfaitement consciente des réalités algériennes mais elle laisse faire car cela sert ses intérêts."

                              Pitié Zwina on ne veut pas refaire le coup de 1832. Le protectorat on a déja donné !
                              Tiens!! revoilà le négationniste qui se perd en conjectures, primo, le coup de Jarnac,c'etait 1830 et secondo ,l'Algérie etait une colonie de peuplement et non un protectorat et par tout donné,je pense que vous vouliez dire tout pris, tout pillé.
                              Votre présence en Algérie n'a jamais été acceptée par les autochtones qui n'ont pas cessé de résister jusqu'à vous bouter hors du pays et vous n'etes restés tout ces 132 ans qu'a duré la nuit coloniale, qu'au prix de grands crimes de guerre et de crimes contre l'Humanité comme en témoignent vos propres hommes de lettres:
                              Hippolyte Castille

                              L'idée de l'extermination eut longtemps cours en Afrique [du Nord].

                              _Hippolyte Castille fut journaliste et a longtemps collaboré au Musée des familles.

                              _Le général de Lamoricière (1858), Hippolyte Castille, éd. F. Sartorius, 1858, p. 13
                              ______________
                              François Certain de Canrobert

                              Dans la falaise est une excavation profonde formant une grotte. Les Arabes y sont. On pétarada l’entrée de la grotte et on y accumula des fagots de broussailles. Le soir, le feu fut allumé. Le lendemain quelques Sbéahs se présentèrent à l’entrée de la grotte, demandant l’aman à nos postes avancés. Leurs compagnons, les femmes et les enfants étaient morts...Telle fut la première affaire des grottes. On n'en parla guère, parce que le colonel Cavaignac, aves sa prudence ordinaire, ne s'était pas étendu sur le nombre des Arabes morts lors de l'enfumade.

                              _1844, enfumades des Sbeah (Dahra) par Cavaignac, rapport de Canrobert un de ses officier

                              _Maréchal Canrobert, 1844, dans Ecrire L'histoire De Son Temps (Europe Et Monde Arabe), paru L'Harmattan, 2005, p.251, Richard Jacquemond.


                              Moi-même, je fus amené à pareille extrémité. Me trouvant devant les grottes occupées par les Arabes qui me reçoivent à coups de fusils, je les somme de se rendre. [...] Je réitère les sommations, je préviens les Kabyles. Comme il n'y a pas de bois, je bouche l'entrée de la caverne avec des pierres. Si j'avais fait autrement, un grand nombre de mes soldats seraient tombés inutilement.

                              _juin 1845, enfumades de tribus du Dahra par le lieutenant-colonel Canrobert

                              _Maréchal Canrobert, juin 1845, dans Ecrire L'histoire De Son Temps (Europe Et Monde Arabe), paru L'Harmattan, 2005, p.251, Richard Jacquemond.

                              Capo de Feuillide

                              A l'heure où j'écris, il en reste un vieux levain qui s'agite et rêve encore une extension nouvelle de conquête par extermination et refoulement. Quand nous occupâmes le Sahel, il fallut raser le sol et exterminer les races; sans quoi, disaient ces hommes, on ne pourrait ni s'établir ni cultiver. On rasa, on extermina. Depuis plus de vingt années, les travailleurs et les cultures de France n'ont encore, ni en nombre, ni en étendue, remplacé les bras et les cultures arabes. Quand nous nous étendîmes dans la province d'Oran, sans laquelle, disaient-ils, notre conquête serait toujours menacée par les tribus du Sud, ils demandèrent qu'on rasât et qu'on exterminât, pour qu'ils pussent cultiver. On rasa, on extermina encore. Dans la province d'Oran, les bras et la culture de France n'ont pas plus, en nombre et en étendue, remplacé les bras et la culture arabes que dans le Sahel et dans la Mitidja. Quand nous nous lançâmes dans les deux expéditions, si coûteuses d'or et de sang, de la province de Constantine, sous le prétexte aussi d'abriter notre conquête contre les tribus de l'Est, ce furent les mêmes exigences d'extirpation et d'extermination. Même satisfaction leur fut donnée; mêmes résultats pour le peuplement et les cultures que dans les provinces d'Alger et d'Oran.

                              _Avocat, puis journaliste, C. de Feuillide est considéré comme l'un des grands rédacteurs de son temps.

                              _L'Algérie francaise, Capo de Feuillide, éd. Plon, 1856, p. 65

                              Le Comte d'Hérisson

                              C'était bien une guerre, une vraie guerre, très dure, très laborieuse, très difficile, mais sui generis.

                              _La chasse à l'homme; guerres d'Algérie, Le Comte d'Hérisson, éd. P. Ollendorff, 1891, p. 10


                              II est vrai que nous rapportons un plein baril d'oreilles récoltées paires à paires sur les prisonniers, amis ou ennemis.[...] Des cruautés inouïes, des exécutions froidement ordonnées, froidement exécutées à coups de fusil, à coups de sabre, sur des malheureux dont le plus grand crime était quelquefois de nous avoir indiqué des silos vides.

                              _La chasse à l'homme; guerres d'Algérie, Le Comte d'Hérisson, éd. P. Ollendorff, 1891, p. 133


                              Les villages que nous avons rencontrés, abandonnés par leurs habitants, ont été brûlés et saccagés ; [...] on a coupé leurs palmiers, leurs abricotiers parce que les propriétaires n'avaient pas eu la force nécessaire pour résister à leurs émirs et lui fermer un passage ouvert à tout le monde chez ces tribus nomades. Toutes ces barbaries ont été commises sans tirer un coup de fusil, car les populations s'enfuyaient devant nous, chassant leurs troupeaux et leurs femmes, délaissant leurs villages.

                              _La chasse à l'homme; guerres d'Algérie, Le Comte d'Hérisson, éd. P. Ollendorff, 1891, p. 134


                              Les oreilles indigènes valurent longtemps encore 10 francs la paire, et leurs femmes demeurèrent, comme eux, d’ailleurs, un gibier parfait.

                              _La chasse à l'homme; guerres d'Algérie, Le Comte d'Hérisson, éd. P. Ollendorff, 1891, p. 349

                              Victor Hugo

                              L’armée faite féroce par l’Algérie. Le général Le Flô me disait hier soir : "Dans les prises d’assaut, dans les razzias, il n’était pas rare de voir les soldats jeter par les fenêtres des enfants que d’autres soldats en bas recevaient sur la pointe de leurs baïonnettes. Ils arrachaient les boucles d’oreilles aux femmes et les oreilles avec, ils leur coupaient les doigts des pieds et des mains pour prendre leurs anneaux. Quand un Arabe était pris, tous les soldats devant lesquels il passait pour aller au supplice lui criaient en riant : cortar cabeza !. Le frère du général Marolles, officier de cavalerie, reçut un enfant sur la pointe de son sabre, Il en a du moins la réputation dans l’armée, et s’en est mal justifié." Atrocités du général Négrier. Colonel Pélissier : les Arabes fumés vifs.

                              _16 octobre 1852

                              _Choses vues 1849-1885, Victor Hugo, éd. Gallimard, 1997, p. 286

                              ...
                              Dernière modification par DZone, 03 novembre 2008, 13h47.

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                              • #30
                                Novembre a accouché d'un Mugabe en Algérie
                                Mugabe a été diabolisé par les Britanniques et leurs alliés pour avoir initier une réforme agraire plus juste car meme aprés l'indépendance, toutes les bonnes terres sont restées la propriété de la minorité blanche et ce n'est pas parce qu'il ne plait plus au Maitre Anglais que je dois faire pareil, au contraire,je le soutiens parce qu'il déplait à l'ancien colon , quant à son opposant, tous ceux qui s'interressent à l'actualité africaine, savent qu'il obéit au doigt et à l'oeil à Londres.

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