Je voudrais remercier le talentueux chroniquer du Soir d'Algerie pour cet écrit qui fait entendre la voix des vrais algériens, les opprimés !
À mort les moudjahidine et les Patriotes !
C'est vrai en plus, notre pantalon est tellement baissé qu'on a plus qu'à le jeter maintenant !
À mort les moudjahidine et les Patriotes !
Mohamed Gharbi, moudjahid et chef Patriote, vient d’être condamné à mort par la justice d’un pays qu’il a contribué à libérer les armes à la main. Quel est le crime de Mohamed Gharbi ? Face à un terroriste «repenti dans les affaires» qui ne cessait de le menacer quotidiennement, Mohamed Gharbi, en bon républicain qui respecte les lois de cette république qu’il a contribué à édifier les armes à la main, a avisé à plusieurs reprises les autorités des menaces proférées contre lui par le tango. Ces avertissements n’ont servi à rien. Alors, Gharbi en a fini avec la menace et surtout avec le «t’hin ». Il a liquidé la vermine verte. Le tribunal l’a donc condamné. Le tribunal a condamné Mohamed Gharbi, Patriote et ancien moudjahid qui a permis par son combat que des tribunaux puissent siéger en Algérie sous un drapeau vert, blanc, rouge, frappé de l’étoile et du croissant, et non pas sous le drapeau, bleu, blanc, rouge. Condamné à mort. Je trouve cette peine «incomplète». A ce niveau-là de félonie, il fallait oser se lâcher, y aller franco de port, ne plus se retenir. Pourquoi condamner Mohamed Gharbi à la peine de mort seulement ? Il faut assortir cette peine de quelques agréments, de quelques raffinements pouvant rendre la sentence encore plus belle aux yeux des frères des montagnes. Pourquoi ne pas faire exécuter Mohamed Gharbi, à l’aube, par un peloton de tireurs pris dans les rangs des repentis ? D’ailleurs, pourquoi faire les honneurs des balles à Mohamed Gharbi, cet ancien moudjahid et Patriote ? Demandons plutôt aux tueurs repentis du GSPC de l’égorger. Et même ça, ce n’est pas tout à fait complet. Donnons leur des scies rouillées aux frères barbus afin qu’ils découpent à vif Mohamed Gharbi, sur la place publique, devant sa famille réunie et forcée à regarder le supplice. Poussons encore plus loin l’exécution de la peine en exigeant que sa tête soit plantée sur un piquet et que ses membres soient éparpillés aux quatre coins de ce vaste pays que lui, Mohamed Gharbi, a libéré, les armes à la main et l’Algérie au cœur. Ne faisons pas les choses à moitié maintenant que nous avons abaissé notre pantalon. Enlevons-le et laissons faire la bête ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
Hakim Lâalam
Hakim Lâalam
Commentaire