Un manque à gagner estimé à 16 mille euros chaque 18 mois pour l’Egypte
Les universités algériennes ont décidé de ne plus envoyer leurs étudiants pour effectuer des formations dans des universités et instituts égyptiens, et de recourir à d’autres pays arabes, à l’exemple de la Syrie et la Jordanie. Une décision préjudiciable pour l’Egypte, qui encaissait environs 16 mille euros pour la formation d’un professeur spécialisé dans les droits et les sciences humaines, s’étalant à 18 mois.
Dans ce cadre, une source bien informée à déclaré à El Khabar que « les autorités pensaient à prendre la décision relative au boycott des universités égyptiennes, depuis quelques mois, bien avant la rencontre de l’EN contre l’Egypte, mais après l’incident de la torture des professeurs algériens par les services secrets égyptiens, elle est devenue indispensable ».
Selon la même source, « une instruction sera transmise, dans les quelques prochains jours, aux recteurs, leur demandant de transférer le programme des formations vers d’autres pays frères, et de transférer tous les étudiants algériens en formation dans des universités égyptiennes, vers les universités algériennes, notamment après les évènements qui ont eu lieu ces derniers temps au Caire.
De sa part, le coordinateur national du Conseil national de l’enseignement supérieur, CNES, M. Abdelmalek Rahmani, à affirmé à El Khabar « qu’une demande officielle a été adressée au ministère de l’enseignement supérieur, dans laquelle nous avons exhorté le ministère à prendre une décision mettant fin aux formations effectuées en Egypte ».
Par ailleurs, M. Rahmani se dit inquiet de la situation de six professeurs chercheurs, « ils sont bloqués dans un hôtel au Caire, nous n’avons pas de leurs nouvelles depuis deux jours, ajoutant que 5 d’entre eux sont de la faculté des lettres et des langues de l’université de Tizi Ouzou, ainsi qu’un professeur de la faculté de droits d’Alger ». Le même interlocuteur a exhorté les autorités algériennes à intervenir pour rapatrier les algériens bloqués en Egypte.
A relever que 23 universités sont concernées par cette décision, l’équivalent de mille professeurs algériens. Par ailleurs, M. Rahmani a indiqué que les autorités algériennes ont fait preuve d’une grande sagesse dans la gestion de la crise, tout en soulignant que la presse algérienne a été professionnelle.
par Z.F
El Khabar
Les universités algériennes ont décidé de ne plus envoyer leurs étudiants pour effectuer des formations dans des universités et instituts égyptiens, et de recourir à d’autres pays arabes, à l’exemple de la Syrie et la Jordanie. Une décision préjudiciable pour l’Egypte, qui encaissait environs 16 mille euros pour la formation d’un professeur spécialisé dans les droits et les sciences humaines, s’étalant à 18 mois.
Dans ce cadre, une source bien informée à déclaré à El Khabar que « les autorités pensaient à prendre la décision relative au boycott des universités égyptiennes, depuis quelques mois, bien avant la rencontre de l’EN contre l’Egypte, mais après l’incident de la torture des professeurs algériens par les services secrets égyptiens, elle est devenue indispensable ».
Selon la même source, « une instruction sera transmise, dans les quelques prochains jours, aux recteurs, leur demandant de transférer le programme des formations vers d’autres pays frères, et de transférer tous les étudiants algériens en formation dans des universités égyptiennes, vers les universités algériennes, notamment après les évènements qui ont eu lieu ces derniers temps au Caire.
De sa part, le coordinateur national du Conseil national de l’enseignement supérieur, CNES, M. Abdelmalek Rahmani, à affirmé à El Khabar « qu’une demande officielle a été adressée au ministère de l’enseignement supérieur, dans laquelle nous avons exhorté le ministère à prendre une décision mettant fin aux formations effectuées en Egypte ».
Par ailleurs, M. Rahmani se dit inquiet de la situation de six professeurs chercheurs, « ils sont bloqués dans un hôtel au Caire, nous n’avons pas de leurs nouvelles depuis deux jours, ajoutant que 5 d’entre eux sont de la faculté des lettres et des langues de l’université de Tizi Ouzou, ainsi qu’un professeur de la faculté de droits d’Alger ». Le même interlocuteur a exhorté les autorités algériennes à intervenir pour rapatrier les algériens bloqués en Egypte.
A relever que 23 universités sont concernées par cette décision, l’équivalent de mille professeurs algériens. Par ailleurs, M. Rahmani a indiqué que les autorités algériennes ont fait preuve d’une grande sagesse dans la gestion de la crise, tout en soulignant que la presse algérienne a été professionnelle.
par Z.F
El Khabar
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