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Le MSP par l'entremise de Soltani a décidé de lancer une campagne de moralisation de la société algérienne et veut laver plus blanc en faisant l'amalgame sans aucune gène entre criminalité, fléaux sociaux et mères célibataires. La flagellation contre ces dernières a meme été proposé. Le nouveau slogan est déja tout un programme «Halte à la dépravation».
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Dans un communiqué rendu public hier, le président du MSP propose la révision de la politique de prise en charge des mères célibataires, «dans le sens de la préservation de la société des fléaux sociaux...et pour mieux lutter contre la criminalité dans le cadre d’une politique nationale cohérente».
Rejoignant donc le député de cette formation qui avait interpellé le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, allant jusqu’à demander la flagellation des mères célibataires, Boudjerra Soltani reste néanmoins dans le flou sur cette question précisément. Cela dit, cette proposition de révision de la gestion du dossier des mères célibataires, a été enveloppée par le MSP dans ce qu’il a qualifié d’initiative contre la dépravation de la société.
Il semble d’ailleurs avoir fait mouche avec sa trouvaille: «Halte à la dépravation».
Dans le communiqué signé par le président du parti en personne, il ressort que «sitôt l’initiative lancée, des documents, dossiers, communications téléphoniques des faxes...» sont parvenus au siège du MSP. Vraisemblablement surpris par le succès de cette opération politico-médiatique, le parti de Boudjerra Soltani semble tout de même quelque peu embarrassé par la situation qu’il a lui-même créée.
Dans son communiqué, le président du MSP renvoie les citoyens à «la police des moeurs (avec laquelle) ils doivent collaborer pour débarrasser leur cité résidentielle des points noirs».
Et à Soltani de proposer «une remise à niveau de la société algérienne sur les plans culturel et social» dans le cadre des dispositions contenues dans «la Charte pour la paix et la réconciliation nationale». Mêlant politique, bonnes moeurs et lutte contre la criminalité organisée, le président du MSP espère voir ce genre de dénonciations se poursuivre dans le temps, voire faire partie intégrante de la politique de l’Etat.
Il préconise également «la participation du mouvement associatif, la société civile, les mosquées et les zaouïas». En d’autres termes, le président du MSP bat le rappel de ses troupes pour donner sa propre coloration à la réconciliation nationale. Celle-ci doit, non pas seulement traquer les «dépravés» de la société, mais elle est également censée «diaboliser» les mères célibataires. Est-ce le début d’une campagne de «moralisation» tous azimuts?
En tout cas, les propositions du MSP ne s’accordent pas avec la vision de l’Etat, notamment pour ce qui concerne la question des mères célibataires. Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité, lui aussi, fervent défenseur de la réconciliation nationale, a une tout autre lecture de ce dossier.
Par l'expression
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Dans un communiqué rendu public hier, le président du MSP propose la révision de la politique de prise en charge des mères célibataires, «dans le sens de la préservation de la société des fléaux sociaux...et pour mieux lutter contre la criminalité dans le cadre d’une politique nationale cohérente».
Rejoignant donc le député de cette formation qui avait interpellé le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, allant jusqu’à demander la flagellation des mères célibataires, Boudjerra Soltani reste néanmoins dans le flou sur cette question précisément. Cela dit, cette proposition de révision de la gestion du dossier des mères célibataires, a été enveloppée par le MSP dans ce qu’il a qualifié d’initiative contre la dépravation de la société.
Il semble d’ailleurs avoir fait mouche avec sa trouvaille: «Halte à la dépravation».
Dans le communiqué signé par le président du parti en personne, il ressort que «sitôt l’initiative lancée, des documents, dossiers, communications téléphoniques des faxes...» sont parvenus au siège du MSP. Vraisemblablement surpris par le succès de cette opération politico-médiatique, le parti de Boudjerra Soltani semble tout de même quelque peu embarrassé par la situation qu’il a lui-même créée.
Dans son communiqué, le président du MSP renvoie les citoyens à «la police des moeurs (avec laquelle) ils doivent collaborer pour débarrasser leur cité résidentielle des points noirs».
Et à Soltani de proposer «une remise à niveau de la société algérienne sur les plans culturel et social» dans le cadre des dispositions contenues dans «la Charte pour la paix et la réconciliation nationale». Mêlant politique, bonnes moeurs et lutte contre la criminalité organisée, le président du MSP espère voir ce genre de dénonciations se poursuivre dans le temps, voire faire partie intégrante de la politique de l’Etat.
Il préconise également «la participation du mouvement associatif, la société civile, les mosquées et les zaouïas». En d’autres termes, le président du MSP bat le rappel de ses troupes pour donner sa propre coloration à la réconciliation nationale. Celle-ci doit, non pas seulement traquer les «dépravés» de la société, mais elle est également censée «diaboliser» les mères célibataires. Est-ce le début d’une campagne de «moralisation» tous azimuts?
En tout cas, les propositions du MSP ne s’accordent pas avec la vision de l’Etat, notamment pour ce qui concerne la question des mères célibataires. Le ministre de l’Emploi et de la Solidarité, lui aussi, fervent défenseur de la réconciliation nationale, a une tout autre lecture de ce dossier.
Par l'expression
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