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«Pour une répartition équitable de la rente pétrolière»
Cela dit, je ne vois pas pourquoi cette question ??
C'est très simple,mon intention était de souligner le fait qu'un homme de bonne volonté peut changer le destin de son pays en prenant les mesures qui s'imposent pour le propulser dans le concert des nations qui vont de l'avant......
Face à la défaillance du secteur privé qui oriente ses investissement principalement vers des activités de bazar, l'Etat est obligé de remplir les vides d'une manière ou d'autre.
Seulement, des changements sont à opérer dans le mode de gestion du secteur public économique: passer d'un gestion administrative (bureaucratique) à une gestion économique.
Le rôle de l'état n'est certainement pas de se substituer systématiquement aux défaillances du secteur privé, c'est une erreur fondamentale à mon sens, commise depuis les première heure de l'indépendance. Son rôle est de permettre l’émergence d'un tissu économique, en favorisant l'activité privée. Le commerce est l'une des activités économiques les plus simples, faible capital, faible investissement, risque maîtrisable, et quand on sait s'y prendre, rentabilité importante au RDV. Faire en sorte que les investisseurs privilégient des secteurs plus adaptés à l'intérêt économique national, ne se fera qu'en jouant sur les avantages économiques de secteurs d'activités sur d'autres. Il peut se faire à travers la fiscalité, le risque, le financement, les infrastructures de base, la réglementation...
Le rôle de l'état n'est certainement pas de se substituer systématiquement aux défaillances du secteur privé, c'est une erreur fondamentale à mon sens, commise depuis les première heure de l'indépendance.
Valable à la condition de prendre le risque de laisser jouer librement les lois du marché. Et là, bonjour les crises à répétition, l'échange inégal et une désastreuse spécialisation dans l'extraction et la transformation primaire des hydrocarbures qui s'impose à nous par avantage comparatif.
On ne peut contourner ces lois que par un interventionnisme vigoureux et adéquat de l'Etat dans la sphère économique, sans verser dans l'excès tout aussi désastreux d'une étatisation de l'économie. L'idéal serait de soumettre le secteur public au verdict de la rentabilité financière sans sacrifier sa rentabilité économique (notamment celle des grandes entreprises publiques comme Sonelgaz, Sonatrach, etc.) Autrement dit, l'activité d'une entreprise publique (hors les missions de service public qui pourraient lui être assignées) doit obéir aux règles qui régissent une entreprise capitaliste moderne (rentabilité financière, règles strictes de gestion des ressources humaines, rationalisation des moyens, etc.)
Envoyé par Tolkien
Pas à la manière de l'Industrie Industrialisante (Qui a été en réalité mise au point par un intellectuel étranger, contacté par l'administration Boumedienne ), mais en ce sens qu'il faut partir d'un point économique qui fait notre particularisme puis ensuite extrapoler. Je crois que ce fut une erreur que de vouloir creer une industrie lourde dans un pays qui dans les années 70 était essentiellement agricole.
Durant les années 1960-80, les investissements industriels privés consistaient en de petites unités de fromagerie, de biscuiterie, de textiles, de menuiserie... et qui employaient rarement plus de 10 salariés. Les grands investissements, dans quelque secteur que ce soit, étaient complètement délaissés par le privé.
La nécessité de créer un important secteur industriel public s'est, d'une certaine manière, imposée à l'Etat, pour développer l'économie, absorber l'important chômage qui sévissait à l'époque et répondre à la demande intérieure. Cela ne s'est pas fait sans couacs, sans erreurs...
La gestion bureaucratique de ce secteur et la volonté de certains secteurs du pouvoir (personnalisés par le sieur Abdelhamid Brahimi alias Hamid la Science) de le liquider va lui porter des coups fatals.
En effet, a partir du début des années 1980, une frange des gros privés soutenue par de puissants secteurs au sein du pouvoir, a commencé à lorgner vers le secteur public pour se l'accaparer ou pour le liquider parce que son activité leur faisait de l'ombre. Ils y arriveront en plusieurs étapes, sous Chadli, puis à la faveur du programme de restructuration dicté par le FMI et enfin par l'action combinée des différentes "mafias" (du foncier, de l'import, de l'immobilier, etc.)
Le déclin du secteur industriel public, malgré la libéralisation de l'économie algérienne, n'a pas été compensé par un développement au moins équivalent du secteur industriel privé, pour preuve: la part de l'industrie dans la PIB ne cesse de baisser, en termes absolus et relatifs, depuis plusieurs années.
Un mot sur la politique d'industries industrialisantes. Celle-ci ne se limite pas seulement à la mise en place d'une industrie lourde. Elle se proposait principalement le noircissement du tableau d'échanges inter-industriel, condition nécessaire pour un développement économique autocentré. J'exprimerai plus tard mon point de vue sur cette question si nécessaire.
"Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
C'est très simple,mon intention était de souligner le fait qu'un homme de bonne volonté peut changer le destin de son pays en prenant les mesures qui s'imposent pour le propulser dans le concert des nations qui vont de l'avant......
Le Brésil a fait des progrés certes, tout comme l'Algérie, mais ce n'est pas par la bonne grace de Lula ou Boutef.. C'est parce que le pays en avait les moyens et que le président a encouragé cela. Lula ou un autre syndicaliste: le resultat aurait été le meme. Les Brésiliens le savent bien..
Le probléme du zaimisme c'est quand on rattache le progrés à un seul individu.. Chez nous Boutef est un petit zaim. Saddam ete un zaim, etc.. Lula n'en ete pas un..
On ne peut pas demander le développement du secteur productif privé tout en nationalisant et asseichant les quelques petites entreprises familiales qui existaient. Faut quand même pas oublier l'idéologie qui à prévalu depuis l'indépendance et qui continue à avoir des émules ici et là, à des niveaux insoupçonnables. Continuer à proclamer l'investissement publique productif, c'est peut être ne pas avoir tiré les leçons du passé, loin de toute idéologie mais juste par retour d'expérience...
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