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Des centaines d’enfants sans prénom à Tizi Ouzou

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  • Des centaines d’enfants sans prénom à Tizi Ouzou

    Des centaines d’enfants sans prénom à Tizi Ouzou

    Hamid voulait prénommer son bébé Koceila, mais la mairie de Tizi Ouzou a refusé ! Comme lui, des centaines de parents sont interdits de choisir les prénoms de leurs enfants. « Au service d’état civil de la mairie de Tizi Ouzou, on m’a sorti une liste de prénoms ou Koceila ne figue pas », déplore Hamid. « J’ai insisté pour que mon fils s’appelle Koceila, mais l’agent d’état civil a dit : voici la liste des prénoms autorisés, c’est à prendre ou à laisser. C’est tout ce qu’il y a », raconte le papa de Koceila dont le cas n’est pas unique à Tizi Ouzou où plus de 300 bébés sont toujours sans prénom, en raison du refus de la mairie de les inscrire sous des noms berbères choisis par leurs parents, a‑t‑on appris ce jeudi 4 août auprès d’une source judiciaire locale.

    La même mésaventure est arrivée à un autre père de famille qui a choisi d’appeler sa fille Dihya, un autre prénom berbère ne figurant pas sur la liste officielle des prénoms autorisés en Algérie. « Au service de l’état civil, un agent m’a recommandé de la prénommer Imene, et ce après avoir refusé le prénom que j’ai choisi », affirme‑t‑il. Les parents qui n’ont pas été autorisés à donner des prénoms berbères à leurs enfants ne comptent pas baisser les bras. Ainsi, plus de 300 recours ont été introduits durant ces derniers mois au niveau des tribunaux à Tizi Ouzou. En attendant, ces nouveaux‑nés demeurent sans prénom plusieurs mois après leur naissance.
    Pour rappel, en janvier dernier, le P/APW de Tizi Ouzou avait saisi le ministre de l’intérieur, Dahou Ould Kablia, pour lui demander de « faire appliquer l’article 5 du décret 8126 du 7 mars 1981 portant établissement du lexique national des prénoms qui prévoit la possibilité d’actualiser, tous les 3 ans, la liste des prénoms inchangée depuis 1981 ». Dans son courrier, le P/APW a tenu à dénoncer « cette situation d’injustice qui porte atteinte à un droit élémentaire qui est le libre choix du prénom à donner à son enfant ».


    source: TSA

  • #2
    c'est lamentable, d'autan plus que ça arrive uniquement en kabylie
    La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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    • #3
      comme la si bien dit Bouaziz Ait chebbib du MAK ... nos lendemain seront kabyles ou nous disparaitront !

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      • #4
        Il y a un très beau témoignage d'Abdellah Hamane sur ce sujet.

        Il raconte les péripéties qu'il a enduré dans les années 70 quand il a décidé de prénommer son fils Massinissa.
        Grâce à sa détermination et surtout à sa force de persuasion il a réussi quand même à le faire.

        Dommage je n'arrive pas à retrouver la vidéo.
        "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
        Socrate.

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        • #5
          salam

          Bizarre, même de nos jours c'est tjrs valable cette fameuse liste qui n'admet pas de prénoms berbères? pourtant je connais plein de dihya, jugurtha, yuva, massinissa, thanina, thinhinane et koceila etc.
          Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

          Vive Tayri, Vive JSK

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          • #6
            Bizarre, même de nos jours c'est tjrs valable cette fameuse liste qui n'admet pas de prénoms berbères? pourtant je connais plein de dihya, jugurtha, yuva, massinissa, thanina, thinhinane et koceila etc.
            mais si a chaque fois il faut un marathon administratif et judiciaire et des connaissances par ci par la pour appeler son fils ainsi c'est que y'a comme meme un problème.
            "Win yeččan tayazit' n Iflissen, iheggi-d tin-is"

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            • #7
              eh oui nos officiels est les mairies sont tres strict est rigoureuse a apliquès les lois a sens unique , tous ce qui touche a la bèrbèritè.a quand l,interdiction de momo fatima est ainsi de suite,est ditent moi( dahou ouled kablia) un algerien ce ministre.

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              • #8
                mais si a chaque fois il faut un marathon administratif et judiciaire et des connaissances par ci par la pour appeler son fils ainsi c'est que y'a comme meme un problème.
                Oui il faut que ce soit réglé de façon officielle et définitive.
                Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

                Vive Tayri, Vive JSK

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                • #9
                  En fait cela dépend des mairies aussi, à l'intérieur de la Kabylie (ou des gendarmes ont été jeté dehors) et surtout celles ou le FLN n'a aucun poids des amis me disent qu'il n y'a aucun problème pour surnommer leurs filles ou leurs fils comme ils veulent, le problème revient chaque fois au chef lieu, à Tizi-Ouzou et Béjaïa, Azazga, Akbou, Mechdellah par exemple il y'a des difficultés administratives, par contre des amis de Bouzeguene, de Sidi-Aich ou d'Aghrib par exemple j'en connais beaucoup qui ont nommé leurs enfants Koceila, Dacine, Dihya..etc. Les Kabyles devaient chasser le FLN qui réclame l'application de la loi dans ces mairies.
                  Pas à la tique ..

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                  • #10
                    Je croyais que seul Driss Basri a eu cette "intelliugence" de dresser la liste des prénom politiquement corrects




                    Cette liste a fait couler bcp d'encre
                    aujourdhui on e parle moins voir pas du tout

                    je ne sais pas ce qu'elle est devenu





                    a un moment il y avait aussi des NAMELESS au Maroc
                    que sont 'il devenu?
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      Etant citoyen de Tizi-Ville, ce problème est dû à la nomination de certains procureurs de la république qui ont la haine de tout ce qui est kabyle et le retour des élus FLN à la tête de la commune de Tizi-Ouzou. Le problème ne se pose pas ailleurs mais uniquement dans les centres urbains importants.

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                      • #12
                        C'est juste un problème d'actualisation et il n'y a pas lieu de faire tout un drame. Pourquoi chercher tout le temps à se victimiser ?

                        Le décret n° 81-26 du 7 mars 1981 portant établissement du lexique national des prénoms prévoit en son article 5 l'actualisation de la liste des prénoms tous les trois ans. Il suffit uniquement de faire pression pour que le pouvoir applique la loi en actualisant la dite liste.Il faut que les les associations et les partis politiques bougent.
                        si on peut tromper beaucoup de monde quelque temps, ou tromper peu de monde longtemps, on ne peut tromper tout le monde tout le temps

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                        • #13
                          Cet évènement,me rappelle qu'aux années 70,il existait et que moi-même j'en ait été victime,et c'était à Alger!!!!!!!!!!!!

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                          • #14
                            @nostravostra

                            Je ne suis pas d'accord avec toi car il y a eu regression.
                            Avant, il a disparu ce probleme, mais depuis 2005 il a réapparu.

                            Voici la réplique qu'un voisin a eu de la part du procureur après avoir obtenu gain de cause chez la justice : "pourquoi vous voulez tous avoir ces noms sauvages" (Asma' hamadjia).

                            Maintenant, il faut que le citoyen passe par la justice et prouve que Massinissa est Algérien pour pouvoir donner ce nom à un fils. Pourtant tu peux facilement nommer ton fils Abu Machin sans problème.......

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                            • #15
                              salam

                              je comprend pas dans mon entourage ya un yoghurta et un yuba, est dans des régions non berbérophone, s'il s'agit de l'agissement de quelques apc (interprétation personnelle de la loi), pourquoi donner l'impression que c'est une compagne qui vise les prénoms berbère!! rabbi yahdina

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