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Qui a assassiné Boudiaf ? Le 11 janvier est-il un coup d’Etat ?...

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  • #31
    Justement ce n'était pas encore la terreur à ce moment-là....
    Mais si, la terreur a commencé avant même les élections...
    et même sans terreur du tout, le moindre ministre en Algérie a toujours été entouré d'une sécurité à toutes épreuves.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #32
      Y'a Mob dz, il ni gauche ni droite.

      Boudiaf ne pesait pas grand chose :

      - Il n'avait aucune légitimité électorale : il a enteriné un coup d'Etat et adoubé l'arrêt du processus électoral.

      - Il ne disposait d'aucun réseau sérieux (en dehors du Maroc).

      - D'aucun encrage populaire : il était, Allah Yerahmou, pour la plupart des Algériens une figure inconnue de la guerre d'independance.

      - Il était à la tête d'une institution temporaire à la légitimité pour le moins limitée (HCE).

      Sachant cela explique moi bark : pourquoi pour le débarquer, il aurait fallu l'assassiner alors même qu'on a pu débarquer Chadli (qui pesait autrement plus lourd) pacifiquement moins de sept mois avant, et le FIS, alors qu'il comptait des millions de soutiens et l'appui de nombreuses puissances étrangères ?
      Dernière modification par Dandy, 24 janvier 2012, 16h57.

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      • #33
        @ Dandy

        La confrontation violente ne porte pas de finalité en elle même.

        C'est le politique qui lui fixe les objectifs, et qui en module la manifestation.

        Si tu traçait deux courbes, celle de la manifestation de la violence, et celle du déroulement des rounds des dialogues, tu verrait la corrélation.

        La violence est utilisée comme un moyen de pression sur l'autre camp.

        Les ratissages qui précèdes les moments de dialogues, et les compagnes d'attentats qui pèsent sur leurs déroulement. Avec cette limite qui détermine l'arène de la confrontation: Hors de question d'aller à une sécularisation de l'Etat, à une disqualification de l'islam politique; à l'émergence du peuple comme acteur autonome.

        Oui, la confrontation était violente. La violence islamiste abjecte et horrifiante. Mais, la force publique, "la violence légitime", a servi les intérêts du système, plus que ceux de l'Etat et de la société.
        Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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        • #34
          @ Dandy

          Bouadiaf était un révolutionnaire, authentique. Et, manifestement, tu ne sait pas ce qu'est un révolutionnaire.
          Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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          • #35
            @ Dandy

            Bouadiaf était un révolutionnaire, authentique. Et, manifestement, tu ne sait pas ce qu'est un révolutionnaire.
            Manifestement, tu as oublié comment vieillissent les révolutionnaires....

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            • #36
              Boudiaf a écarté les islamistes en les emprisonnant ou en les envoyant au sud et a décidé de s'occuper de la maffia. Deux ennemis potentiels, avec un avantage aux seconds qui logistiquement avaient la capacité de passer a l'action.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #37
                Qui a assassiné Boudiaf ?

                Comment je vois cela.

                A cette époque, tout présageait un bel avenir aux islamistes. Gagnant gagnant sur toute la ligne. Aucune des "personnalités" de l’époque ne pouvait levait la tête tant elles étaient toutes étiquetées de "corrompues", "vieux jeu", "vendues", … La scène politique était donc vide et offerte aux seuls islamistes pour mener leur bal.

                La surprise est venue de quelqu’un que personne n’attendait : Boudiaf. Un homme révolutionnaire, parmi les tout premiers. Il n’a aucune étiquette et n’appartient à aucun parti politique du moment. Nationaliste de première heure, personne n'oserait lui "trouver un défaut". Un homme sur mesure pour diriger le pays.

                Boudiaf vient ainsi troubler le jeu du FIS. Les cartes sont mélangées. Plus encore, à peine arrivé, il a affiché ses intentions concernant la religion et les islamistes. Comme on dit, il était devenu pour eux "3dem fedewara" ou encore "hedjra fessebat". Une raison plus que suffisante pour .......... le liquider.

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                • #38
                  Puisque nous avons d'eminents analystes sur FA , Pourquoi le President de la Republique a-t-il ménacé d' ouvrir une enquete sur la mort de Boudiaf et celle du Général Fodhil Saïdi en mai 2010 ? visait-il le FIS ?
                  Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                  • #39
                    Faut lui demander à lui. Et, s'il détient quelques secrets, la question pendante est :Pourquoi ce Chef de l'Etat garde-t-il le silence ?
                    Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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                    • #40
                      Pourquoi ce Chef de l'Etat garde-t-il le silence ?
                      Toute vérité n'est pas bonne à dire (proverbe).
                      Vu leur capacité de nuisance contrarier quelques spécimens peut être contre productif et même destructeur.
                      Dernière modification par okba30, 24 janvier 2012, 18h16.
                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                      • #41
                        Je m'attendais a ce genre de réactions de quelques laïques, sans aucunes preuves en plus ... oui le FIS remportera et il a déjà remporte haut les main des élections et il a encore des bases populaires solides, vous pouvez ne pas aimer cela ... mais c'est un peu la réalité socioculturelle de la plus part des pays arabes ...
                        En plus tu colles des étiquettes. Laisse tomber les analyses politiques quand les réalités te dépassent, très franchement. Je te conseille beaucoup de modestie quand tu t'aventures à analyser les réalités politiques algériennes que même les plus chevronnés et professionnels n'arrivent pas à apprécier dans toutes ses dimensions. Malheureusement, je ne serais pas celui qui vais t'éclairer sur tes raccourcis, et ils sont nombreux.... mais juste une petite piste : au pire moment, opposition frontale à un régime à bout de souffle, unité des islamistes, fraude électorale par les islamistes, ils n'avaient obtenu que 3 millions de voies en 91...
                        Dernière modification par ott, 24 janvier 2012, 20h12.
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #42
                          L'assassinat de Boudiaf a été une opération de professionnels, et ne fut certainement pas un acte isolé, comme celle d'ailleurs de Merbah...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #43
                            il faut piocher du cote du D15
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                            • #44
                              Le Hic, est que Boudiaf a gardé toute sa détermination, et tout son engagement. Il convcoit un plan de rupture d'avec le système. Son crédo:

                              La parole au peuple!
                              comment ça "La parole au peuple?" c'est pas possible. il ne peut pas donner la parole au peuple puisqu'il a fait le voyage depuis le Maroc pour lui fermer sa gueule. c'est bien Boudiaf qui a dissous le FIS. Non? et le FIS c'était le choix du peuple, il me semble. lui-même ne devait pas croire un seul instant à "son credo". en tout cas yaatih essaha pour avoir contribué à "notre cause" en liquidant le FIS et en le légitimant le HCE grâce à son statut de personnalité historique.
                              le DRS contrôle toute la Galaxie

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                              • #45
                                Si le Fis avait le peuple avec lui, rien absolument rien, n'aurait pu lui barrer la route du pouvoir.
                                Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs

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