ott
En plus tu colles des étiquettes. Laisse tomber les analyses politiques quand les réalités te dépassent, très franchement. Je te conseille beaucoup de modestie quand tu t'aventures à analyser les réalités politiques algériennes que même les plus chevronnés et professionnels n'arrivent pas à apprécier dans toutes ses dimensions. Malheureusement, je ne serais pas celui qui vais t'éclairer sur tes raccourcis, et ils sont nombreux.... mais juste une petite piste : au pire moment, opposition frontale à un régime à bout de souffle, unité des islamistes, fraude électorale par les islamistes, ils n'avaient obtenu que 3 millions de voies en 91...
Toi laisse tomber les pics a deux balles et donne du concret au lieu de te focaliser sur le fait que je suis un marocain. Le FIS a obtenue plus de 3 millions de voix contre 1,5 du FLN et alors? en plus ce dernier était du pouvoir et qui gouverne encore! Le FIS a de la popularité dans les couches basses de société et il n'y a que des élections transparentes ou des sondages neutres qui peuvent montrer le vrai poids qu'il a, deux choses qui ne se font pas en Algérie pour le moment soit niveau élections ou sondages. Je ne dis pas que le FIS c'est des anges, ils ont commis des erreurs, mais l'erreur des généraux criminels les dépassent de loin, voila ce que en pense une de tes compatriotes salima mellah d'algeria-watch:
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Entre 1992 et 1994 se constituent donc différentes formations armées, dont le GIA (Groupe islamique armé). En réalité, il serait plus exact de parler des « Groupes islamiques armés », car sous le sigle GIA se rassembleront une multitude de groupes caractérisés par leur extrémisme et qui pour certains — cela est désormais clairement établi — sont de pures créations des services secrets de l’armée, le DRS, tandis que d’autres sont fortement infiltrés par ce dernier. Il y a évidemment aussiparmi eux des groupes autonomes persuadés de la justesse de leur choix.
Cependant, à partir du printemps 1994, la situation va totalement changer. Des combattants « islamistes » inconnus font leur apparition dans plusieurs régions (surtout dans l’Algérois) et imposent une terreur qui ira de pair avec la reprise en main de ces régions par l’armée. Et paradoxalement, alors même que le DRS prend progressivement et secrètement le contrôle de la totalité de la direction du GIA, une importante partie de la véritable opposition clandestine, armée ou non — et avant tout la tendance la plus politisée de la jaz’ara qui regroupe de nombreux intellectuels —, le rallie, ignorant l’ampleur de la manipulation du GIA par le DRS. C’est avec la prise de pouvoir par
Djamel Zitouni (agent du DRS), en octobre 1994, que le GIA devient un véritable instrument de lutte contre-insurrectionnelle entre les mains des chefs du DRS
En juillet 1994, l’AIS (Armée islamique du salut) se constitue, ses chefs la présentant comme le « bras armé » du FIS. Elle sera dorénavant une des cibles favorites des GIA, qui commettent de plus en plus d’assassinats, d’attentats à la bombe et de massacres. A partir de fin 1995, de plus en plus de « phalanges » de base (katiba/kata’ib) du GIA se distancient de l’organisation et de sa direction, dénonçant une dérive qu’elles ne s’expliquent que par la manipulation du DRS, ce que confirmeront quelques années plus tard différents transfuges de l’armée, qui donneront des exemples très concrets d’opération montées par ce dernier.
À partir de la fin 1994, le GIA contrôlé par le DRS (dont les services assurent eux-mêmes la rédaction des communiqués ultra-radicaux prétendant « légitimer » les actions du GIA « au nom de
l’islam ») remplit donc plusieurs fonctions. À l’intérieur du pays, il mène une véritable guerre, qui vise plusieurs objectifs : terroriser et « mater » les populations civiles soupçonnées d’avoir sympathisé
avec le FIS ; discréditer le FIS au sein de la population algérienne et vis-à-vis de la communauté
internationale ; instaurer la terreur au sein même des groupes armés et éliminer tout groupe à
l’intérieur du GIA qui ne se laisse pas assujettir ; combattre tous ceux qui ne rallient pas le GIA. Et
son combat vers l’extérieur a pour but d’imposer le soutien de la communauté internationale — et tout particulièrement de la France, qui joue un rôle leader sur le « dossier algérien » — à la ligne « éradicatrice » du commandement militaire, lequel se présente comme garant de la démocratie, et d’étouffer toute voix discordante, notamment celles qui dénoncent les graves violations des droits de l’homme. Dans ce but, les responsables du DRS n’hésitent pas à manipuler (à leur insu) des
« fantassins » du GIA pour commettre des attentats en France durant l’été 1995
salima mellah
En plus tu colles des étiquettes. Laisse tomber les analyses politiques quand les réalités te dépassent, très franchement. Je te conseille beaucoup de modestie quand tu t'aventures à analyser les réalités politiques algériennes que même les plus chevronnés et professionnels n'arrivent pas à apprécier dans toutes ses dimensions. Malheureusement, je ne serais pas celui qui vais t'éclairer sur tes raccourcis, et ils sont nombreux.... mais juste une petite piste : au pire moment, opposition frontale à un régime à bout de souffle, unité des islamistes, fraude électorale par les islamistes, ils n'avaient obtenu que 3 millions de voies en 91...
Toi laisse tomber les pics a deux balles et donne du concret au lieu de te focaliser sur le fait que je suis un marocain. Le FIS a obtenue plus de 3 millions de voix contre 1,5 du FLN et alors? en plus ce dernier était du pouvoir et qui gouverne encore! Le FIS a de la popularité dans les couches basses de société et il n'y a que des élections transparentes ou des sondages neutres qui peuvent montrer le vrai poids qu'il a, deux choses qui ne se font pas en Algérie pour le moment soit niveau élections ou sondages. Je ne dis pas que le FIS c'est des anges, ils ont commis des erreurs, mais l'erreur des généraux criminels les dépassent de loin, voila ce que en pense une de tes compatriotes salima mellah d'algeria-watch:
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Entre 1992 et 1994 se constituent donc différentes formations armées, dont le GIA (Groupe islamique armé). En réalité, il serait plus exact de parler des « Groupes islamiques armés », car sous le sigle GIA se rassembleront une multitude de groupes caractérisés par leur extrémisme et qui pour certains — cela est désormais clairement établi — sont de pures créations des services secrets de l’armée, le DRS, tandis que d’autres sont fortement infiltrés par ce dernier. Il y a évidemment aussiparmi eux des groupes autonomes persuadés de la justesse de leur choix.
Cependant, à partir du printemps 1994, la situation va totalement changer. Des combattants « islamistes » inconnus font leur apparition dans plusieurs régions (surtout dans l’Algérois) et imposent une terreur qui ira de pair avec la reprise en main de ces régions par l’armée. Et paradoxalement, alors même que le DRS prend progressivement et secrètement le contrôle de la totalité de la direction du GIA, une importante partie de la véritable opposition clandestine, armée ou non — et avant tout la tendance la plus politisée de la jaz’ara qui regroupe de nombreux intellectuels —, le rallie, ignorant l’ampleur de la manipulation du GIA par le DRS. C’est avec la prise de pouvoir par
Djamel Zitouni (agent du DRS), en octobre 1994, que le GIA devient un véritable instrument de lutte contre-insurrectionnelle entre les mains des chefs du DRS
En juillet 1994, l’AIS (Armée islamique du salut) se constitue, ses chefs la présentant comme le « bras armé » du FIS. Elle sera dorénavant une des cibles favorites des GIA, qui commettent de plus en plus d’assassinats, d’attentats à la bombe et de massacres. A partir de fin 1995, de plus en plus de « phalanges » de base (katiba/kata’ib) du GIA se distancient de l’organisation et de sa direction, dénonçant une dérive qu’elles ne s’expliquent que par la manipulation du DRS, ce que confirmeront quelques années plus tard différents transfuges de l’armée, qui donneront des exemples très concrets d’opération montées par ce dernier.
À partir de la fin 1994, le GIA contrôlé par le DRS (dont les services assurent eux-mêmes la rédaction des communiqués ultra-radicaux prétendant « légitimer » les actions du GIA « au nom de
l’islam ») remplit donc plusieurs fonctions. À l’intérieur du pays, il mène une véritable guerre, qui vise plusieurs objectifs : terroriser et « mater » les populations civiles soupçonnées d’avoir sympathisé
avec le FIS ; discréditer le FIS au sein de la population algérienne et vis-à-vis de la communauté
internationale ; instaurer la terreur au sein même des groupes armés et éliminer tout groupe à
l’intérieur du GIA qui ne se laisse pas assujettir ; combattre tous ceux qui ne rallient pas le GIA. Et
son combat vers l’extérieur a pour but d’imposer le soutien de la communauté internationale — et tout particulièrement de la France, qui joue un rôle leader sur le « dossier algérien » — à la ligne « éradicatrice » du commandement militaire, lequel se présente comme garant de la démocratie, et d’étouffer toute voix discordante, notamment celles qui dénoncent les graves violations des droits de l’homme. Dans ce but, les responsables du DRS n’hésitent pas à manipuler (à leur insu) des
« fantassins » du GIA pour commettre des attentats en France durant l’été 1995
salima mellah
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