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8 mai 1945, Sétif, Guelma, Kherrata : Crime contre l’humanité

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  • #16
    non je te le répète je ne connais pas cette histoire et je suis prêt à parier que rares sont ceux qui ont entendu parler de ce qui semble être un massacre .

    Aucune allusions dans les journaux et ça n'est pas enseigné ou alors très furtivement et depuis peu
    Tu ne sembles même pas connaitre la centaine de mort au sein de la France coloniale!!! ou même la rivalité des peténistes et des Gaulistes, le général Waygand, Duval qui a déclaré avoir obtenu la paix pendant 10 ans, mais que les choses devaient changer à présent... Il ne s'agit plus de l'histoire des "indigènes" là, mais de ta propre histoire, et des luttes internes dans la France que tu sembles ignorer... Ignorer l’événement qui vous a fait probablement "perdre votre paradis"...
    Dernière modification par ott, 09 mai 2013, 06h58.
    Othmane BENZAGHOU

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    • #17
      Mieux, certains députés français, connaissant très bien leurs électeurs et médias, ont même poussé le dénis à faire une loi glorifiant le colonialisme. Personnellement, je n'ai pas appris l'histoire dans les programmes scolaires, mais son poids reste très important dans une Algérie meurtrie, si vous voulez connaitre les algériens...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #18
        ODINSSON a dit:
        non je te le répète je ne connais pas cette histoire et je suis prêt à parier que rares sont ceux qui ont entendu parler de ce qui semble être un massacre .

        Aucune allusions dans les journaux et ça n'est pas enseigné ou alors très furtivement et depuis peu
        Effectivement, tu as raison ODINSSON !

        Il y a quelques années, j'avais rencontré des coopérants Français qui travaillait dans un chantier ici. Et à l'occasion d'un 8 mai 45, ils étaient très étonnés (et même stupéfié) que çà soit un jour de deuil pour nous !

        A part la victoire sur les nazis, ils m'ont affirmé que l'école ou la presse françaises ne leur ont jamais parlé de ces massacres et évènements tragiques en Algérie.
        Jamais !

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        • #19
          t'as bien fait de t'inscrire sur FA ODINSSON

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          • #20
            Non od
            ce ne fut pas un massacresss mais un genocide
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #21
              La mémoire d’un peuple s’entretient et tout entretien passe par des études académiques. Parmi les dates phares de la longue lutte des Algériens contre la colonisation, le 8 mai 1945. A-t-on tout dit sur ces évènements sinistres ? Absolument pas. C’est à peine si l’on commence à faire la lumière sur les atrocités commises. Réalité ou mythe ? Sétif 1945 : Histoire d’un massacre annoncé de Jean-Louis Planche est une étude fouillée de ces évènements. Une nouvelle manière d’écrire l’Histoire. Nullement « aplatie », mais plutôt stratifiée à plusieurs nouveaux événements, elle inscrit les évènements dans leur temps et leurs espaces.



              Professeur d’histoire, ayant enseigné en Algérie et en France, Jean-Louis Planche donne le ton dès l’introduction de son essai. « Entre le 8 mai et le 26 juin 1945, vingt à trente mille Musulmans ont été massacrés dans le département français de Constantine : une boucherie, dont l’importance n’est pas connue sur le coup, dans un paisible département rural. »
              Pour l’auteur, il s’agit d’un « massacre annoncé» tant, depuis plus d’un an, rumeurs d’insurrection et phantasmes de complots s’étaient répandus parmi les colons européens d’Algérie. Dans un mélange de peur du nationalisme algérien et d’exaltation de la célébration de la victoire sur les nazis, la répression est le fait de colons et de représentants de l’administration coloniale mêlés. L’opinion en France croira à une réaction des autorités contre une révolte de la faim. L’ouvrage du professeur Planche viendra rappeler que la colonisation de l’Algérie, commencée en 1830, a fait émerger un racisme inédit. Les évènements du Constantinois en 1945 n’en sont que la cristallisation. Jean-Louis Planche a eu recours aux archives françaises des ministères de l’Intérieur, de la Guerre et de Matignon, aux témoins, acteurs et journalistes lors de l’événement.

              En dix-sept chapitres qui plongent le lecteur dans les troubles de la situation algérienne au lendemain de la guerre, il restitue le mécanisme de cette «Grande Peur» de l’insurrection générale. Une peur qui mêle présence américaine, ravages du marché noir, épuration politique manquée, instrumentalisation par les partis politiques français. Planche a tenté de « lever enfin le voile » sur des évènements sanglants qui n’ont pas livré encore tous leurs secrets.
              Nonobstant des emmêlements factuels nuisant parfois à la clarté, et malgré l’usage de termes comme « Musulmans » ou

              « Arabes » au lieu d’« Algériens », voici un livre fouillé, fondé sur des archives considérables. Planche prend à contre-courant l’analyse consensuelle en Hexagone. Il met en lumière l’invention des mythes qui allaient fleurir dans la société coloniale des années 1950, éclaire le conflit armé et la nature de la répression (tortures, famines), ainsi que les arguments et idées qui allaient être imposés à travers la presse et l’administration à l’opinion. « Sétif 1945 », par ses apports détournés, est un grand livre d’histoire. En étudiant « trois mois terribles » pour le peuple algérien, en faisant la chronique d’un « événement » aussi fortement structuré dans le temps et l’espace, Planche soutient que la guerre de libération trouve ses germes dans les massacres de 1945. Les révoltes des régions de Sétif et de Guelma signent l’échec définitif de la forme pacifique de la revendication exprimée par les Algériens et de la stratégie des partis nationalistes, échec du jeu parlementaire et la perte de confiance dans le « système ». Sortir du système « démocratique » apparaît comme la seule alternative recevable pour les militants algériens post-Sétif.

              Le livre ne s’enferme pas dans la description monographique d’un épisode particulier : en effet, il commence avant 1945 et ne s’arrête pas en novembre 1954, début de l’insurrection. Il dépasse les explications classiques du conflit franco-algérien, se rendant sensible aux tensions entre générations, aux formes d’émancipation de la paysannerie, aux conditions du nationalisme. Il reconstruit avec minutie les chiffres des morts : 30 000 civils tués en trois mois, du 8 mai à début août. Le rythme des tueries fut hallucinant, village par village, par « soirées » ou par sortie de bandes de colons formés en milices, commandos qui font la chasse aux Algériens. Les commandos seront incontrôlables dans le Constantinois et la contagion a touché toutes les catégories de Français, les unes surenchérissant sur les autres. La peur raciale a fonctionné sur la base de rumeurs organisées par une minorité, amplifiées par la presse et des institutions. Phénomènes remis en évidence dix ans après avec la guerre de libération nationale.

              Le jour donc de la victoire des Alliés contre l’Allemagne, à laquelle les soldats algériens avaient participé, célébrée dans le monde entier, donna lieu dans l’Est Constantinois à une résurgence du nazisme. Qui, le jour même où il agonisait, réapparaissait dans un département français. L’Est algérien est pourtant le moins peuplé par les colons et les Européens, le moins politisé et administré. Peut-on dire que c’est une raison de la révolte ? Non ! L’auteur montre que la singularité réside plutôt dans un passé vieux de 70 ans, notamment la révolte d’El-Mokrani en Kabylie et celles des tribus du Sud. L’esprit de Vichy avait prospéré en terre algérienne. L’épuration avait commencé tôt, dès la défaite en 1940 : « Plus de 10 000 communistes, socialistes, francs-maçons, nationalistes algériens sont enfermés dans les prisons et les camps de la steppe. 2500 fonctionnaires jugés indésirables sont révoqués. Ceux qui ont appartenu au Front populaire doivent se repentir », note-t-il. Tout est en place pour le drame qui se profile. L’Algérie est donc revenue, en 1945, aux premiers temps de la conquête quand seule la force primait. Les Algériens sont déçus de 10 ans de promesses non tenues et voient même les mesures régressives croître quand la victoire des Alliés avait assuré des changements radicaux. Ils sont seuls face à leur destin, alors que leurs colonisateurs sont plus puissants qu’ils ne l’étaient avant.

              L’ampleur et les mécanismes du massacre font l’objet de la moitié de la recherche de Planche. Il leur consacrera 8 chapitres. Du chapitre n° 8 au chapitre n° 15, on suit avec précision la progression des chiffres annoncés de même que la conscience de l’impunité européenne.
              Pendant trois mois, aucune entrave ne semble pouvoir exister, aucune limite simplement humaine. Il n’y a aucune condamnation des Eglises ou des partis démocratiques quand civils et policiers se font ainsi la main avant les années 1950.

              La suspension des procédures judiciaires légales s’appelle le « Tribunal de salut public ».
              L’« organisation de la terreur » devient alors une valeur républicaine. Isoler une région, l’affamer, créer une psychose, susciter des traîtres et des informateurs, user des règlements de compte entre voisins. Mécanismes de masse, de pouvoir de race et de religion sur d’autres, dans les conditions du basculement d’un extrême à l’autre où les dominations anciennes et nouvelles se superposent. En 1945, l’Algérie s’engage dans la guerre. Les actions violentes qui s’enchaînent à ce moment sont irréparables. L’engrenage est enclenché.

              La bataille des chiffres a débuté là, les débats en France, les commissions d’enquête et le destin des principaux protagonistes occasionnèrent certes une amnistie (dont bénéficièrent les élus et les bourgeois intégrés), mais il faudra que naisse en 1954 une génération particulièrement audacieuse pour abattre le colosse qui a asservi les Algériens depuis 130 ans.
              Sétif 1945 a réussi la prouesse de dessiner aux Algériens une nouvelle voie de lutte. Ils étaient enfin mûrs pour une lutte neuve, moins suicidaire que celle de Mai 45. L’essai froid, dépassionné et scientifique de Planche reconstitue brillamment le plus grand massacre de l’histoire de la France contemporaine.



              REPORTERS.DZ
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #22
                Ici en France quand on aborde cet épisode de la France, on passe limite pour des extraterrestres "haineux et rancuniers". Le français aime donner des leçons, mais déteste regarder son passé.

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                • #23
                  Le isti3mar en 100 ans a détruit l'Algerie, ils se sont appropriés les meilleurs postes et laissés et chassé les Algeriens, avec des inégalités
                  Le rappel est toujours bon, la france a déclaré ne pas etre ami du maroc, ils ne sont pas ami de l'algerie non plu, ils ne cherchent que les occasions pour profiter, pour survivre à la crise

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                  • #24
                    les français s’opposent à ce qu'on applique la définition de génocide sur ces faits.
                    La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                    • #25
                      pour nous qui avons subit les affres du colonialisme c le cas

                      pour vous tu peux utiliser tout les mots savants pour soulager votre conscience
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #26
                        qu'est ce que je disais.
                        La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                        • #27
                          faudra que je sorte ma kippa un de ces jours
                          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                          • #28
                            Hamid Ferhi à la Commémoration du Massacre du 08 Mai 1945 à Kherrata

                            كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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                            • #29

                              crimes de guerre ok , crimes liés au colonialisme ok , massacres dans certains cas ok mais pas génocide c'est un peu trop fort tout de même
                              Je suis d'accord avec toi.
                              La notion de génocide est incompatible avec celle de colonialisme.
                              Le but du colonialisme c'était d'exploiter l'indigène, de "faire suer le burnous".
                              En tuant l'indigène, le colon tuerait son outil de production. Ce qui n'était évidemment pas le but.
                              Le colonialisme fut un épisode sanglant d'une barbarie au moins équivalente à celle du 3ème Reich, mais il ne faut pas lui attribuer les attributs du nazisme pour autant.

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                              • #30
                                je suis à peu près certain de ne pas raconter de connerie lorsque j'affirme que le but des français était de rayer les algériens de l'algérie, à long terme, ca n'a pas été mené à terme ouff heureusement.
                                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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