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8 mai 1945, Sétif, Guelma, Kherrata : Crime contre l’humanité

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  • #31

    je suis à peu près certain de ne pas raconter de connerie lorsque j'affirme que le but des français était de rayer les algériens de l'algérie, à long terme, ca n'a pas été mené à terme ouff heureusement.

    Encore faut-il prouver une telle assertion.
    Que les français aient voulu exterminer jusqu'au dernier de ses membres toutes les tribus et les régions qui revendiquaient leur liberté, je te l'accorde.
    Qu'ils aient détruit notre identité algérienne c'est un fait.
    Que la France aie mené une politique de la terre brûlée en Algérie, je te l'accorde aussi.
    Qu'elle nous ai déshumanisé, animalisé, réduit en esclavage et méprisé, je te l'accorde encore.
    Que la France ait à l'occasion décimé de la manière la plus atroce possible la population de régions entières, je te l'accorde encore.

    Mais qu'elle ai tenté de nous génocidé je dis non.

    Les réactions brutales du colonialisme à notre égard étaient simplement à la hauteur de la déshumanisation que nous avions subi. Face à un peuple devenu zombie à force de le frapper, il faut toujours déployé une brutalité plus forte que les précédentes pour lui infligé le choc capable de lui intimer l'ordre de ne plus se lever.

    Nos femmes étaient leurs esclaves sexuels, nos pères étaient leurs domestiques, ils vivaient confortablement de l'exploitation des algériens, peux-tu nous dire quel intérêt ils auraient eu à nous décimer?

    Ca n'a pas de sens ce que tu dis.
    Dernière modification par rasselhanoute, 09 mai 2013, 17h34.

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    • #32
      Les maghrebins sont berberes, les colonisateurs barbares
      Le nord a colonisé le sud directement, actuellement ils sont dans la colonisation indirecte

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      • #33
        L’historien Gilles Manceron revient sur les faits (TROIS QUESTIONS)

        PARIS - Le 8 mai 1945, des milliers d’Algériens sont sortis manifester pacifiquement à Sétif Guelma et Kherrata pour revendiquer leur volonté d’indépendance.
        Ils subirent une répression aveugle et massive conduite par l’armée française soutenue par des malices européennes armées. L’historien Gilles Manceron, revient, dans cet entretien accordé à l’APS, sur cette page tragique qui a marqué un tournant dans l’histoire de la lutte nationaliste, ainsi que sur le déni par la France de ses crimes coloniaux.

        QUESTION : Le 8 mai 1945, des manifestations pacifiques ont été organisées par les nationalistes algériens à Sétif, Guelma et Kherrata. Dans quel contexte se sont-elles déroulées et pourquoi ont-elles été violemment réprimées par la police coloniale. Qui est le véritable instigateur de cette répression et comment ces manifestations ont-elles tourné à l’émeute ?

        REPONSE : Les manifestations organisées par les nationalistes algériens à Sétif et Guelma était destinées à associer le drapeau algérien aux drapeaux des alliés vainqueurs de l’Allemagne nazie, ce qui apparaissait d’autant plus légitime que de nombreux Algériens, après le débarquement des alliés de novembre 1942 en Afrique du nord, avaient combattu lors des campagnes qui avaient conduit à la défaite de l’Allemagne.

        Ces manifestations pacifiques se situaient dans un contexte d’essor du mouvement national, marqué par la fondation des Amis du Manifeste et de la Liberté (AML) qui regroupaient les militants du PPA-MTLD, le parti indépendantiste alors dirigé par Messali Hadj, et ceux qui avaient lancé le Manifeste du peuple algérien derrière Ferhat Abbas et les élus qui s’étaient ralliés depuis peu à l’idée de l’indépendance du pays.

        Les Algériens avaient vu que la France avait été battue par l’Allemagne en 1940 et qu’elle ne s’était libérée qu’avec l’aide des Américains, elle était donc apparue comme vulnérable et cela avait donné de l’espoir à ces militants, de plus en plus nombreux, de l’indépendance algérienne. D’où la peur des milieux colonialistes qui ont voulu réagir à leur essor.

        A Sétif, la police puis l’armée française sont intervenues contre le cortège des nationalistes algériens, ce qui a provoqué une panique parmi les manifestants et aussi des actes de violence aveugle de la part de certains d’entre eux contre des européens rencontrés au hasard et qui n’étaient pas tous responsables de la répression.

        A Guelma, le scénario a été différent, ce sont des milices constituées par des civils européens qui ont été les principaux acteurs de la répression, une répression qui était préparée de longue date et qui a duré un mois et demi.

        Le 8 mai était un jour de marché à Sétif, et, quand les fellahs venus des alentours sont rentrés chez eux et ont raconté comment le cortège des Algériens avait été attaqué et réprimé, cela a provoqué une insurrection immédiate dans les villages.

        Des symboles de la répression coloniale comme des gendarmeries ont été attaqués, mais aussi des civils européens isolés qui n’étaient pas tous des colonialistes activistes.

        Ce mouvement de révolte rurale qui n’était pas toujours bien encadré par des militants nationalistes a été sauvagement réprimé par l’armée française et par des milices colonialistes qui ont fait des milliers de morts au cours d’une répression aveugle et barbare où l’aviation et la marine ont été utilisées contre les douars et a duré plusieurs semaines.

        QUESTION : Une commission d’enquête officielle fut nommée le 18 mai 1945 sous la présidence du général de gendarmerie Paul Tubert pour faire la lumière sur ces massacres. Pourquoi cette commission a-t-elle interrompu son travail ? Et sur ordre de qui ?

        REPONSE : Quand des informations sur l’ampleur de la répression menée par les éléments les plus colonialistes sont parvenues au ministre de l’Intérieur Adrien Tixier et au général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire de la République française, ils chargèrent un général de gendarmerie Paul Tubert, résistant, membre du Comité central provisoire de la Ligue des droits de l’homme, d’aller sur place.

        Cette mission visait à arrêter cette répression mais, pendant six jours, du 19 au 25 mai, la commission n’a pas pu quitter Alger. Le gouvernement général d’Alger lui a demandé, ce qui n’était qu’un prétexte, d’attendre un membre de la mission qui était toujours à Tlemcen. Il ne l’a laissée partir pour Sétif que le 25 mai, quand tout y était terminé et, à peine arrivé à Sétif, elle fut rappelée à Alger le lendemain 26 mai, sans pouvoir se rendre à Guelma, car la répression menée par la milice européenne s’y poursuivait.

        Elle dura encore tout un mois, jusqu’au 25 juin, jour où le ministre de l’Intérieur Tixier arriva à Guelma et où il y eut encore 4 morts. En somme, la commission Tubert fut une menace que le gouvernement provisoire du général de Gaulle agita mollement pour faire cesser la répression.

        Mais ce même gouvernement a tout fait, ensuite, pour dissimuler celle-ci, puisque le rapport que le général Tubert avait tenu à remettre et où il décrivait le caractère aveugle de la répression fut complètement enterré.

        QUESTION : Selon les accords d’Evian, les crimes coloniaux (et leurs auteurs) commis avant la signature de ces accords sont amnistiés. Cette clause est-elle juste au regard du droit international ? Aujourd’hui, la France officielle persiste dans le déni des crimes coloniaux commis en Algérie. La reconnaissance de ce passé peu glorieux pourra-t-elle laisser entrevoir un meilleur avenir entre les deux pays ?

        REPONSE : Cette impunité pose problème. Lorsque la justice ne passe pas après une période de violations massives des droits de l’homme, cela n’est pas bon car cela laisse des traces et provoque des retours de violence du fait même de cette impunité. Mais l’amnistie a été acceptée par les négociateurs des Accords d’Evian et elle a influé sur l’Histoire qui s’est déroulée ensuite.

        Dans une France qui était au bord de la guerre civile, puisqu’il s’agissait d’en finir avec la doctrine coloniale qui avait été longtemps portée par les institutions officielles du pays, cette amnistie a aussi été un moyen de l’éviter et de commencer à tourner la page.

        Elle y a été aussi validée par le référendum du 8 avril 1962 par lequel les électeurs ont approuvé les Accords d’Evian. En Algérie, cela a permis également d’oublier certains comportements et certaines méthodes de certains maquisards qui relevaient parfois de l’autoritarisme ou du non-respect des consignes du Front de libération nationale.

        Il faut aussi prendre en compte le fait que presque tous les auteurs des crimes sont morts aujourd’hui et que, y compris dans le cas des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, on ne juge jamais que des personnes vivantes.

        Dans ces conditions, il me semble que la demande de reconnaissance des faits et la soif de justice est urgente et plus légitime que jamais, mais qu’elle ne peut pas passer par des procédures judiciaires.

        C’est aux autorités politiques françaises de s’exprimer très clairement sur ce sujet, de favoriser l’établissement des faits en mettant fin aux dénis et en permettant l’accès aux archives. Le besoin de justice est intact et de plus en plus pressant, mais, à mon avis, aujourd’hui, il incombe aux hommes politiques et aux historiens, et non pas à des juges, de le satisfaire.

        La France officielle n’a pas encore reconnu ses crimes coloniaux. Quelques gestes et quelques déclarations ont été faites par des ambassadeurs de France en Algérie, mais il n’y a pas eu encore de paroles claires de la part des plus hautes autorités de la République française sur ce sujet, malgré les quelques avancées faites notamment par le président François Hollande en décembre 2012, lors de sa visite officielle en Algérie.

        Or, sans une reconnaissance claire par la France de ce que la page coloniale peu glorieuse de son histoire a contredit tous les principes des droits de l’homme et de sa devise républicaine, on ne peut envisager un avenir meilleur entre les deux pays.

        Si la France n’est pas capable de le faire, ses références aux droits de l’homme ne pourront pas être crédibles. Et cela ne concerne pas seulement les relations entre les deux pays mais aussi la question de la rupture profonde en France même avec le racisme colonial.
        APS
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #34
          Encore faut-il prouver une telle assertion.
          Que les français aient voulu exterminer jusqu'au dernier de ses membres toutes les tribus et les régions qui revendiquaient leur liberté, je te l'accorde.
          Qu'ils aient détruit notre identité algérienne c'est un fait.
          Que la France aie mené une politique de la terre brûlée en Algérie, je te l'accorde aussi.
          Qu'elle nous ai déshumanisé, animalisé, réduit en esclavage et méprisé, je te l'accorde encore.
          Que la France ait à l'occasion décimé de la manière la plus atroce possible la population de régions entières, je te l'accorde encore.

          Mais qu'elle ai tenté de nous génocidé je dis non.

          Les réactions brutales du colonialisme à notre égard étaient simplement à la hauteur de la déshumanisation que nous avions subi. Face à un peuple devenu zombie à force de le frapper, il faut toujours déployé une brutalité plus forte que les précédentes pour lui infligé le choc capable de lui intimer l'ordre de ne plus se lever.

          Nos femmes étaient leurs esclaves sexuels, nos pères étaient leurs domestiques, ils vivaient confortablement de l'exploitation des algériens, peux-tu nous dire quel intérêt ils auraient eu à nous décimer?

          Ca n'a pas de sens ce que tu dis.
          à terme, et comme certains français se revendiquant nostalgiquement de la françe impérial te le diront, le but était de faire de l'algérie une france. ceci ne passait pas forcément par des méthodes brutale et sanguinaire, mais par une élimination, une extinction méthodique du peuple algérien à long terme, dans le but de n'en laisser aucune trace.

          la france de l'époque se considérait l'héritière de l'empire, les premiers à avoir mis en place un système "d'assimilation" des colonisés dans le but de les faire disparaitre étaient les romains. (comme ce fut le cas des gétuls assimilés romains dispersés à travers la province de l'empire, et disparus à force).

          et puis, je n'accorde pas trop d'importance à la linguistique du terme génocide, c'est l’expression la plus lourde dans le vocabulaire français, je l'emploi pour désigner le crime le plus lourd qu'a subit le peuple algérien.

          le but selon moi était de faire disparaitre toute trace "d'indigène" à long terme, à la méthode des américains avec les indiens, c'était dans la logique des choses.

          ps: je m'abstiendrai d’émettre un jugement sur ton opinion.
          Dernière modification par Risk, 09 mai 2013, 17h49.
          La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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          • #35
            je m'abstiendrai d’émettre un jugement sur ton opinion.
            Non vas-y au contraire, je t'en prie, tfadel. La critique est toujours constructive, même si elle n'est pas forcément élogieuse.

            Tu utilises une terminologie qui ne correspond ni au cas algérien, ni au cas des indiens d'Amérique. Sinon pour le reste je suis d'accord avec toi.

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            • #36
              Le rapport "Tubert" enterré par le gouvernement provisoire de De Gaulle

              ALGER - La commission d’enquête officielle sur les massacres du 8 mai 1945, avec à sa tête le général de gendarmerie, Paul Tubert, fut enterrée par le gouvernement provisoire conduit par le général De Gaulle, avait indiqué le rapport de cette commission cité par le site électronique de la Ligue française des droits de l’homme.
              Le 26 mai 1945 au soir, "dès qu’elle reçut des instructions de revenir à Alger", cette commission d’enquête, nommée le 18 mai 1945 par le général De Gaulle, avait cessé officiellement sa mission", mentionnait le rapport préfacé par l’historien Jean-Pierre Peyroulou.

              Selon les explications de cet historien contenues dans ce rapport, et qui s’interrogeait sur les raisons ayant fait que la commission n’avait pas pu se rendre à Guelma, "non seulement le général De Gaulle voulait absolument sauver un représentant de la résistance en Algérie, André Achiary, l’un des organisateurs de la milice européenne, mais aussi parce qu’à Guelma, la répression menée par cette milice officiellement dissoute, se poursuivait toujours dans les faits".

              "La répression s’est poursuivie jusqu’au 25 juin, jour où le ministre de l’Intérieur Tixier arriva à Guelma. Il y eut 4 morts ce jour-là. Ce furent les derniers. Quand il repartit, les meurtres cessèrent", avait encore affirmé Peroulou.

              La commission Tubert, qui avait travaillé "sur-place à Alger" durant la période du 19 au 25 mai, n’était pas en mesure de remonter le fil des évènements en raison des "tergiversations" de Chataigneau, gouverneur général d’Alger à l’époque.

              Chataigneau avait contraint les membres de la commission d’enquête à se suffire des informations fournies par des personnalités à Alger et des renseignements recueillis à Sétif durant la journée du 25 mai 1945.

              "En somme, on promena Tubert et la nomination de la commission ‘Tubert’ fut une menace qu’agita le gouvernement provisoire pour faire cesser la répression. Mais celui-ci n’avait aucune intention de le laisser constater effectivement l’ampleur de la répression", faisait remarquer Peyroulou.

              Cet historien français était arrivé à la conclusion que "le rapport fut oublié. Il ne fut pas diffusé".

              "De toute façon, après la révolte de Madagascar, et une fois la guerre d’Indochine entamée, l’épisode du 8 mai 1945 dans la région de Constantine n’intéressait plus personne en France", avait-il rappelé.

              Pourtant le rapport avait bien établi que "(...) la commission a constaté que bon nombre de manifestations se sont déroulées en Algérie les 1er et 8 mai. Toutes ces manifestations étaient à caractère exclusivement politique et avaient pour but de réclamer la libération de Messali et l’indépendance de l’Algérie".

              Membre du Comité central provisoire de la Ligue des droits de l’homme et membre de l’Assemblée consultative provisoire à la fin de la Deuxième Guerre mondiale depuis 1943, le général de gendarmerie Tubert, était résistant contre l’occupation allemande en France.
              APS
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

              Commentaire


              • #37
                @Raselhanout: tout les cas sont à part.

                après la phase de domination, vient la phase de l’extermination c’est dans l'ordre des chose.

                ton seul argument c'est que la décision de se débarrasser des algériens te semble bête et sans intérêt pour les français, handicapante même dans le sens où il n y aura personne pour laver leur sols.


                ps: mais je n'attendais pas ton accord pour le faire, je me suis abstenu de le faire cher ami
                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

                Commentaire


                • #38
                  @Raselhanout: tout les cas sont à part.

                  après la phase de domination, vient la phase de l’extermination c’est dans l'ordre des chose.

                  ton seul argument c'est que la décision de se débarrasser des algériens te semble bête et sans intérêt pour les français, handicapante même dans le sens où il n y aura personne pour laver leur sols.


                  ps: mais je n'attendais pas ton accord pour le faire, je me suis abstenu de le faire cher ami
                  Que de délicatesse à mon égard
                  Ca me va droit au cœur!

                  En terme de légalité, le terme "génocide" ne s'applique pas à nous.
                  Je suis conscient que notre peuple a failli passer au bord de l'extinction dès les premiers temps de la colonisation, mais pour autant il ne s'agissait pas de génocide tout simplement car les français n'avaient aucune volonté de nous exterminer, ils ont tout simplement mal géré leur violence à notre égard. Ils ont appliqué sur un peuple désarmé des procédés de guerre conventionnel, avec les résultats qu' on connait. Juridiquement donc il ne s'agit pas d'un génocide.

                  Pas même quand la France a définitivement su qu'elle devait quitter l'Algérie, la France n'a manifesté de volonté génocidaire à notre égard. Avant de partir, les français ont simplement chercher à tuer le maximum d'algériens possible, toujours en surfant sur la limite du génocide pour éviter de choquer l'opinion internationale.

                  Si tu contestes mon argumentaire, sache seulement qu'il n'est pas de moi.
                  Je ne fais que citer Frantz Fanon, ce héros algérien qui a remarquablement analysé le colonialisme.

                  Commentaire


                  • #39
                    Allah swt nous a abandonné pendant 2 siècles.
                    Maintenant il nous incombe de tirer les leçons de la colonisation et de tout faire pour qu'une telle horreur ne se reproduise plus chez nous. Plus jamais ca.
                    Nous devons devenir les sionistes du monde arabe. Les juifs sont un exemple pour moi car ils ont compris que dans ce monde seule la force brute compte. Quitte à devenir impérialiste et raciste, on doit se militariser et jurer fidélité à notre mère patrie jusqu'à la dernière goutte de sang. Et je pense qu'on est sur la bonne voie, à condition d'amplifier notre nationalisme toujours et encore plus car c'est lui qui nous a sauvé et qui nous sauvera encore.

                    Commentaire


                    • #40
                      génocide
                      nom masculin

                      Crime contre l'humanité tendant à la destruction totale ou partielle d'un groupe national, ethnique, racial ou religieux ; sont qualifiés de génocide les atteintes volontaires à la vie, à l'intégrité physique ou psychique, la soumission à des conditions d'existence mettant en péril la vie du groupe, les entraves aux naissances et les transferts forcés d'enfants qui visent à un tel but.

                      DONC LA COLONISATION FRANCAISE EN ALGERIE A TOUT LES ATTRIBUTS QUALIFIANT LE CARACTERE GENOCIDAIRE
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                      Commentaire


                      • #41
                        Le déni c'est partie de leur constance !
                        Il n y a pas eu de génocide! quelle honte !
                        Toujours à se réserver les beaux rôles !

                        Commentaire


                        • #42
                          apprend à lire une définition stp Il n'y a pas eu génocide
                          il a eu genocide, apprend a lire la définition du sens de VOLONTÉ.
                          البعره تدل على البعير

                          Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

                          Commentaire


                          • #43
                            Il faudra d'abord se renseigner sur les pratiques d'enfumades et autres "emmurades" pratiquées par le corps expéditionnaire en Algérie du XIXe siècle, avant de donner son avis en la matière...

                            http://fr.wikipedia.org/wiki/Enfumades_d'Alg%C3%A9rie
                            كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

                            Commentaire


                            • #44
                              que dalle j'ai toujours condamné les crimes de la France en Algérie
                              Tu es à Paris cherche toi le Tome 1 sur l'histoire de la guerre d'algerie de Mahfoud KADACHE, tu verra de combien de genocides est coupable la France!
                              Si tu es un juste et humain tu supporteras pas les récits et les temoignages qui sont dans le livre !

                              Commentaire


                              • #45
                                Bonjour

                                Que de délicatesse à mon égard
                                Ca me va droit au cœur!
                                politesse plus tôt

                                En terme de légalité, le terme "génocide" ne s'applique pas à nous.
                                Je suis conscient que notre peuple a failli passer au bord de l'extinction dès les premiers temps de la colonisation, mais pour autant il ne s'agissait pas de génocide tout simplement car les français n'avaient aucune volonté de nous exterminer, ils ont tout simplement mal géré leur violence à notre égard. Ils ont appliqué sur un peuple désarmé des procédés de guerre conventionnel, avec les résultats qu' on connait. Juridiquement donc il ne s'agit pas d'un génocide.
                                1- qu'en sais-tu?
                                2- je te dis que "l'assimilation" provoquerait irrémédiablement "disparition" à tèrme. ils ont eu un bon prof, il s'appelle ROME, et que ca ne passait pas forcément par des méthodes brutales, "conventionnelles" ou non comme tu dis. c'était fait de façon à ce qu'"on" (comprend les guillemets, nous y étions pas) ne se rende pas compte. au bout du compte, l'algérien avec ces caractéristiques culturelles, religieuses (même physique) aurait disparut. tu bloque sur le sens sanguinaire du terme génocide, il n'a pas que cette connotation l'ami.

                                si une fille violée te dis que son bourreau l'a anéanti, tu lui répondra: non, il t'as juste violé? (comprends l'exemple, tu ne peux minimiser la souffrance d'un autre en débarquant avec un dyco).

                                Pas même quand la France a définitivement su qu'elle devait quitter l'Algérie, la France n'a manifesté de volonté génocidaire à notre égard. Avant de partir, les français ont simplement chercher à tuer le maximum d'algériens possible, toujours en surfant sur la limite du génocide pour éviter de choquer l'opinion internationale.
                                tu te contredis, le maximum d'algériens possible ca veut dire que, si ils en avaient les moyens, ils aurait tué tout le monde, donc volonté génocidaire mais impossibilité de le concrétiser, c’est ce que je t'ai expliqué. il n'ya pas eu génocide, il y a eu volonté de le faire mais impuissance et impossibilité de le réaliser, la france coloniale est donc génocidaire.

                                Si tu contestes mon argumentaire, sache seulement qu'il n'est pas de moi.
                                Je ne fais que citer Frantz Fanon, ce héros algérien qui a remarquablement analysé le colonialisme.
                                Frantz Fanon n'est pas saint Monsieur, petit...ma mère me disait que si la terre tremblait c'était parce qu'elle reposait sur la corne d'un énorme buffle. elle ne disait pas une vérité, mais je l'aimais et continu de l'aimer.
                                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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