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  • #16
    Kimi,

    Raef et non Rafik.

    Je suivais de manière occasionnelle son forum avant qu'il ne soit fermé et ce jeune homme est un grand défenseur de la liberté et un vrai militant contre la corruption et la dictature des Saoud !!. Les autorités des Saoud lui ont mené la vie dure dans le but de le faire plier. Je me souviens il y'a 6 ans à peu près, ils avaient même ramené son père sur un plateau télé pour l'attaquer, le renier, pleurer de "honte" etc...

    J'espère que les ONG et les gouvernements occidentaux réussiront à le faire libérer..
    Enfin quelqu'un qui s’intéresse à l'actualité plutôt qu'au populisme...

    AR...KI
    Dernière modification par kimi16, 15 janvier 2015, 20h32.

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    • #17
      y a pas d'autre choses a faire

      Par où commencer...

      Pourquoi pas trouver un président au lieu du poste vacant tenu par des usurpateurs ? Yakhi hala :22:


      @ Kimi,

      Y'a la petition sur amnesty si tu ne l'as pas encore signé...c'est rien mais on fait ce qu'on peut...
      مالي و للناس كم يلحونني سفها
      ديني لنفسي و دين الناس للناس

      Commentaire


      • #18
        Ca fait un bon bout de temps déjà que beaucoup d'algériens se prennent pour des prophètes, ca ne date pas d'aujourd'hui.
        Quand à se retrousser les manches et changer leur quotidien, ca ce n'est pas pour demain c'est sûr, ils sont trop occupés pour ça
        Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

        Commentaire


        • #19
          Il faut se rappeler que lors de l'intervention russe en Afghanistan, l'Algérie s'était rangée du côté russe.

          Tout comme et certes anti-démocratique, l'annulation du second tour des législatives algériennes de 1991 fut la moins pire solution.

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          • #20
            L'annulation du second tout des élections législatives n'était pas une erreur. L'erreur était d'accorder l'agrément à un parti qui veut diviser un pays à majorité musulmane entre musulmans rétrogrades et autres musulmans.
            L'Islam est une affaire privée entre l'homme et son créateur. Il n'a pas de place dans la sphère publique.

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            • #21
              @Boubena: Au sens démocratique l'annulation du second tour des législations algériennes de 1991 fut une erreur. Malheureusement, il faut le convenir. Reste à savoir s'il ne s'était pas agit de la "moins pire solution" ( c'est du moins ma théorie à ce propos).

              En revanche, il est malvenu aux capitales du monde dit démocratique de critiquer le choix algérien en l'occurrence dès lors qu'elles récusent et pénalisent Gaza suite à la victoire obtenue démocratiquement par le Hamas.

              Enfin, de manière certes critiquable, je prône sans cesse malgré ma désolation: qu'est-ce deux-cents mille martyrs (200'000 martyrs) afin de maintenir un Etat de droit, sinon que l'inverse aurait été pire?

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              • #22
                Martyrs de quoi?

                Pourquoi comparer l'Algérie à un autre pays qui est en guerre sans constitution sans reconnaissance internationale?

                La constitution algérienne reconnait l'Islam comme la religion de l'Etat (même si je ne suis pas d'accord). Pourquoi, partant de cette thèse, accorder un argument à un parti créé dans le but d'Islamiser un peuple de majorité musulmane? N'est-il pas plus judicieux de créer une association de prosélytisme pour tenter de convertir ceux qui ne le sont pas?

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                • #23
                  L'erreur était d'accorder l'agrément à un parti qui veut diviser un pays à majorité musulmane entre musulmans rétrogrades et autres musulmans.
                  Bien dit ! +1000
                  je me suis toujours posé cette question : pourquoi un parti Islamique dans un pays musulman ?!

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                  • #24
                    @Boubena: sur votre dernière intervention, je discerne mal vos arguments. Concernant la Constitution algérienne, il est admis qu'en théorie, elle est la plus évoluée...des pays musulmans.

                    Il vous convient de poursuivre sa lecture de préambule dicté sur la genèse du Congrès de la Soummam et pas seulement vous en arrêter à son article 1.

                    Ps. Sachez aussi que la Constitution algérienne- par essence- fut la première à interdire la torture. Un quelconque mutisme à ce propos aurait été un comble lorsque l'on connaît l'épopée de cette nation.

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                    • #25
                      L'annulation du second tout des élections législatives n'était pas une erreur. L'erreur était d'accorder l'agrément à un parti qui veut diviser un pays à majorité musulmane entre musulmans rétrogrades et autres musulmans.
                      L'Islam est une affaire privée entre l'homme et son créateur. Il n'a pas de place dans la sphère publique.
                      Il y a eu une sortie du parti unique en 88, et l'ouverture du champ politique à ceux qui voulaient activer sur ce terrain. L'étouffement vécu par les algériens a fait que pendant une période, ils ont voulu basculer vers les forces qui à leur sens pouvait apporter le changement. L'irresponsabilité des dirigeants du FIS a fait la décénie noire, tout comme les luttes de pouvoir entre "militaires" et "civils", consevateurs et réformistes, éradicateur et conciliateurs, qui pour certains sont meme à l'origine d'octobre 88, et dont le paroxisme de l'absurde a été le choix et le vote d'une lois électorale majoritaire en octobre 91, qui est le comble de l'absurde dans une Algérie qui ouvrait à peine sa vie politique.

                      Certains diront que cette absurdité était un calcul du FLN qui croyait dure comme fer qu'il allait pouvoir se partager le pouvoir avec le FIS, garder la présidance, nommer une figure modérée comme Taleb El Ibrahimi à la tete du gouvernement, et gérer la crise avec l'arrivée des islamistes aux commandes de l'armée et l'éducation pour forger son emprise sur la société. D'autres diront que l'armée a été prise de surprise, et d'autres affirment qu'elle a laissé faire pour justifier un seond putch en 1992, après un premier putch en juin 1991, et un troisieme putch en juin 1992. La stratégie de la confrontation avait comme slogan d'un très haut gradé qui disait à celui qui voulait l'entendre qu'il était pret à sacrifier 3 millions d'algériens. L'assassinat de Kasdi Merbah en aout 1993 était la signature du courent éradicateur, qui ne voulait aucune négociation avec le FIS...

                      Il est toujours plus facile de re écrire l'histoire à postériori, mais on ne peut pas ignorer que le courent islamiste a été largement instrumentalisé par des puissances internationales. Que cet instrumentalisation avait comme objectif de s'accaparer le pétrole algérien, indirectement ou directement, avec des islamistes confortablement installés, financant le terrorisme et justifiant toutes les interventions étrangères au nom du monde "libre". D'autres processus auraient pu se déclencher, à l'image d'un parti islamiste comme Ennahda en Tunisie, qui perd des élections et remet le pouvoir, aux anciens du régime, ou à de nouvelles forces organisées, autours du FFS, troisième force politique en 1992. Sauf que le FIS et ses illuminés étaient loins d'etre Ennahda, et leur stratégie de violence était légion, comme leur mépris pour la démocratie décrétée kofr par son illuminé. La responsabilité est donc partagé, avec au moins une stratégie de violence, voir 2 stratégies de violence...
                      Dernière modification par ott, 15 janvier 2015, 23h49.
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #26
                        " L'erreur était d'accorder l'agrément à un parti qui veut diviser un pays à majorité musulmane entre musulmans rétrogrades et autres musulmans ".

                        Mais qui avait commis cette erreur? Miloud Hamrouche. Celui-ci s'était cru assez malin de tendre un piège au FIS et mal lui en a pris. Par le score obtenu du FIS aux législatives algériennes de 1991, c'était pire qu'en tremblement de terre.

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                        • #27
                          Hamrouche est nommé chef de gouvernement le 9 septembre 1989, l'agrément du FIS date du 16 septembre 1989 après un dépot de dossier fait en février 1989, il fut accordé par le ministère de l'intérieur dirigé par Aboubakr Belkaid, qui ne fut pas considéré comme un proche de Hamrouche, puisque ayant résisté au départ de Hamrouche en juin 1991. Ceux qui ont nommé Hamrouche ont accrédité le FIS, sauf si Hamrouche s'est auto nommé pour certains...
                          Dernière modification par ott, 15 janvier 2015, 23h41.
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #28
                            " Ceux qui ont nommé Hamrouche ont accrédité le FIS, sauf si Hamrouche s'est auto nommé pour certains..." (Ott).

                            Donc, à vous lire, Hamrouche ne fut qu'un pantin?

                            Commentaire


                            • #29
                              Il fut chef de gouvernement, avec des prérogatives de chef de gouvernement dans l'Algérie de 1989. Il fut aussi à la tete des réformistes et secrétaire général de la présidance avant sa nomination, le directeur de cabinet de la présidance était Larbi Belkeir qui a nommé tous les généraux dits putchistes... L'arrivée de Hamrouche s'est fait après le départ bruyant et contesté de Kasdi Merbah...
                              Dernière modification par ott, 15 janvier 2015, 23h58.
                              Othmane BENZAGHOU

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                              • #30
                                "Il fut aussi à la tete des réformistes et secrétaire général de la présidance avant sa nomination, le directeur de cabinet de la présidance était Larbi Belkeir qui a nommé tous les généraux dits putchistes..." (Ott)

                                Donc, Chadli et Nezzar n'occupaient à cette époque que des rôles de figurants?

                                Hamrouche un réformiste? Un farfelu lui siérait mieux.

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