En Algérie, le taux d'enseignants ne possédants pas le bac est très important pour ne pas dire énorme (85 % pour les enseignants du primaire et de 65 % pour le moyen. ) et explique en partie aussi le taux faible de réussite au bac des élèves. Ce n'est pas en soit une nouveauté car chaque année on rappelle ses taux qui font froid et on appelle de ses vœux pieux à vite transformer ces taux qui se referment comme un étau autour de la bonne marche de la réforme de l'enseignement qui est entreprise depuis quelques années déjà.
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Le taux d’enseignants n’ayant pas le bac est élevé selon le ministère de l’Education qui précise qu’il est de l’ordre de 85 % pour les enseignants du primaire et de 65 % pour le moyen. Une situation résultant de la politique des années 80 mais qui constitue à présent un véritable handicap pour les réformes engagées dans le secteur.
«Pas de réforme sans formation continue pour l’enseignant et on ne joue pas avec le niveau», n’a eu de cesse de répéter Boubekeur Benbouzid qui estime qu’il faudrait voir la réalité d’une manière objective afin d’aboutir à des solutions définitives. Et l’option choisie a été la formation continue des enseignants dont le nombre a atteint les 280 000 dont 171 000 pour le primaire et 110 000 pour le moyen.
L’objectif selon Benbouzid est de former 214 000 enseignants d’ici dix ans, ce qui permettra, toujours selon le premier responsable de l’éducation nationale, de passer de 14% d’enseignants ayant la licence actuellement à 90 % une fois l’objectif atteint.
Ainsi, la formation des enseignants a été entamée il y a trois ans. «Nous entamons la quatrième année de la réforme du secteur de l’éducation, soit 85% du long parcours des réformes et nous terminerons l’année prochaine la réforme de tous les programmes», a souligné hier Boubekeur Benbouzid qui n’a pas manqué d’insister sur la formation continue des enseignants. 24 000 enseignants du cycle moyen sont admis pour un cursus de quatre années pour la nouvelle sess i o n 2006/2007. Ils bénéficieront d’une formation prise en charge par les écoles nationales supérieures, ENS et UFC, qui vise à former, à l’horizon 2008, près de 78 000 enseignants dans l’ensemble des filières assurées par les ENS, dont les lettres arabes, les langues française et anglaise, histoire géographie, sciences exactes et technologie et sciences naturelles. L’effectif inscrit pour l’année 2006/2007 s’élève à 22 050 apprenants répartis à travers les huit ENS existants et dont 11 440 bacheliers et 10 610 non-bacheliers appartenant au cursus de l’UFC.
Cette formation destinée aux enseignants PEF de l’éducation nationale, par les ENS, avec la collaboration de l’UFC est placée sous l’égide des ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’article 8 de la convention qui lie les deux départements fixe et précise les prérogatives et les missions de chacune des parties engagées dans le programme portant formation en cours d’emploi des enseignants PEF.
La cérémonie de démarrage de la deuxième année pédagogique de formation des formateurs s’est déroulée en présence des deux ministres concernés, des directeurs des ENS et des cadres des ministères où un cours inaugural a été donné par M. Taouinet Ali, professeur en sciences de l’éducation à la Faculté des sciences sociales et humaines de l’université d’Alger, sur «la formation tout au long de la vie».
Par le Soir
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Le taux d’enseignants n’ayant pas le bac est élevé selon le ministère de l’Education qui précise qu’il est de l’ordre de 85 % pour les enseignants du primaire et de 65 % pour le moyen. Une situation résultant de la politique des années 80 mais qui constitue à présent un véritable handicap pour les réformes engagées dans le secteur.
«Pas de réforme sans formation continue pour l’enseignant et on ne joue pas avec le niveau», n’a eu de cesse de répéter Boubekeur Benbouzid qui estime qu’il faudrait voir la réalité d’une manière objective afin d’aboutir à des solutions définitives. Et l’option choisie a été la formation continue des enseignants dont le nombre a atteint les 280 000 dont 171 000 pour le primaire et 110 000 pour le moyen.
L’objectif selon Benbouzid est de former 214 000 enseignants d’ici dix ans, ce qui permettra, toujours selon le premier responsable de l’éducation nationale, de passer de 14% d’enseignants ayant la licence actuellement à 90 % une fois l’objectif atteint.
Ainsi, la formation des enseignants a été entamée il y a trois ans. «Nous entamons la quatrième année de la réforme du secteur de l’éducation, soit 85% du long parcours des réformes et nous terminerons l’année prochaine la réforme de tous les programmes», a souligné hier Boubekeur Benbouzid qui n’a pas manqué d’insister sur la formation continue des enseignants. 24 000 enseignants du cycle moyen sont admis pour un cursus de quatre années pour la nouvelle sess i o n 2006/2007. Ils bénéficieront d’une formation prise en charge par les écoles nationales supérieures, ENS et UFC, qui vise à former, à l’horizon 2008, près de 78 000 enseignants dans l’ensemble des filières assurées par les ENS, dont les lettres arabes, les langues française et anglaise, histoire géographie, sciences exactes et technologie et sciences naturelles. L’effectif inscrit pour l’année 2006/2007 s’élève à 22 050 apprenants répartis à travers les huit ENS existants et dont 11 440 bacheliers et 10 610 non-bacheliers appartenant au cursus de l’UFC.
Cette formation destinée aux enseignants PEF de l’éducation nationale, par les ENS, avec la collaboration de l’UFC est placée sous l’égide des ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. L’article 8 de la convention qui lie les deux départements fixe et précise les prérogatives et les missions de chacune des parties engagées dans le programme portant formation en cours d’emploi des enseignants PEF.
La cérémonie de démarrage de la deuxième année pédagogique de formation des formateurs s’est déroulée en présence des deux ministres concernés, des directeurs des ENS et des cadres des ministères où un cours inaugural a été donné par M. Taouinet Ali, professeur en sciences de l’éducation à la Faculté des sciences sociales et humaines de l’université d’Alger, sur «la formation tout au long de la vie».
Par le Soir
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