Voici le carnage que prévoyaient les "méchants islamistes"
_avant l'arrêt du processus démocratique de décembre 1991
_avant l'arrivée de Boudiaf
_avant qu'une bombe ne vienne détruire les locaux de ce journal, tuant son red'chef et plusiers de ses journalistes
_avant que le nombre des victimes ne dépase la vingtaine
AVEUX PUBLIES EN 2014 SUR LES PREVISIONS SECURITAIRES
Je me souviens du jour où notre directeur de la publication avait été invité au ministère de l’Information dirigé par un futur ministre de l'intérieur. Il assistait à cette réunion où l’on récoltait les avis des patrons de presse sur le prochain et imminent arrêt du processus électoral. A son retour, il nous appela en urgence (les actionnaires du Soir d’Algérie) pour nous mettre au parfum. Et je me rappelle qu’il avait dit que les prévisions faisaient état de 60 000 morts. C’est-à-dire qu’au moment où les auteurs de ce redressement républicain s’apprêtaient à agir, ils savaient qu’un grand nombre d’Algériens allaient mourir. Et ils étaient loin du compte. On parle aujourd’hui de 200 000 morts. C’est autant dire que cette époque ne fut pas exempte d’erreurs, de dépassements, d’exécutions sommaires, de tortures, etc. etc. Il se trouve qu’à ce moment, le chef de l’armée s’appelait Khaled Nezzar.
M.F
_avant l'arrêt du processus démocratique de décembre 1991
_avant l'arrivée de Boudiaf
_avant qu'une bombe ne vienne détruire les locaux de ce journal, tuant son red'chef et plusiers de ses journalistes
_avant que le nombre des victimes ne dépase la vingtaine
AVEUX PUBLIES EN 2014 SUR LES PREVISIONS SECURITAIRES
Je me souviens du jour où notre directeur de la publication avait été invité au ministère de l’Information dirigé par un futur ministre de l'intérieur. Il assistait à cette réunion où l’on récoltait les avis des patrons de presse sur le prochain et imminent arrêt du processus électoral. A son retour, il nous appela en urgence (les actionnaires du Soir d’Algérie) pour nous mettre au parfum. Et je me rappelle qu’il avait dit que les prévisions faisaient état de 60 000 morts. C’est-à-dire qu’au moment où les auteurs de ce redressement républicain s’apprêtaient à agir, ils savaient qu’un grand nombre d’Algériens allaient mourir. Et ils étaient loin du compte. On parle aujourd’hui de 200 000 morts. C’est autant dire que cette époque ne fut pas exempte d’erreurs, de dépassements, d’exécutions sommaires, de tortures, etc. etc. Il se trouve qu’à ce moment, le chef de l’armée s’appelait Khaled Nezzar.
M.F
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