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Quand Sansal insulte Ben M'hidi

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  • Quand Sansal insulte Ben M'hidi

    Publication: 19/07/2016
    Mohamed Saadoune
    Journaliste

    L'auteur de ces lignes a décidé depuis bien longtemps que Boualem Sansal ne méritait plus un seul octet car ses interventions publiques ne relèvent plus du débat intellectuel ou politique mais d'une perpétuelle publicité marchande, sans autre conviction que celle d'une détestation de l'Algérie et des Algériens. En parler, c'est participer à cette publicité mensongère que rien ne gêne et qui fait feu de tout bois.

    Pas même le mensonge sans cesse ressassé dans les médias français que ses livres seraient interdits en Algérie alors qu'il suffit de passer par les librairies d'Alger pour voir qu'ils sont bien là, en grande quantité et qu'ils ne se vendent pas. C'est peut-être cela ce qu'il nous reproche, de ne pas nous intéresser à ce qu'il écrit, ni à ses copinages, ni à ses voyages.

    C'est vrai qu'il existe un complot algérien contre Sansal : on a tendance quand on rencontre ses radotages à se boucher le nez et à passer notre chemin. Même quand il parle de manière imbécile d'une «occupation algérienne » reprenant une crétinerie en vogue, on passe.

    Cela ne mérite pas de s'y arrêter même si c'est son souhait. Même quand il regarde l'Algérie avec les yeux, non pas des Français - dont beaucoup se mobilisèrent dignement et courageusement pour l'indépendance et la liberté des Algériens - mais des yeux de colons, on passe. C'est un complot pacifique que de ne pas s'intéresser à ce que dit Sansal.

    Dérogeons un peu à la règle. Aujourd'hui, dans le journal Le Monde, dans un article consacré à l'horrible carnage de Nice, il glisse, dans une comparaison indigne, un long paragraphe sur la bataille d'Alger.

    Pourquoi a-t-il éprouvé le besoin de faire un parallèle qui ne peut que faire rugir les historiens entre un mouvement de libération nationale luttant contre un ordre colonial abject réduisant les indigènes à des sous-hommes, à des animaux ? Probablement par souci de titiller la fibre des nostalgiques de l'Algérie française et aussi d'insulter le combat des Algériens.

    Ben M'hidi et les autres étaient donc, selon lui, des terroristes en 1957, ceux qui annoncent les terroristes d'aujourd'hui. C'est du Le Pen en plus cru. Ce qu'il reproche (toujours) à Ben M'hidi, c'est ne pas avoir des avions et d'utiliser des couffins.

    Ce qu'il reproche à Ben M'hidi, c'est d'avoir fait l'Algérie, de l'avoir libérée. Sansal croit peut-être que sans Ben M'hidi et les autres, il aurait été éligible au statut de Français dans une Algérie où les indigènes continueraient à courber l'échine. Quelle misère ! Quelle inculture. Pardonnez cet intermède mais la bataille d'Alger le méritait. Désormais, je repasse et me bouche le nez.

  • #2
    J'aurais bien aimé lire le texte et voir par moi-même cette insulte à Ben M'hidi.
    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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    • #3
      un long paragraphe sur la bataille d'Alger.
      sansal n'est pas ma tasse de thé..

      mais on n'échappera pas à ce débat en algérie..

      d'ailleurs pour qui a vu la bataille d'alger, ce débat était déjà récapitulé dans la conf de presse de ben mhidi avec les journalistes avec le fameux : donnez nous vos avions nous vous donnerons nos couffins.

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      • #4
        Faire le parallèle d'actions militaires dans le contexte d'une guerre de libération tentant, avec ses moyens, de mettre fin à une colonisation de plus d'un siècle ... et des attentats terroristes perpetrés par un dépravé-psychopathe ... Le dernier pas que, jusque là, n'osait pas franchir Sensal.

        Boualem Sansal : gare au terrorisme à bas coût !
        LE MONDE | 18.07.2016 à 13h57 | Par Boualem Sansal et écrivain

        84 morts d’un coup, sans armes, sans déploiement de grands moyens humains et matériels, c’est un formidable succès pour la « planète islamiste ». L’exploit va encourager beaucoup de jeunes radicalisés à passer à l’action, à tenter de faire aussi bien, sinon mieux. l’esprit d’émulation les travaille réellement au corps. Le choix de la date montre, comme chaque fois, combien les islamistes accordent d’importance au symbole. Là, ils ont fait fort : le 14-Juillet ! Il n’y a pas date plus importante pour la France !

        On a envie de crier, « je suis la France », « je suis Nice » pour dire sa peine et sa solidarité, mais on sait déjà que ça ne sert à rien, le temps de la prise de conscience n’est pas encore arrivé. Ce jour, il suffira d’un seul mot pour que la peur et la défaite changent de camp.

        Que va-t-il alors se passer ? Rien. On va enterrer les morts et soigner les blessés et la vie reprendra son cours cahin-caha. On renforcera le dispositif sécuritaire d’un petit cran, mais pas plus, ça coûte horriblement cher, ces gadgets qu’on installe partout et évidemment pour rien. Les services de sécurité, déjà épuisés, devront encore prendre sur eux, faire plus avec moins, et espérer que le pouvoir politique ait une idée avant que tout casse. Les états-majors vont beaucoup se demander s’il faut mettre la sécurité, le terrorisme et l’islamisme au cœur de la campagne présidentielle ou au contraire regarder ailleurs, vers le Brexit.

        Sur le plan technique, il y aura des évolutions dans l’action terroriste, il faudra les suivre attentivement. Chaque terrorisme a besoin d’inventer son mode opératoire à lui, qui sera sa signature et qui produira l’effet le plus important pour le coût le plus bas. Tant qu’il n’a pas « son truc », il se sent comme diminué, ne pouvant pas entrer pleinement dans son rôle de héros exceptionnel. Pour le moment chaque groupe ou individu terroriste fait ce qu’il veut, comme il peut. Ils ne savent pas mais autour d’eux et au-dessus d’eux s’opèrent des processus d’agrégation, d’organisation, de reproduction.

        La bataille d’Alger
        En Algérie, durant la bataille d’Alger (1957), le FLN après avoir usé de diverses méthodes (attentat au pistolet, égorgement, incendie, le tout improvisé plutôt que réfléchi et planifié…) a trouvé la méthode qui allait être sa signature, qui donnerait l’effet le plus grand (action psychologique sur les populations, nombre de victimes, retentissement médiatique, destruction de lieux qui symboliseraient la vilenie de l’ennemi…), pour le coût le plus bas (la mort éventuelle du terroriste ou du commando). Ce fut l’attentat à la bombe dans des cafés phares de la capitale, très courus par la bourgeoise algéroise (La Cafétéria, Le Milk Bar, L’Otomatic, Le Coq Hardi), commis par de jeunes Algériennes se faisant passer pour des Européennes délurées. En adoptant une seule méthode, facile à mettre en œuvre, le FLN allait cependant donner à l’armée française une base de travail et d’enquête qui allait aboutir au démantèlement du réseau « bombes », créé par Yacef Saadi, le responsable de l’action armée du FLN à Alger. La bataille d’Alger aura duré neuf mois, au terme desquels le FLN a cessé toute action armée dans la capitale.

        Le jour où plusieurs attentats en France se feront sur le même mode, on comprendra que les islamistes en charge de l’action terroriste en France, se sont organisés, qu’ils ont une direction unique, que celle-ci s’est forgé une unité de pensée et a choisi un mode opératoire pour son action armée pouvant se démultiplier au moindre coût. A partir de là, seulement, les services de sécurité pourront définir une stratégie de lutte antiterroriste qui mènera à la destruction de l’organisation. Se posera alors la vraie question : le politique saura-t-il exploiter la victoire sur le terrorisme ?

        lemonde

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        • #5
          La bataille d’Alger
          En Algérie, durant la bataille d’Alger (1957), le FLN après avoir usé de diverses méthodes (attentat au pistolet, égorgement, incendie, le tout improvisé plutôt que réfléchi et planifié…) a trouvé la méthode qui allait être sa signature, qui donnerait l’effet le plus grand (action psychologique sur les populations, nombre de victimes, retentissement médiatique, destruction de lieux qui symboliseraient la vilenie de l’ennemi…), pour le coût le plus bas (la mort éventuelle du terroriste ou du commando). Ce fut l’attentat à la bombe dans des cafés phares de la capitale, très courus par la bourgeoise algéroise (La Cafétéria, Le Milk Bar, L’Otomatic, Le Coq Hardi), commis par de jeunes Algériennes se faisant passer pour des Européennes délurées. En adoptant une seule méthode, facile à mettre en œuvre, le FLN allait cependant donner à l’armée française une base de travail et d’enquête qui allait aboutir au démantèlement du réseau « bombes », créé par Yacef Saadi, le responsable de l’action armée du FLN à Alger. La bataille d’Alger aura duré neuf mois, au terme desquels le FLN a cessé toute action armée dans la capitale.
          Je ne lis ni insulte ni même de condamnation.
          Ce sont des faits. Héroiques pour nous, Algériens car c'était le seul moyen de tenir tête à une France infiniment plus puissante que nous. En plus, ce n'est pas que les Algériens qui faisaient dans l'action psychologique, la France le faisait infiniment plus avec la torture avec les rafles, les massacres.

          Sansal fait à peine un parallèle entre les techniques d'alors et celles des jihadistes. Il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
          ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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          • #6
            Je ne lis ni insulte ni même de condamnation.
            Tu t'attendais à lire "Sale Ben M'hidi" ou "Kelb ben kelb de Ben M'hidi" ... ?

            Ce petit (et je ne vais pas me gener) merdeux d'ex-fonctionnaire du ministère de la culture insulte la mémoire de Ben M'hidi et des martyrs de la révolution. Il le fait de manière perfide et en corrélant des faits de guerre à des faits de terrorisme; qui n'ont rien à voir.

            Et tu n'y as vu que du feu !!!

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            • #7
              Tu t'attendais à lire "Sale Ben M'hidi" ou "Kelb ben kelb de Ben M'hidi" ... ?
              Tu me fais rire.
              Non, je m'attendais encore à de mauvaises lectures et à des procès d'intention.

              et c'est bien le cas...

              Le parallèle est effectivement fait au niveau de la forme, de la technique utilisée. Sur le fond, je n'ai pas lu de parallèle.

              Oui, le FLN faisait dans le terrorisme comme les Palestiniens, comme l'armée française du temps, comme Tsahal. et alors ?
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #8
                Le parallèle est effectivement fait au niveau de la forme, de la technique utilisée.
                Le parallèle technique est complètement foireux car il n'y a pas un groupuscule qui organise des attentats à Paris où sur le sol français. Mais des individus agissant de manière indépendante répondant à un appel international au djihad. C'est des électrons libres qui n'activent dans aucune cellule.

                C'est tellement évident que ça ne peut échapper à une pointure de la trompe de sansal. Je doute qu' il soit dépourvu de moyens à niveau là.

                Le parallèle est simplement dans l'objectif de pur dénigrement et insulte. Il a plusieurs fois tenté des choses pour avoir un impact à chaque fois plus important et cette fois il veut taper plus fort encore. En somme du pur terrorisme intellectuel
                Rebbi yerrahmek ya djamel.
                "Tu es, donc je suis"
                Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                • #9
                  Je crois que Jawzia prend ça au premier degré et dramatise plus que mesure...nous allons ratifier sa colére et demander a Mr Sansal de s'excuser auprés d'elle...Aprés tout elle sait peut-être lire et interpreter mieux que nous tous...tabaraka Allah...

                  si bachi...chut...on va faire semblant de lui donner raison et on laisse passer le vent...chut...doucement.

                  Chut...
                  "Parfois, c'est en retournant le chatiment contre soi même qu'on atteint le vrai coupable" (Y.Ait-Ali, Ecrivain-Essayiste Algerien)

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                  • #10
                    Le parallèle technique est complètement foireux
                    oui, le parallèle n'est pas encore fondé. Il l'écrit lui-même:

                    Le jour où plusieurs attentats en France se feront sur le même mode, on comprendra que les islamistes en charge de l’action terroriste en France, se sont organisés, qu’ils ont une direction unique, que celle-ci s’est forgé une unité de pensée et a choisi un mode opératoire pour son action armée pouvant se démultiplier au moindre coût...

                    mais

                    Le parallèle est simplement dans l'objectif de pur dénigrement et insulte. Il a plusieurs fois tenté des choses pour avoir un impact à chaque fois plus important et cette fois il veut taper plus fort encore. En somme du pur terrorisme intellectue
                    ceci relève du procès d'intention, selon moi.

                    et croyez-moi, je n'aime vraiment pas lire Sansal. Je le trouve lourd et trop prétentieux dans le style.
                    ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                    • #11
                      Mais attention il a tout à fait le droit d'insulter qui il veut mais il ne fait que se manquer de respect. Il s'est bani lui même des opposants qui se respecte et savent se mettre des limites. Savoir être humain social c'est savoir se mettre des limites. Chez les hommes, les limites explicites et implicites ont toujours existé
                      Rebbi yerrahmek ya djamel.
                      "Tu es, donc je suis"
                      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                      • #12
                        Il use de toute une gymnastique en faisant appel à ses talents de romancier pour placer des bouts de l'Algérie et son histoire dans ses écrits.

                        Je peux essayer d'écrire moi aussi des textes fictions pour établiront mille et un parallèle technique foireux. Dommage que je n'ai pas le talent et les projecteurs
                        Rebbi yerrahmek ya djamel.
                        "Tu es, donc je suis"
                        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                        • #13
                          L'auteur de ces lignes a décidé depuis bien longtemps que Boualem Sansal ne méritait plus un seul octet car ses interventions publiques ne relèvent plus du débat intellectuel ou politique mais d'une perpétuelle publicité .
                          Eh oui monsieur,mais dans ce cas pourquoi essayer de lui faire de la publicité en lui répondant.

                          Soyons honnête,les autorités françaises ne traitaient pas le FLN de terroristes?
                          Les Allemands ne traitaient pas la résistance française de terroriste?
                          L'OLP n'y avait pas droit?

                          Or Sansal ne fait que se baser sur la méthode et non sur[B] l'HISTOIRE[/B,car il essaye d'expliquer a la France que les paras ont réussi a arrêter les bombes sur Alger par la compréhension du phénomène suite a plusieurs attentats.
                          MLPen et le nain se frottent les mains,voila qu'un expert en terrorisme,capable d’arrêter les attentats se trouve sur leur sol et a disposition.

                          Or sans vouloir minimiser votre intervention et votre colère,ce n'est pas a vous de répondre, mais a nos historiens qui eux lui auront cloué le bec une fois pour toute comme un autre comique avant lui.

                          Il faut comprendre la colère des gens qui ne veulent pas que des martyrs soient salis par des commerçants.

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                          • #14
                            Soyons honnête,les autorités françaises ne traitaient pas le FLN de terroristes?
                            Les Allemands ne traitaient pas la résistance française de terroriste?
                            L'OLP n'y avait pas droit?
                            Pas que ceux-là...
                            L'armée française, c'était des terroristes pour les innocents civils, enfants, femmes, vieillards que nous êtions...
                            L'OAS c'était des terroristes.
                            Les Américains en Irak étaient des terroristes.
                            etc... etc...
                            N'est-ce pas qu'un de nos généraux contre le FIS proposait le terrorisme ouvertement et officiellement?

                            Ce qui m'amène à ne vraiment pas comprendre vos doléances contre ce mauvais écrivain...
                            ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                            Commentaire


                            • #15
                              Si l'intervention de Monsieur Sansal n'évoquait que le volet opérationnel, il aurait été mieux inspiré de se référer à la source originale : l'Irguoun et le Lohamei Herut Israël que peut littéralement traduire par "Combattants pour la liberté d’Israël" (appelé aussi LEHI ou groupe Sternn). Deux groupes qui se sont caractérisés par les attentats contre les civils Palestiniens et l'autorité mandataire britannique en vue de fonder l'Etat israélien. Il aurait pu au moins le citer au regard de l'inspiration qu'exerça ce modèle dans la région...

                              En se rendant en Israël pour y louer l'Etat Israélien, M. Sansal a pourtant eu tout le loisir de constater la valorisation des terroristes actifs dans ses deux organisations et leur fortune politique. Il a atterri à l'aéroport Ben Gourion, ex patron de la Haganah, admiré les hommages toponymiques à l'ex-premier ministre Itzhak Shamir (membre du triumvirat du LEHI).
                              En louant l'Etat israélien, il n'aura pas manqué de constater que ce dernier comptait en son sein le fils de Benzion Netanyahu, secrétaire de Zeev Jabotinsky qui fut le principal inspirateur de l'organisation terroriste Irgun....


                              Mais j'imagine que pour parler d'un événement qui a eu lieu dans le principal fief français de l'OAS et des nostalgiques de l'Algérie française, il lui paraissait plus pertinent de dresser le parallèle avec la guerre de libération nationale algérienne que d'évoquer l'influence exercée sur D'a'es'h par le LEHI et l'irguoun dont le projet réussi et célébré consista à fonder un Etat dans la même région en se basant sur le même modèle opérationnel.
                              Dernière modification par Dandy, 29 juillet 2016, 19h06.

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