Saisissant l’opportunité de son allocution d’ouverture de la manifestation culturelle «Alger, capitale de la culture arabe», et surtout la présence de quelques ministres de la Culture arabes, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a plaidé, hier, pour l’unicité du Monde arabe qu’il conviera à «s’ouvrir vers d’autres cultures et à privilégier le dialogue entre religions et civilisations».
Ce disant, le chef de l’Etat poursuivra : «Nous pouvons faire face aux défis du monde moderne en sachant unifier nos efforts et nos moyens, sachant que la régression est notre plus grand ennemi et que notre salut réside dans une rénovation globale qui nous permette d’envisager notre avenir dignement et sans appréhension».
Aux yeux de Bouteflika, les différences de cultures «doivent appeler à la tolérance et à un dialogue pacifique entre les religions et entre les civilisations, auxquels aspire tout homme épris de paix et de sagesse». Rappelons que cette rencontre se tient «à un moment très sensible de notre histoire, alors que nous faisons face à des menaces réelles tant intérieures qu’extérieures et que nous n’arrivons pas à progresser malgré nos ressources et notre situation géopolitique». Partant de cette réalité, le chef de l’Etat a également ajouté : «Nous serions impardonnables de ne pas prêter attention à ce qui se passe autour de nous dans un monde où des continents entiers s’unissent et se transforment par l’intelligence, l’initiative et la créativité, un monde qui ne laisse pas de place aux faibles et aux retardataires.»
Allusion, entre autres, à l’espace de l’Union européenne (UE) qui fédère de plus en plus d’énergies et de potentialités du Vieux Continent. Dans une critique à peine voilée des régimes arabes, Bouteflika a estimé que «la disparition de l’Etat-providence» a appauvri les populations au moment où «l’effacement de l’idéologie et de la culture officielles impulsées par l’Etat-nation les a provisoirement privées de repères».
Une situation, a-t-il explicité encore, qui causera un déficit culturel à son tour à l’origine d’«une vision réductrice et vindicative de la religion» dont les conséquences ont été, dans le cas algérien, des plus chaotiques.
- La Tribune
Ce disant, le chef de l’Etat poursuivra : «Nous pouvons faire face aux défis du monde moderne en sachant unifier nos efforts et nos moyens, sachant que la régression est notre plus grand ennemi et que notre salut réside dans une rénovation globale qui nous permette d’envisager notre avenir dignement et sans appréhension».
Aux yeux de Bouteflika, les différences de cultures «doivent appeler à la tolérance et à un dialogue pacifique entre les religions et entre les civilisations, auxquels aspire tout homme épris de paix et de sagesse». Rappelons que cette rencontre se tient «à un moment très sensible de notre histoire, alors que nous faisons face à des menaces réelles tant intérieures qu’extérieures et que nous n’arrivons pas à progresser malgré nos ressources et notre situation géopolitique». Partant de cette réalité, le chef de l’Etat a également ajouté : «Nous serions impardonnables de ne pas prêter attention à ce qui se passe autour de nous dans un monde où des continents entiers s’unissent et se transforment par l’intelligence, l’initiative et la créativité, un monde qui ne laisse pas de place aux faibles et aux retardataires.»
Allusion, entre autres, à l’espace de l’Union européenne (UE) qui fédère de plus en plus d’énergies et de potentialités du Vieux Continent. Dans une critique à peine voilée des régimes arabes, Bouteflika a estimé que «la disparition de l’Etat-providence» a appauvri les populations au moment où «l’effacement de l’idéologie et de la culture officielles impulsées par l’Etat-nation les a provisoirement privées de repères».
Une situation, a-t-il explicité encore, qui causera un déficit culturel à son tour à l’origine d’«une vision réductrice et vindicative de la religion» dont les conséquences ont été, dans le cas algérien, des plus chaotiques.
- La Tribune
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