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  • #46
    elle n'aura jamais le même status , AT n'est que la maison mère de Mobilis qui est l'equivalent de Djezzy et Ooredoo.
    Tu as raison. AT sera avec Mobilis ce qu'est Qtel avec OOredoo-algerie ou Vinpelcom avec Djezzy.

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    • #47
      Dans le domaine de le communication :
      toute la question est de savoir est ce que le gouvernement refuse la privatisation de AT parceque le domaine de transport de la data c'est stratégique ou juste par peur des syndicats ....

      à la question est ce que c'est stratégique la réponse est clairement oui, mais nous n'avons plus la technologie pour assurer notre souveraineté la dessus ... ni la compétence.


      l'autre secteur et entreprise qui me semble nécessaire à privatiser ... c'est Air Algerie .... cette entreprise est juste une catastrophe et il n’y a aucun moyen de la redresser.


      Et aussi la tentative de EEPAD (ISP) qui avait un succès fou et qui a été violemment effacé par Mr Benhammadi Ex PDG de AT à l'époque ________________
      Ouii , la raison est la même un ISP avec une taille réduite pouvais fournir un meilleurs service que AT ... l'un des deux devait mourir.
      شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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      • #48
        Privatisation ou partage ?!!!

        "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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        • #49
          Privatisation en Algérie veut dire:

          1- Sabotage des entreprises publiques et les brader au dinar symbolique au profit des affairistes.

          2- Fuite fiscale (fausse déclaration du chiffre d'affaire, bénéfices et autres impots salaires etc...).

          3- Blanchiment d'argent.

          4- Encourager la corruption au niveau de la douane.

          5- Mauvaise qualité des produits soi-disant fabriqués localement.

          6- fraude et fausse déclaration aux organismes sociaux (sécurité sociale et mutuel)

          7- hypothéquer l'avenir des travailleurs et les priver de leurs droits.

          8- transfert illégale des devises.

          9- Favoriser l'anarchie et la mauvaise gestion.

          .
          .
          .
          .

          Et dites moi que ce n'est pas vrai !!
          Dernière modification par lamine16012, 07 novembre 2016, 18h32.
          ..:: l'Algérie c'est comme la tour de Pise, tout le monde croit qu'elle va tomber mais elle ne tombera jamais! ::..

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          • #50
            Envoyé par " Histo"
            Ouii , la raison est la même un ISP avec une taille réduite pouvais fournir un meilleurs service que AT ... l'un des deux devait mourir
            Ce n'est pas une règle. L'exemple de gsm a montré que Mobilis a bénéficié de l'ouverture aux privés.

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            • #51
              @Jawzia

              6.000.000 Da pour partir en retraite ! La vache !...
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #52
                oui et non;

                par certains de ses aspects, la privatisation apparait comme LA solution à la plus part des maux des entreprises publiques algériennes agonisantes.

                d'abord et surtout, elle pourrait amener des prises de décisions rationnelles et pragmatiques et plus de garanties d'atteintes des objectifs stratégiques de ces entreprises.

                d'autre part, sévissent en Algérie, notamment dans le secteur public, des modes de raisonnement d'une grande gravité et qui portent énormément préjudice à la santé des entreprises et organismes public, voire même, à tout ce qui est suivi de l'adjectif "public". ce raisonnement, consiste à croire, que ce qui est public, appartient à l'État, et donc, n'appartient pas au peuple ni à personne. de cette façon, toute intervention de la part de n'importe qui, qui ne fasse pas partie de l'appareil de l'État, est illégitime.

                de cette façon, des individus justifient la dilapidation, le détournement, la dégradation, le vol et la corruption qui apparaissent selon eux, comme une vengeance sur la mauvaise gestion et la corruption généralisées dans toutes les sphères de la société.

                pour que les intérêts d'un organisme étatique et public soient mieux protégés, il faut des gardes-fous, ceux ci sont à l'évidence défaillants en Algérie puisque eux même, sujet à la corruption, les dérives, l'incompétences et la subjectivité. si ce n'est pas cela, ils sont considérés comme illégitimes et inaptes à demander des comptes puisque, dans l'esprit de la majorité des gens (le qualificatif "citoyen" ne leur correspond pas car il implique des devoirs et des droits qui leur font à l'évidence défaut), ce qui n'est pas une propriété privée (ce qui est public) n'appartient à personne, et par conséquent, ils peuvent s'en emparer.

                pour que les gardes-fous, les instances de contrôle, l'exécutif en matière de décisions judiciaires, puissent être opérationnels et efficaces, il faut soit changer les mentalités de presque tout le monde et inculquer des valeurs d'État de droit, de transparence, d'équité et de justice, et renforcer les dispositifs et organisme de contrôle, par une justice forte et solide. Éliminer ce que j'appelle "les sapeurs d'idée de justice", c'est à dire, les cas flagrant de corruption et de détournement, demeurés impunis et renforçant l'idée de l'algérien (ouvrier, infirmier, comptable, policier, maçon, épicier, salarié, gardien, jardinier, pécheur, éleveur, agriculteur, agent de la poste, enseignant, imam, avocat, plombier, chômeur...) qu'il y'a une justice à trois vitesses ou du deux poids trois mesures. ou alors, impliquer des entrepreneurs privés et compétents dans le management et la gestion des organismes étatiques et cela, en leur permettant d'avoir accès aux actions, cet engagement financier leur accordera, légitimité aux yeux des employés et ouvriers puisque désormais, l'entité est devenue propriété. ces managers mettront en œuvre -logiquement- les moyens nécessaires pour une prise de décision rationnelle et dans l'intérêt de l'entreprise puisqu'il y va de l'avenir de leur investissement.

                à ceci, il faudra surtout, penser à tracer des lignes rouges, cette privatisation devra donc être partielle et sous condition, assez pour garantir le droit des travailleurs tout en les obligeants à honorer leur devoir et obligations.

                il faut cependant garder à l'esprit, les tentatives ratées de privatisation de certaines sociétés et entreprises publiques algériennes, ce qui est redouté dans la privatisation, c'est un scénario de cette nature. en matière de droit administratif et commercial, les entreprises algériennes sont mal représentées et ne disposent pas des ressources et de l'expertise nécessaires pour une bonne protection. le recours à des experts étrangers en est la preuve...
                Dernière modification par Risk, 08 novembre 2016, 03h22.
                La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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                • #53
                  Je suis contre la privatisation de certaines entreprises nationales (et pas que les entreprises des secteurs stratégiques). Le climat des affaires ne s'y prête pas encore.

                  Commençons d'abord par le commencement et ouvrons le champ aux privés pour un libre entrepreneuriat, instaurons des contrats de performance avec une dépénalisation des actes de gestion pour assurer un cadre serein aux managers des entreprises publiques et formons les futurs managers sans les pousser à l'exil....nous parlerons ensuite de la privatisation des entreprises publiques.

                  Commentaire


                  • #54
                    Lamine

                    Privatisation en Algérie veut dire: 1..9..
                    L'état sait faire la politique mais il est incapable de faire l économie , l entreprise , la production ...
                    L Algérie est un pays qui ne produit rien à part le pétrole qu elle extrait...
                    Si l état ne sait pas faire fonctionner et prospérer des entreprises qu il s occupe de politique et pas plus

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                    • #55
                      La question que je me pose toujours, est où est passé l’argent de vente des entreprises publiques liquidées par Ouyahia alors chef du gouvernement ?!!!! les Acheteurs, pour la précision, avaient pourtant honorés en totalité, leurs titres de perception !
                      "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                      • #56
                        La cour des comptes a rendu un accablant,Détournements et malversations en cascade

                        Retard dans les opérations de liquidation des entreprises publiques

                        Le cadre légal régissant le compte spécial dédié à ces opérations, à savoir l’article 152 de la loi de finances pour 1994, demeure figé nonobstant les insuffisances relevées au plan de la réalisation des opérations. A titre illustratif, les travaux de liquidation, entrepris à l’échelle de la wilaya d’Alger ont nécessité une durée de près de 89 ans et parfois 13 ans!

                        L’instabilité des liquidateurs, l’absence de mesures obligeant les liquidateurs à clôturer les comptes financiers et transférer leurs soldes, le manque de qualification des membres de la commission, le volume important de dossiers de contentieux, la lenteur dans l’apurement de dettes, le manque de sincérité de la comptabilité de l’ordinateur où il a été constaté des différences et des incohérences dans les données des comptes respectifs… sont autant d’irrégularités relevées.

                        A titre d’exemple, les mouvements en crédits du «Fonds d’aide à l’accession à la propriété dans le cadre du dispositif location-vente sont nuls, alors qu’en 2008 et 2009, ils ont atteint respectivement 5 et 19 milliards de dinars.

                        L’examen des pièces comptables a révélé l’insuffisance dans la tenue des registres comptables et la discordance des situations comptables.

                        Faiblesse dans le recouvrement des recettes générales de l’Etat

                        A l’issue des investigations sur les conditions de la réalisation des recettes budgétaires, la Cour des comptes a eu à observer la faiblesse des recouvrements. Il a été relevé une accumulation importante des restes à recouvrir remontant aux années antérieures, totalisant au 31 décembre 2010, un montant de plus de 7700 milliards de dinars. Soit 2 fois et demie les recettes générales de l’Etat de l’exercice 2010. Estimée à un peu plus de 3 000 milliards de dinars, et près de 6 fois les revenus enregistrés au titre de Fonds de régulation des recettes (FRR), évalués à 1 318 MDA en 2010.

                        Ces recettes à recouvrer se rapportent notamment aux produits divers du budget, la TVA, IRG, TAP et IBS. Cela est dû en partie à l’absence de rigueur dans les poursuites des redevables défaillants vis-à-vis de l’administration.

                        Il a été noté également les insuffisances du contrôle fiscal. Il a fait remarquer une adéquation du nombre d’agents chargés du contrôle fiscal et les missions dévolues aux services chargés de l’assiette fiscale.

                        Sur un effectif global estimé à 13 797, en 2010 seuls 536 agents sont affectés au contrôle fiscal soit un taux faible de 4%. Sur un nombre de 376.770 dossiers fiscaux, 1465 ont été programmés pour la vérification de la comptabilité.

                        Cette faiblesse est due au manque flagrant de constats sur le terrain, la défaillance dans la coordination entre les services et la lenteur dans la circulation de l’information, déficience de moyens matériels et la non-collaboration de certaines administrations. Il est souligné que les insuffisances et les dysfonctionnements relevés, auraient pu être amoindris si le programme de modernisation de l’administration fiscale était réalisé.

                        Ce projet structurant lancé en 2001 trouve des difficultés pour sa concrétisation; d’ailleurs, toutes les opérations inscrites de 2001 à 2007, restent en cours d’exécution et même pendantes à la fin 2010.

                        Dépense fiscale exorbitante injustifiée

                        Pour le seul exercice 2010, le ministre des finances a déclaré un montant exorbitant de 430 MDA, au titre des dépenses fiscales sans pour autant décliner la base de calcul, ni fournir de détails ou d’explications sur les segments d’activités et les bénéficiaires pour lesquels celles-ci avaient été consenties. Signalons qu’une bonne partie de ces dépenses est constituée par des exonérations fiscales. Dans le cadre de mesures incitatives introduites par les différentes lois de finances afin d’encourager l’investissement et l’emploi, il a été octroyé un certains nombre d’avantages fiscaux et douaniers ayant atteint, en 2010, un montant de 93,66 MDA.

                        L’Andi et l’Ansej ont bénéficié respectivement de 73,18 et 20,48 MDA, soit des taux respectifs de 78% et 22% du montant global des exonérations. Malgré l’importance des exonérations accordées, le suivi des projets retenus n’a pas été au rendez-vous. L’absence de contrôle a encouragé certains promoteurs à ne pas respecter leurs obligations ou engagements.

                        Cette situation s’est aggravée également par une défaillance dans la coordination des différents intervenants, Douanes, Impôts, Ansej et Andi. Ce qui a amené certains investisseurs à détourner les projets de leur destination initiale et, dans certains cas, à la cession des équipements acquis dans ce cadre.

                        http://www.**********.com/algerie/la...ns-en-cascade/
                        "نحن قوم أعزنا الله بالإسلام ..." Omar Ibn El Khettab RA

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                        • #57
                          On demande juste l'ouverture du capital à hauteur de 51% et de laisser la gestion au partenaire , c'est pas la mer à boire ?.
                          une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

                          Commentaire


                          • #58
                            On demande juste l'ouverture du capital à hauteur de 51% et de laisser la gestion au partenaire , c'est pas la mer à boire ?.
                            Est-ce vraiment indispensable pour la réussite de l'entreprise?

                            Commentaire


                            • #59
                              Histo

                              Commentaire plein de sens. Mais c'est quoi la solution alors? Je suis sure que si le dinar devenait convertible il ne restera plus un seul dinar en algérie.

                              La proposition de Risk me plait bien, la privatisation partielle. Mais qui voudra de ca? Je veux dire gérer les mentalités algériennes est une tache trop difficile pour un privé qui veut faire de l'argent. Ca risque d'etre decourageant pour beaucoup, bien qu'il existe beaucoup de gens friqués en Algérie.

                              Je me suis toujours demandé comment ces gens réinvestissent leur argent sans créer des entreprises? Vous me direz le foncier et l'immobilier, mais pour des fortunes collossales, ce n'est pas assez.

                              Moi je pense que la politique a l'ANSEJ mérite d'etre développée, je pense vraiment que l'avenir est dans les petites a moyenne entreprises. Ca permet de former les jeunes et avec un peu de chance, apres quelques annees, des leaders et des entrepreneurs dignes de ce nom émergeront du lot et feront de belles choses, en Algérie.

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                              • #60
                                Il faut casser tous les monopoles ...
                                L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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