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Rachid Benyelles : accuser Boumediene de crimes est un "véritable délire"

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  • #91
    Tawenza

    La chronologie des événements expliquée par Benkhedda c'est :


    Le 19 mars 1962, date du cessez-le-feu, commence la libération de tous les prisonniers en application des Accords d’Evian, notamment les 5 dirigeants détenus en France, dont Ben Bella. C’est la course au pouvoir.

    JUIN

    [ 27 mai - 5 juin ] - Le CNRA, réuni à Tripoli, opte pour le socialisme et le parti unique comme modèle de développement.

    [ 7 ] - Après des débats houleux, le CNRA se sépare n’étant pas arrivé à désigner le Bureau politique, nouvelle direction du FLN, qui n’a pu recueillir les deux tiers des voix requises par les statuts du FLN. Le GPRA, en majeure partie, avec Ben Khedda, quitte Tripoli, ainsi que d’autres membres du CNRA.

    [ 9 ] - La partie restante du CNRA, réunie autour du couple Ben Bella-Boumédiène, vote un «procès-verbal de carence» visant particulièrement BenKhedda.

    [ 24 - 25 ] - Les responsables des wilayas 2, 3, 4, de la zone autonome d'Alger et des fédérations de France et de Tunisie, réunis à Zemmorah (wilaya 3) créent un comité inter-wilayas. Ils condamnent "la rébellion" des membres de l'EMG, et demandent au GPRA de les «dénoncer". Ils appellent à se joindre à eux les responsables des autres wilaya 1, 5 et 6. Ces derniers refusent et choisissent le camp de l’EMG.

    [ 27 ] - Une délégation du comité inter-wilayas de Zemmorah se déplace à Tunis où elle est reçue par quatre membres du gouvernement. Elle est chargée de présenter au GPRA les doléances du comité. La rencontre est agitée et se termine par le retrait de Khider suivi de Ben Bella; le premier annonce sa démission.

    Ben Bella quitte secrètement dans la nuit Tunis pour Le Caire à bord d’un avion égyptien.

    [ 28 ] - Khider rend publique sa démission du GPRA.

    [ 30 ] - Le GPRA prend des sanctions contre le colonel Houari Boumédiène et les deux autres membres de son état-major les commandants Ahmed Kaïd et Ali Mendjeli.

    FORMATION DU BUREAU POLITIQUE À TLEMCEN

    JUILLET

    [ 1 ] - Le référendum d'autodétermination donne un "oui" massif à l'indépendance.

    [ 3 ] - La France reconnaît solennellement l'indépendance de l'Algérie.

    Entrée du GPRA à Alger à l'exception de Ben Bella au Caire et de Khider à Rabat.

    Les premiers éléments de l'ALN stationnés en Tunisie et au Maroc franchissent la frontière en vertu des dispositions des Accords d’Evian.

    [ 4 ] - Le GPRA tient sa première réunion à Alger.

    [ 5 ] - Devant la persistance des manifestations populaires le GPRA donne l'ordre de reprendre le travail.

    Incidents sanglants à Oran. Trente morts dont quinze Européens.

    [ 7 ] - Des troupes marocaines pénètrent en territoire algérien où elles occupent deux postes. Campagne de presse marocaine à propos de Tindouf.
    Nouvel appel du conseil des wilaya 2, 3, 4, de la zone autonome d'Alger et de la fédération de France pour éviter l'affrontement et dégager une nouvelle direction du FLN. Les wilaya 1, 5 et 6 refusent d’y répondre et confirment leur option pour l'EMG.

    Situation toujours tendue à Oran.

    [ 9 - 10 ] - Deux émissaires du GPRA Yazid et Bitat en mission de conciliation à Rabat pour rencontrer Ben Bella et Khider. Mohand Ould El Hadj (wilaya 3) et Youcef Khatib (wilaya 4) se joignent à eux dans la même démarche.

    Les quatre ministres à Rabat se séparent sans être arrivés à un accord.

    [ 11 ] - Ben Khedda empêché de tenir un meeting à Blida par le conseil de la wilaya 4.

    [ 12 ] - Ben Bella à Tlemcen.

    [ 16 ] - Annonce à Tlemcen de la réunion d'un conseil des wilaya.

    Absence du conseil de la zone autonome d'Alger qui se prononce pour un "Congrès populaire".

    Ferhat Abbas rejoint Tlemcen, ainsi que Boumédiène. D’autres membres du CNRA suivent.

    [ 18 ] - Reparution d'Alger républicain organe des communistes (fondé en 1938), après une éclipse au cours de la guerre de libération.

    [ 19 ] - L'Egypte, la Libye, la Guinée et le Mali offrent leur médiation aux deux groupes d'Alger et de Tlemcen; elle échoue malgré la volonté de conciliation du GPRA.

    [ 22 ] - Alors que le conseil des wilaya discute pour trouver une solution à la crise, un BP est proclamé à Tlemcen.

    Invitation est faite aux membres du BP - sept - de rejoindre Tlemcen: les cinq ministres ex - détenus Aït Ahmed, Ben Bella, Bitat, Boudiaf et Khider, plus Hadj Ben Alla et Mohammedi.

    Boudiaf et Aït Ahmed refusent d'en faire partie.

    Enlèvements d'Européens ("cinq cents disparus dans l'Algérois", selon le président de l'Association des familles de disparus) et d'Algériens collaborateurs des autorités françaises.

    Fusillades à Alger-centre.

    Sept Européens tués et nombreux blessés.

    [ 23 ] - Le GPRA accepte la formule du BP dans un souci d'unité, avec cependant l'aval du CNRA.

    LA DISLOCATION DU GPRA

    [ 24 ] - La France menace d'intervenir. "Si la situation s'aggravait, la France interviendrait directement pour protéger ses nationaux", déclare le secrétaire d'Etat à l'information et porte-parole du gouvernement français Alain Peyrefitte.

    Dahlab démissionne du GPRA.

    [ 25 ] - Les troupes de la wilaya 1 occupent Constantine. Il y a des morts et des blessés. Ben Tobbal et Boubnider (chef de la wilaya 2) sont arrêtés. Le commandant Larbi Berredjem prend la tête de la wilaya 2 et se joint aux benbellistes.

    Boudiaf appelle les Algériens à s'organiser pour faire échec au "coup de force".

    Aït Ahmed démissionne du GPRA.

    [ 27 ] - Appel de Boudiaf et Krim pour un "Comité de liaison et de défense de la Révolution". Tizi-Ouzou siège du «comité », devient le troisième centre de pouvoir, après Alger et Tlemcen. La presse française parle de "groupe kabyle".

    Ben Tobbal libéré rejoint Alger. Il déclare: "Le GPRA avait donné son accord sur la composition du BP et Mohammedi Saïd était parti à Tlemcen en émissaire... Un BP vaut mieux que le vide politique."

    [ 29 ] - Entrée des troupes de la wilaya 4 à Alger dont elles prennent le contrôle qui relevait jusque-là de la zone autonome d'Alger.

    Boussouf et Ben Tobbal à Tunis.

    [ 30] - Boudiaf est enlevé à M'sila par des éléments de la wilaya1.

    Rabah Zerrari (Azzeddine) commandant la zone autonome d'Alger en résidence surveillée et son adjoint Omar Oussedik arrêté par le conseil de la wilaya 4.

    [ 31 ] - Boudiaf est libéré.

    LA RECONNAISSANCE DU BUREAU POLITIQUE

    AOÛT

    [ 2 ] - Accord entre Boudiaf, Krim et le colonel Mohand Ould El Hadj (wilaya 3) d'une part, Khider et Bitat d'autre part:

    le BP est reconnu pour une durée d'un mois (à titre provisoire),
    les élections à l'Assemblée nationale constituante (ANC) auront lieu courant août, probablement le 27,
    le CNRA se réunira une semaine après les élections pour réexaminer la composition du BP.
    [ 3 ] - Entrée du BP à Alger. Boudiaf membre du BP. Aït Ahmed refuse toujours d'y siéger.

    [ 4 ] - Le BP procède à la répartition des attributions de ses membres:

    Khider, secrétaire général, information, finances,
    Ben Bella, coordination avec l'Exécutif provisoire,
    Boudiaf, orientation et Affaires extérieures,
    Hadj Ben Alla, Affaires militaires,
    Mohammedi, éducation et santé publique,
    Rabah Bitat, organisation du Parti et des groupements nationaux.
    Le BP reporte les élections au 2 septembre.

    Sur les douze membres qui formaient initialement le GPRA avant son entrée à Alger, cinq font désormais partie du BP(Khider, Ben Bella, Boudiaf, Mohammedi, Bitat), deux ont démissionné et se retrouvent à Genève (Dahlab et Aït Ahmed), deux autres à Tunis (Boussouf et Ben Tobbal), Krim est en Kabylie, Yazid tente les bons offices auprès des uns et des autres, Ben Khedda continue, à partir d'Alger, de lancer des appels à l'unité... sans écho.

    L'autorité est tombée aux mains du BP. C'est la concrétisation d'un état de fait. Le GPRA cesse pratiquement d'exister. Il demeure une expression symbolique. Il est dépourvu de tout pouvoir y compris celui des Affaires extérieures qui relèvent désormais de Boudiaf membre du BP. L'Exécutif provisoire lui-même travaille directement avec le BP par l’intermédiaire de Ben Bella.

    LE BP REDUIT LA RESISTANCE DES WILAYAS 3 ET 4

    [ 9 ] - Graves incidents entre l'ALN et l'armée française à Laghouat où quatre légionnaires sont tués dont un officier.

    [ 11 - 12 ] - Le BP décide la "reconversion" du FLN et de l'ALN c’est-à-dire la prise en mains de ces deux organisations.

    [ 19 ] - Publication par le BP de la liste des candidats aux élections à l'ANC prévues pour le 2 septembre.

    La wilaya 4 conteste certains candidats et met ses troupes en état d'alerte.

    [ 20 ] - 196 candidats aux élections sont désignés par le BP sur une seule liste.

    Khider s'en prend aux éléments de la wilaya 4, en même temps qu'il annonce "des comités électoraux" et "des comités de vigilance".

    [ 22 ] - Les partisans du BP manifestent contre la wilaya 4 à Alger.

    [ 23 ] - En réaction, une foule immense traverse Alger avec les mots d'ordre de la wilaya 4.

    Fusillades à la Casbah.

    La wilaya 4 instaure la censure à la radio et dans les journaux, interdit les déclarations du BP et organise des manifestations.

    [ 24 ] - Les wilaya 3 et 4 admettent, en fin de compte, la "reconversion" du FLN et de l'ALN. Elles estiment cependant qu'elle ne doit intervenir qu'après la constitution d'un "état algérien issu légalement". Elles demandent qu'elles soient consultées sur la personnalité des candidats aux postes de responsabilité publique, chacune, dans les limites de sa circonscription.

    [ 24 - 25 ] - Guerre des communiqués entre la wilaya 4 et la zone autonome d'Alger à propos de l’autorité sur la capitale.

    ETAT CHAOTIQUE DU PAYS

    Khider déclare que le BP n'est plus en mesure d'exercer ses fonctions, qu'il ne peut plus contrôler la situation ni cautionner les candidats aux élections du 2 septembre et qu'il décide d'ajourner ces dernières.

    Boudiaf démissionne du BP.

    La wilaya 4 réclame la convocation du CNRA.

    La wilaya 3 s'élève contre le report des élections décidé unilatéralement par le BP.

    Nouvelle censure de la wilaya 4 interdisant les communiqués du BP à la radio et à la presse locale.

    - Arrestation par le conseil de la wilaya 4 d'hommes armés par des membres du BP.

    La wilaya 4 considère la constitution d'un «comité FLN d'Alger » comme une violation de l'accord du 2 août où les prérogatives du BP (provisoire) se limitaient à la préparation des élections et à la réunion du CNRA.

    Incidents entre éléments de la wilaya 4 et soldats de l'armée française à Hadjout (ex Marengo).

    Les wilaya 1, 2, 5, 6 et l'EMG proclament ouvertement leur soutien au BP.

    Les wilaya 3 et 4 déclarent qu'elles feront face à toute agression.

    Veillée d'armes.

    - Situation anarchique: insécurité, enlèvements de personnes, perquisitions arbitraires de locaux et d'appartements, perceptions illégales de cotisations, saisies de céréales...

    La France menace à nouveau d'intervenir pour défendre ses ressortissants. Les troupes françaises opèrent un mouvement dans l'Algérois.

    La wilaya 4 découvre un important stock d'armes à Alger et procède à de nombreuses arrestations.

    Fusillades à nouveau à la Casbah entre éléments de la wilaya 4 et partisans du BP.

    L'UGTA appelle à la grève générale.

    Les masses dans la rue: "Sebaâ snine, barakat!" (sept ans, ça suffit!)

    - Le BP fait appel à ses forces armées pour "rétablir l'ordre à Alger".

    ENTREE DES TROUPES DE L'ETAT-MAJOR À ALGER
    ET PROCLAMATION DU GOUVERNEMENT BEN BELLA

    SEPTEMBRE

    - Ben Bella gagne Oran d’où il donne l’ordre aux 4 wilaya qui le soutiennent, en plus des troupes de l’état-major, de marcher sur Alger.

    - Boghari, Sour-El-Ghozlane, Sidi Aïssa et Chlef sont le théâtre de violents combats entre éléments de la wilaya 4 et forces de l'EMG supérieurement armées. On parle de mille morts.

    A la demande du colonel Mohand Ould El Hadj (w3) un accord est conclu entre le BP et les responsables des wilaya 3 et 4 qui prévoit l'arrêt des combats, la démilitarisation d'Alger et l'organisation des élections à bref délai.

    - La population s'interpose entre frères ennemis pour faire arrêter les tueries. Ben Bella et le chef de la wilaya 4 sur les lieux des combats pour faire cesser les affrontements.

    - Boumédiène, à la tête de ses troupes, fait son entrée à Alger, accompagné de Ben Bella.

    - Reprise des combats entre forces du BP et éléments de la wilaya 4.

    Elections à l'Assemblée nationale constituante de 196 députés sur une liste unique présentée par le BP. Une partie du GPRA et du CNRA en est éliminée.

    - Première réunion de l’Assemblée nationale constituante présidée par Ferhat Abbas. Proclamation de la "République algérienne démocratique et populaire".

    - Ben Bella présente à l'Assemblée nationale constituante son gouvernement.

    Sans oublier que De Gaulle ordonne aux officiers de ne pas embarquer les harkis vers la France. Les commandos de la mort sont disloqués et les supplétifs se retrouvent dans la nature. D'après le fils De Gaulle c'est au moins 140 000 harkis formés par Bigeard à la guérilla qui seraient restés en Algérie.
    Dernière modification par zwina, 27 mai 2017, 12h51.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #92
      awsat el jena

      il faut arrêter de répéter des choses utilisées dans les joutes politique car on devient des souffleurs de théâtre

      je te donne des noms de DAF comme tu dis :
      abderezak bouhara, said ait messaoudène, zerguini...

      cela n'a rien à voir avec les seconds couteaux que tu crois. qd bien même, ils ont fait leur choix et avec panache.

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      • #93
        .... Pourtant ....

        ..... Je crois que parmi les DAF il y avait beaucoup qui sont monté au

        maquis pour libérer le pays ...... Les témoignages disent que certains ont

        été en mission pour faire du renseignement pour la Fr. Il parait que ceux qui

        formés au moyen Orient et ces DAF ne s'entendaient pas pas bien, peut être

        c'est à cause de ça, que les premiers ont réussi à donner une image des

        seconds pas tout à fait appréciable. ..... personnellement, j'ai gardé une

        admiration pour Ait messaoudène pour sa grande simplicité. (le seul qui m'a

        parut digne de respect rien que pour l'homme qu'il était).

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        • #94
          Font marrer les gens qui s'attendaient à une république parfaite aussitôt le pouvoir entre les mains d'un algérien

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          • #95
            Font marrer les gens qui s'attendaient à une république parfaite aussitôt le pouvoir entre les mains d'un algérien
            de surplus avec 92 % d analfabetes
            3000 bacheliers
            70 avocats
            60 medecins
            et un ingenieur agronome
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #96
              Si on pouvait ressusciter Boumediène rien que pour qu'il cloue le bec à tous ces hmars qui s'agenouillent pour quelques euros ou dollars
              ce n'est pas gentil de traiter les gens de 7mar rien que du fait qu'ils n'ont pas la même opinion que toi sur Boumédiène.

              Un dictateur sanguinaire comme tous les autres chefs d'états arabes.
              Ceux qui viennent de naitre comme lui comme ceux qui ont des siècles d'existence. Tous de la même eau. La violence, l'autoritarisme, la dictature et le mépris du peuple.

              Je trouve cela incroyable qu'on trouve du positif dans ce personnage.


              Aggour

              Les années 70, le seul positif qu'il n'y avait pas encore le ghachi de maintenant. C'était propre et tranquille.
              mais quand on regarde plus proche et on sort des grands centres, c'était la misère, l'analphabétisme et toutes sortes de pénuries.
              L'Algérie actuelle vit mieux, plus en santé et plus instruite.
              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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              • #97
                Azul Bachi

                Si on pouvait ressusciter Boumediène rien que pour qu'il cloue le bec à tous ces hmars qui s'agenouillent pour quelques euros ou dollars
                ce n'est pas gentil de traiter les gens de 7mar rien que du fait qu'ils n'ont pas la même opinion que toi sur Boumédiène.
                Il ne s'agit pas de ceux qui n'ont pas la même opinion mais de ceux qui se vendent aux plus offrant.

                Un dictateur sanguinaire comme tous les autres chefs d'états arabes.
                Ceux qui viennent de naitre comme lui comme ceux qui ont des siècles d'existence. Tous de la même eau. La violence, l'autoritarisme, la dictature et le mépris du peuple.

                Je trouve cela incroyable qu'on trouve du positif dans ce personnage.
                Il fallait reconstruire un pays dévasté par la guerre avec une population qui sortait de plus de 130 ans de colonisation. Il y avait des ennemis à l'intérieur du pays qui n'attendaient que l'occasion pour reprendre les rênes du pays. Tous ceux qui ont croisé Boumediène ne dresse pas le portrait d'un homme qui n'aimait pas le peuple, au contraire. Le positif chez Boumediène c'est d'avoir donner à l'Algérie une place respectée par l'opinion internationale. L'Algérie était une terre d'accueil pour ceux qui combattaient aussi pour la liberté de leurs pays comme Arafat ou Mandela. Le négatif c'est évidemment l'autoritarisme, les violences et des bourdes que l'on paie aujourd'hui.
                Dernière modification par zwina, 27 mai 2017, 19h05.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                Commentaire


                • #98
                  Il fallait reconstruire un pays dévasté par la guerre avec une population qui sortait de plus de 130 ans de colonisation
                  trop facile, l'argument. Rien ne justifiait qu'on ait mis à l'écart, le peuple.

                  mais c'est vrai, qu'il n'était pas le seul dictateur, tous les pays arabes, tous les pays d'Afrique avaient leur minable dictateur aussi.

                  Il était médiocre, Boumédiène parce qu'il était justement comme les autres, un petit, sans vision vraiment, tout ce qui l'intéressait était comment garder le pouvoir et se protéger des autres requins.
                  ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

                  Commentaire


                  • #99
                    Le problème de l'Algérie est qu'aucune révolution armée n'a réussi. Depuis 1917 (celle russe) toutes ont échoué.

                    Commentaire


                    • Démocratie ou pas.. l'Algerie est le seul pays arabe à n'avoir jamais été sous tutelle oeilfermé

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                      • ..... Le peuple a fini par aimer Boumédienne .....

                        Oui Boumédienne était autoritaire comme tous les militaires. C'est cet

                        esprit de discipline qui exige d'être autoritaire ..... d'abord dans la caserne

                        pour qu'il y ait de l'ordre ....puis on traîne cet esprit avec soit ....que ce soit

                        dans son foyer, dans son lieu de travail ou ailleurs. Si le hasard,

                        le ""mektoub"" ou la chance vous mette Dirigeant d'une usine, une école

                        ou un état .... cet état d'esprit est toujours là, et vous voulez que le travail

                        soit bien fait, pour cela vous exigez des gens de bien faire leur travail ou

                        il y aura des sanctions ...... Ces sanctions feront de vous un dictateur. ...

                        On aura à choisir: être Dictateur pour le bien des gens (cas de Boumédienne)

                        ................ ou : être applaudi par le peuple (cas de Chadli et Boutef).

                        Boumédienne à choisi ""bien faire et laisser dire"" ...... Maintenant on dit

                        que c'était un dictateur (moi y compris), Je crois qu'on peut dire ce qu'on

                        veut le peuple en ce temps là a fini par le comprendre et l'aimer.

                        Commentaire


                        • Azul

                          Envoyé par zwina
                          Boumediène n'a jamais toléré le talibalisme encore moins l’extrémiste religieux.
                          Biensûr qu'il l'a toléré. Le dictateur Boumediène lui même était opposé à la laicité et avait mis en place le plan de talibanisation de l'Algérie avec l'adoption d'une religion officielle pour l'Etat algérien, l'introduction d'un ministère des affaires religieuses...etc. Le dictateur Boumediène avait toléré la propagation de l'extrémisme religieux dans les mosquées/écoles/universités. Ce qui comptait pour lui était que le islamistes ne deviennent pas une menace pour son pouvoir absolu.

                          D'ailleurs, le dictateur Boumediène tenait le discours typique des extrémistes du FIS et ne reconnaissait pas la diversité linguistique/culturelle/religieuse du peuple algérien en suggérant que la laicité est une "religion" et qu'elle est incompatible avec l'Islam, et en disant que les Algériens sont Arabo-Musulmans (voir vidéo).

                          Envoyé par zwina
                          Aucun mafieux auprès de Boumediène
                          Boumediène lui même était un mafieux. Il s'était emparé du pouvoir par les magouilles et la force en s'alliant avec le mafieux Ben Bella avant de chasser Ben Bella du pouvoir car Boumediène voulait imposer une dictature militaire en Algérie avec un pouvoir absolu des militaires et un seul parti politique (FLN).

                          Concrètement, en tant que maître absolu du pouvoir en Algérie durant les années 60/70, le dictateur Boumediène avait mis en place le régime politique mafieux qui a tant fait souffrir les Algériens pendant des décennies. D'ailleurs, le mafieux zombie Bouteflika qui était le poulain du dictateur Boumediène, est son héritier naturel. A l'instar du dictateur Boumediène qui cumulait de nombreux postes (président de l'Algérie, ministre de la défense, président du conseil de la révolution, président du FLN...etc), le mafieux Bouteflika fait comme son idole Boumediène et occupe les postes de président et de ministre de la défense.

                          C'est le régime politique pourri mis en place par le dictateur Boumediène qui nous a donné une économie rentière et archaique, 25 ans de terrorisme et 18 ans de pouvoir du mafieux Bouteflika qui s'accroche encore au pouvoir alors qu'il est un zombie totalement inapte. Ce régime politique pourri opposé à la sépération des pouvoirs (exécutif/législatif/judiciaire), a tellement corrompu les institutions algériennes qu'aucune d'elles n'est intervenue pour destituer le zombie Bouteflika.

                          Commentaire


                          • Saha Nassim

                            Concrètement, en tant que maître absolu du pouvoir en Algérie durant les années 60/70, le dictateur Boumediène avait mis en place le régime politique mafieux qui a tant fait souffrir les Algériens pendant des décennies.
                            Un homme décédé à l'age de 46 ans aurait fait tout ça selon toi ?
                            Le Conseil de la Révolution était-il un organe fragile à ce point ?
                            Pourquoi ne pas narrer l’histoire telle qu'elle s'est déroulée ?
                            N'est-ce pas la révolution qui a accouché de ce système ?
                            Le FLN n'était-il pas un cocktail d’absolutisme politique ?
                            Messali n'avait-il pas prédit qu'on allait contre le mur ?
                            Qu'une lutte sans idéologie était vouée à l’échec ?
                            Et que malgré tout, nous l'avions échappe belle ?

                            C'est cela Boumediene de 1965 !!
                            Un p'tit Messali en uniforme qui a su calmer le jeu ;
                            Éteindre à jamais le feu qui rongeait nos entrailles ;
                            Et réunir peuple et militants,
                            Elite et direction politique ;
                            Autour d'un projet commun : l'Algerie !
                            Et tout ceci.. à l'age de 33 ans

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                            • Et tout ceci.. à l'age de 33 ans
                              L'âge du Christ

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                              • Saha A E D

                                Apprends et admire.. comment casse-t-on les mythes sans toucher à l’emblème national

                                Et j'en ai d'autres de vérités pareilles... suffit juste de demander

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