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Rachid Benyelles : accuser Boumediene de crimes est un "véritable délire"

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  • #46
    .... Non, il n'était pas comme Sadam Hosein .... Toulousain

    ..... Non, pas du tout, il n'était pas comme Sadam Hosein ..... d'accord,

    c'était un dictateur, mais un dictateur qui pensait au peuple à notre façon

    Algérienne de penser aux démunis. Bien sûr il aurait dit ""le peule est

    comme ""disse"" ( herbe piquante), si tu ne le serre pas bien, ça te blesse""

    Boumédienne était un être humain qui croyait pouvoir dominer tout ce qui

    l'entoure ...... Il était impitoyable envers ceux qui voulait oser penser lui

    prendre le pouvoir. Boutef est lui aussi attaché à mort à ce pouvoir tout

    comme Boumédiene.

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    • #47
      .... la seule action positive a été de nationaliser les hc. .....

      ...... Là aussi, ce n'est pas vrai. ..... Il se mettre au temps des années 60

      pour pouvoir le juger ..... Il y a un grand décalage sur la façon de penser

      des gens de nos jours et de ceux des années 60 ..... Je dirai en comparaison

      avec à ce qu'on a vu après lui .... tout ce qu'il a fait, était du positif, à part

      donner la liberté aux gens qui essayer de le concurrencer en politique ......

      Ceux qui sont venu après lui, ont donné cette liberté ..... peut être pour

      pouvoir voler en toute tranquillité .....

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      • #48
        Bencherif : Je suis en train de préparer un livre sur les événements inconnus du grand public et qui s’étalent de l’Indépendance à la mort de Boumediène. Vous avez lu mon premier livre ?

        journaliste : Oui, oui, évidemment, « Parole de baroudeur », j’en ai reçu un exemplaire de la part de l’un de vos fils, Redouane. Vous parlez surtout des événements qui se sont déroulés pendant la guerre de Libération…
        _Et dans ce nouveau livre, à paraître bientôt, je livrerai des vérités sur la période allant de 1962 à la mort de Boumediene.

        _D’accord, mais on aimerait bien revenir sur l’affaire des restes mortuaires du Chahid colonel Si Amirouche et de son valeureux compagnon, le Chahid colonel Si El-Houas, entreposés pendant de longues années dans les sous-sols du commandement de la Gendarmerie nationale à Bab J’did. Qui a donné ordre ?
        _Vous les connaissez…

        _Non, on ne les connait pas.
        _Ce sont les deux responsables de la sécurité militaire à l’époque des faits, Kasdi Merbah et Yazid Zerhouni.

        _Et pourquoi ?
        _Ce sont des détails de l’Histoire, pourquoi ne vous intéressez-vous pas à plus important dans une Histoire d’Algérie à écrire, car truffée de mensonges et de contrevérités ?

        _La famille Amirouche aimerait bien connaître les dessous de cette curieuse affaire…
        _La famille Amirouche, ou pour le moins un membre de la famille, a été informé en temps opportun. J’ai moi-même ramené cette personne et lui ai dit qu’Amirouche, enfin les restes d’Amirouche, étaient entreposés dans les locaux de la gendarmerie. A l’époque, Boumediene était encore en vie. Pourquoi cette personne s’était alors tue ? Par peur ? Pourquoi ? Allons, allons, c’est maintenant que des registres de commerce paraissent les plus avantageux.
        Ne me laissez pas dire maintenant plus que je ne souhaite en dire. Beaucoup de ceux que vous prenez pour des héros n’en étaient pas ! Tu veux que je te cite le nom d’un héros, qui a dérivé pour commettre des exactions contre ses propres compatriotes ? Mais je ne le dirai pas maintenant ! Tu veux encore que je te donne le nom d’un parent d’un leader politique encore en vie qui passait son temps à mitrailler ses compatriotes, affublé d’un treillis de para français ? Mais, là encore, je ne dirai pas un mot de plus, car le conjoncture nous oblige à plus de retenue ! En vérité, j’aurais bien été heureux que vous posiez des questions autrement plus pertinentes, sur la fausseté de certains mythes fondateurs de l’Histoire d’Algérie, comme sur la réunion de la Soummam...

        _Vous voulez dire le congrès de la Soummam ?
        _Non, je pèse bien mes mots, je dis : la réunion de la Soummam. Savez-vous combien de personnes ont pris part à cette réunion ? 15 personnes, en tout ! 15 personnes, vous appelez cela un congrès. C’était une petite réunion des chefs pas plus. Je reviendrai volontiers sur le sujet prochainement dans le détail et vous donnerai des informations intéressantes concernant la plate-forme, le rédacteur, les présents et les absents, et vous verrez que ce n’était qu’une petite réunion des chefs.
        Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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        • #49
          Azul Solas

          .Le mari de Dalila, Denis Maschino, se morfondait d’avoir perdu sa bien-aimée. Il retourna à Paris auprès de son père pour essayer de trouver une solution. En effet, il trouvèrent la solution : celle-ci consistait pour Denis à descendre à Alger et de demander audience au directeur générale de la Sécurité Militaire auquel il révéla un secret très important à savoir le lieu où se trouve enterré le colonel Amirouche, tué avec son compagnon El Haouès, par l’armée Française et enterré dans une caserne à Boussaâda.

          Cette importante information était ignorée de tous. Elle fut donc échangée contre l’autorisation de sortie d’Algérie de Dalila, Denis son mari restant sur place en garantie, et pour montrer l’endroit où sont les deux héros de la révolution.

          Boumediene ayant été mis au courant de l’affaire jugea très important de savoir où sont enterrer Amirouche et Si El Haouès, et comme il était le seul à pouvoir influer sur Messaoud Zeggar, il lui imposa de laisser sa sœur faire sa vie en échange de cette révélation. C’est ce qui fut fait, et chacun y trouva son compte.
          Seddik S. Larkeche, Si Zeghar, l’iconoclaste algérien – La véritable histoire de Rachid Casa, Ena Editions, Lyon (France), 2014, 353p. hors annexe.
          L'affaire Maschino s'étant déroulé en 1975/78, on peut dire que ce Seddik a une imagination débordante qui ne repose sur aucune réalité. Denis Maschino n'a rencontré Dalila Zeggar qu'en 1974.
          http://www.persee.fr/doc/grif_0770-6..._num_23_1_2151

          Il faudra attendre 1981 pour assister à un rebondissement dont l'ensemble de la presse se fait l'écho, du New York Times en passant par La Presse ou Le Devoir. En titre "Dalila Maschino revient à Montréal trois ans après son présumé enlèvement", "Dalila Maschino incite les femmes à prendre leur liberté." Le combat que cette Algérienne a soulevé et la mobilisation de la société québécoise autour d'elle, marquent le premier mouvement de solidarité entre un membre de la communauté algérienne et le monde québécois. Cependant, il s'agit d'une rencontre capitale entre l'émotion suscitée par cette affaire algérienne et l'un des combats les plus profond de la société québécoise depuis bien longtemps : les droits des femmes et le droit des femmes à disposer d'elles-mêmes. Le monde du féminisme a trouvé là un symbole de l'oppression des femmes qui a connu son épilogue avec le retour de Dalila Maschino à Montréal trois ans après le soutien populaire qui avait été bâti autour d'elle.
          Dernière modification par zwina, 26 mai 2017, 13h38.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #50
            Azul

            t es bien d accord qu elle fut enlever le 25 /04/1978

            soit 5 mois avant l hospitalisation de boumediene

            donc elle rejoignit a quelle date ou delivrer de son frere son mari
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #51
              Solas

              Elle est revenue en 1981 à Montreal, les associations féministes s'étaient mobilisées pour son cas à la demande de Denis Maschino. Il y a de nombreux articles de presse qui relate l'affaire et qui démontre que cette affaire n'a strictement rien à voir avec l'affaire d'Amirouche. Ca montre en tout cas que le livre de Seddik n'est pas historique mais mythologique. Le souci de nombreux écrivains c'est qu'ils se fondent sur les archives de la France alors que les procès verbaux et les documents sont truffés de mensonges. Il faut analyser les documents et faire des comparatifs pour parvenir à la vérité, ce qui n'est pas une tâche aisée si on ne connait pas de véritables Moudjahidin qui peuvent aider à démêler le vrai du faux.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #52
                non zwina
                elle fut rendue en aout 78 et divorca 2 mois apres
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #53
                  ..... Dalida ..... Bencherif .....

                  .... Cette histoire de Dalila ne colle pas ni avec le décor, ni avec la scène.

                  Bencherf, il y a eu beaucoup de témoignages qui le condamnent pour son

                  passé ..... c'était sur le soir d’Algérie: Il parait qu'il n'a pas eu le courage

                  de tenir jusqu'au bout et de ne pas se rendre comme le moudjahid qui était

                  avec lui, encerclés par les soldats français ...... Il parait toujours sur soir

                  d'Algérie qu'il a étranglé les gens (ses compagnons) avec du fil de fer. Il y

                  a encore d'autres choses, plus délicates..... Ceux qui suivaient ces journaux

                  le savent

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                  • #54
                    Solas

                    Du tout, les archives du Canada ont la trace de cette affaire qui avait mobilisé féministes et politiques.

                    "Ce n'est arrivé ni au Moyen âge, ni dans un autre pays, mais bien à Montréal le 24 avril 1978. Dalila Maschino –femme algérienne, mariée légalement en France et immigrante reçue au Canada et vivant à Montréal depuis trois ans– a été droguée et enlevée par son frère Messaoud Zeghar. Par ses choix de vie (mariage avec un non-musulman) et ses décisions en tant que femme, Dalila remet en question le prestige et l'autorité de son frère, homme très puissant autant sur le plan économique que politique en Algérie. c'est pour ces raisons qu'il a décidé de ramener cette insoumise au bercail8". Le Comité rappelle et met en avant les luttes féministes occidentales dans ses appels à la mobilisation : "Révoltées en tant que femmes et femmes féministes par un événement qui, une fois de plus, démontre la violence avec laquelle les hommes entendent maintenir leur pouvoir sur les femmes9". Une grande soirée est organisée le 17 août 1978 à Montréal, pour soutenir et maintenir cette pression populaire et médiatique.
                    Dernière modification par zwina, 26 mai 2017, 15h21.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #55
                      The Dalila Maschino affair

                      Dalila Maschino
                      This high-rise at 4850 Cote-des-Neiges was the scene of an event 35 years ago this April that made headlines not only here but abroad and was even covered in publications such as People magazine.
                      It has also been subsequently thrashed around in historical, academic and every other type of publication for its elements of romance, religion, culture, international relations and even conspiracy theory.
                      Dalila Maschino, nee Dalila Zeghar, was kidnapped from an apartment in this building at 4 a.m. on April 25, 1978, drugged and put on a plane to her homeland of Algeria by her billionaire brother who insisted she marry a Muslim man of his choosing.
                      Dalila, one of six sisters, had met Frenchman Denis Maschino in 1974 when both were students in Algeria. Denis was there because his father Maurice had been involved in the liberation of Algeria but young Denis had stayed on after his father returned to France.
                      Dalila defied brother Messaoud's order to marry a man of his choosing by marrying Maschino.
                      Messaoud Zeghar was one of the wealthiest, most pro-American businessmen in Algeria at the time and has been variously described as America's man in Algeria and an important figure serving the CIA.
                      The young lovers fled to wed in Paris in March 1975 and then moved to Montreal, he taught French and she waitressed before both returned to school to pursue their university educations.

                      Kidnapper Messaoud
                      Zeghar
                      Messaoud visited Montreal several times to persuade his sister to return and marry the man of his choosing and eventually she refused to see him.
                      He then sent their sisters to help persuade Dalila to return. On April 24 they went dinner on Mount Royal and out dancing until 4 a.m. and when they returned, the family spiked her tea and Dalila found herself being wheeled through airports in a wheelchair, not knowing where she was.
                      Witnesses said that they heard her repeatedly say, "I'm in an airport," but others in her group replied, "no you're in a hospital."
                      Airport authorities ignored protocol by allowing her through and the relatives produced a fake passport with several inaccuracies.
                      They few her to Algeria on her brother's creaky old Boein flown by a retired pilot.
                      Messaoud Zeghar was a close friend of Algerian President Houari Boumedienne who didn't intervene in the situation in spite of the international outcry.
                      The kidnapped Dalila managed to sneak love letters out to her husband Denis Maschino begging him to wait for her to be freed and a Montreal newspaper managed to get her on the phone, where she further complained about her situation.

                      Reunited: March 1981
                      Denis went to Algeria and converted to Islam in hopes of getting her back, renaming himself Dalil Moschino, a name which he still carries today as an employee of the provincial government's ministry of labour. About 100 women rallied in the streets for her return.
                      In 1979 she was interviewed while honeymooning in California with her new husband Allaoua Cheniguel, the man her brother had chosen for her. She told press that she had never actually been kidnapped, which of course, was untrue.
                      Dalil Maschino
                      in a recent photo
                      In March 1981, they managed to get back together when she snuck away from Cheniguel in Geneva and returned to Montreal. The couple was reunited at Mirabel airport in a teary scene attended by about three dozen onlookers. They were still only 29.
                      We assume they are still together, although his Denis, or Dalil as he is known now, has a Facebook page filled with pictures of himself doing social dancing and karate but none with any women and his list of friends gives nothing away.
                      When Chadli replaced Boumediene as President of Algeria in 1978, times got rough for Messaoud Zeghar, who was imprisoned and had to pay a hefty sum from his $2 billion fortune to get free. He died in 1987.
                      Posted 22nd February 2013 by Kristian Gravenor



                      The Leader-Post - 22 août 1979
                      Dernière modification par nacer-eddine06, 26 mai 2017, 15h48.
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #56
                        Rien d'étonnant de sa part! Rachid Benyelles n'avait-il pas accusé Boutef d'avoir trahi l'armée algérienne?

                        Si au moins, cela avait été le cas!

                        Commentaire


                        • #57
                          Rien d'étonnant de sa part! Rachid Benyelles n'avait-il pas accusé Boutef d'avoir trahi l'armée algérienne?
                          IL semble que le courant ne passe entre ces deux tlémceniens .Ben yelles a été évincé du comandement d'un secteur névralgique de l'armée d'une manière très subtile . IL assiste avec beaucoup d'amertumes la réussite prodigieuse de BOUTEF ,qui après un exil forcé et une traversée du désert qui a duré plus de dix ans se retrouve président de la république tout au long de quatre mandats consécutifs . Qui à sa place ne serait-il pas tourmenté par la jalousie ??

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                          • #58
                            Solas: "Dalila Maschino"

                            Fille de Maurice-Tariq Maschino?

                            Commentaire


                            • #59
                              Zwina: " Du tout, les archives du Canada ont la trace de cette affaire qui avait mobilisé féministes et politiques."

                              C'est exact. Par ailleurs, même le journal français Le Monde avait rapporté cette affaire.

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                              • #60
                                L’Algérie toujours. Chronique d’une vie, de Maurice Tarik Maschino, éditions Dalimen, 2012, 161 pages, 500 DA.

                                a lire
                                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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