Bejaïa : nouvelle interdiction d’une conférence par les autorités

[mmis_ttaq-vaylit]

Une trouvaille... je veux definitivement lire ce monsieur. j ai fait une recherche rapide et je suis tombe' sur plusieurs ecrits, interviews, etc... dans l un des textes j ai trouve' cette merveille de pense'e:

Comment expliquez-vous ce besoin de retourner sur votre chemin de terre ?

Armand Vial: Pourquoi y être retourné ? Encore une fois pas par nostalgie. Quelque chose en moi me demandait, me poussait à y retourner, peut-être pour me convaincre que ce n’était pas un rêve, une histoire d’enfant, un conte, peut-être aussi pour me prouver que ce lieu, ce chemin, était bien le mien, au plus profond, au plus intime de moi. Je voulais retrouver ce lieu pour y reprendre des forces, pour poursuivre, pour continuer à me battre, à rêver, à espérer.

Dans ce paragrapgh il me rappelle ce ressenti permanent que l on a envers cette terre tant aime'e se trouvant dans nos cheres montagnes. Un lien que rien ne puisse briser, rien... absolument rien, ni les nouvelles cultures auquelles on s expose , les langues nouvelles que l on apprend, les vies nouvelles que nous decouvrons, etc... rien ne puisse nous detacher de ce fil magique qui nous relie a nos racines... rien.

En somme, la chef de daira de Aokas ( c est quoi le nom de cette foutu dame anyways!) a peur que cette terre de Mont ferratus puisse avoir un tel attrait meme sur ceux qui ne sont point natifs mais ont goutte' a cette ame -certain diront mythique- que l on nous dispute et qui renait a chaque fois qu on la croyait abbatue... elle a peur la chef de Daira et a travers elle tous les caciques qui nous gouvernent.

Xenon... tu as degaine' trop vite.

Passez un bon weekend.

M.

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Dans ce paragrapgh il me rappelle ce ressenti permanent que l on a envers cette terre tant aime'e se trouvant dans nos cheres montagnes. Un lien que rien ne puisse briser, rien... absolument rien, ni les nouvelles cultures auquelles on s expose , les langues nouvelles que l on apprend, les vies nouvelles que nous decouvrons, etc... rien ne puisse nous detacher de ce fil magique qui nous relie a nos racines... rien.

En somme, la chef de daira de Aokas ( c est quoi le nom de cette foutu dame anyways!) a peur que cette terre de Mont ferratus puisse avoir un tel attrait meme sur ceux qui ne sont point natifs mais ont goutte' a cette ame -certain diront mythique- que l on nous dispute et qui renait a chaque fois qu on la croyait abbatue... elle a peur la chef de Daira et a travers elle tous les caciques qui nous gouvernent.

Xenon... tu as degaine' trop vite.

Passez un bon weekend.

je penses aussi la meme chose ,c le meme discours de la chef daira et des services de sécurité ,lors de l'interdiction de la conférence de younes adli ,les gens de cette association ont essayè d'avoir le motif ,la chef daira refuse de répondre et les services de sécurité evoque justement l'ideologique qui se cacherait derrière le culturel ,en clair la chef de daira n'a meme pas une idee sur le contenu de ses livres .
encore une fois je tiens a confirmer que le siège de cette association se trouve a aokas exactement au centre culturel rahmani slimane a aokas ,je connait personnellement leur siege ,ses membres que je rencontre assez souvent .

[traks]

justement l'ideologique qui se cacherait derrière le culturel ,

et ils pensent a quel idéologie ???

[Digital]

et ils pensent a quel idéologie ???

makiste surement ,dans la tête de ces maffieux c un synonyme de kabylie

[Digital]

Les amis du café littéraire d’Aokas ont lancé, ce samedi, un appel à tous les « défenseurs de la culture et de la liberté d’expression » pour un rassemblement dimanche, 16 juillet 2017, à 10h00 devant le siège de la Daïra. Ils veulent « exiger de la chef de daïra des explications sur les refus d’autorisations » du café littéraire d’Aokas, a-t-on appris auprès d’un des animateurs de l’association Azday Adelsan.
Cet appel intervient après l’interdiction, ce samedi, d’une conférence que devait animer Zoubir Zerarga autour de son roman « Le montagnard au grand nez ». Une semaine plus tôt, le 8 juillet dernier, Armand Vial a été empêché de tenir une conférence autour de son roman « Mon chemin de terre » alors qu’une rencontre a eu lieu, en soirée, à Bejaia avec le même auteur et autour du même thème.
tsa

[guediri]

Trêve de plaisanterie, ce mythe de l'Algérie indépendante grace à la kabylie non mais elle sort d'où cette escroquerie intellectuelle? Sans les autres régions, en particulier les Aures et le Constantinois, sans la Tunisie, sans l'Égypte, que serait-il advenu de la révolution? C'est bien connu, les armes et les munitions ça tombe du ciel! Et c'est plus difficile de combattre en terrain escarpé qu'en plaine à découvert aussi!! Ah oui et forcément ayant une forte densité de population et une proximité avec Alger, c'est clairement un désavantage pour passer à l'action! Il n'y avait que des kabyles dans le maquis aussi il faut le préciser

Ah non monsieur,c'est eux les lions de l'Afrique,les baroudeurs,les heros de l'histoire de la galaxy.
Chez nous a l'Est les gens jouaient a la derbouka a cette epoque.
Allah ghaleb certains ne connaissent pas la definition de "faire le maquis"

PS:Tu oublies aussi de m'entionner les tueries dans l'Oranais durant la grande greve ainsi que le massacre du 11 octobre 1961 a Paris.

[Ayarezki]

@Guediri

Jouer de la derbouka je sais pas, par contre vous battre entre vous ça oui, un grand bravo à vous !

[xenon]

Slimane 53

Il ne faudrait pas mettre sur un pied d'égalité agresseur et agressé. La culture algérienne et amazigh n'a jamais au cours des siècles de présence en Afrique du nord, agressé la langue arabe; au contraire les imazighen ont largement contribué à son expansion.

Oui,tu as raison ,on ne peut mettre la situation des deux cas sur le même pieds d'égalité de traitement ,vu que l'une a bénéficié de conditions d'évolution bien plus favorables.
après ,une langue n'agresse pas en général,ce sont les volontés politiques qui déterminent la régression ou l'émancipation du cercle d'expression de ces langues .

Alors, à présent, il est venu le temps du retour d'ascenseur, de répondre au bien par le bien et non par le mal.
Défendre la culture amazigh n'est pas un combat d'arrière garde, au contraire. Le sauvetage de la biodiversité comme celle de la la diversité culturelle sont au top niveau des normes civilisationnelles nouvelles , indispensables au maintien de la vie sur Terre, adoptées à l'échelle universelle.

Oui,je me déjuge moi même et je te donne raison slimane,cependant,il est faux de croire que la culture Amazighe ne s'exprime qu'a travers sa langue ...

[xenon]

mmis n'ta Qvailit

Xenon,
Si Armand Vial est "consommable" sur canal Algerie, il devrait l etre aussi a Aokas, non?

Les gens de Aokas devraient tout faire pour renvoyer cette cheftaine de Daira parachute'e par le gouvernement neo-colonial d el mouradia.
Ils en sont encore a interdire? N ont ils rien appris? Bandes d imbeciles.

il y'a méprise,moi je ne suis favorable à aucune interdiction d'expression culturelle ou politique (sauf quand ca nuit à la sécurité nationale comme les discours de daech et cie) ,de toute façon avec internet,ce n'est plus possible.
cependant,je m'interroge sur les sentiments qui animent parfois toutes ces associations et partis politiques qui s'expriment de l’étranger ,que ça soit de France ou des pays arabes,pour moi c'est kif kif .
et d'une manière plus globale,et je ne m'en cache pas ,je ne suis pas vraiment un sympathisant ni fan des idées qui tendent à faire croire aux gens ,kabyles (ou non kabyles) que leur avenir sera plus radieux en dehors de l'espace national algérien .

[Slimane53]

Xenon,

Oui,tu as raison ,on ne peut mettre la situation des deux cas sur le même pieds d'égalité de traitement ,vu que l'une a bénéficié de conditions d'évolution bien plus favorables.

Oui,je me déjuge moi même et je te donne raison slimane,cependant,il est faut de croire que la culture Amazighe ne s'exprime qu'a travers sa langue ...

Pas de problème. Nous fréquentons FA pour apprendre les uns des autres. Ta modestie ne fait que te valoriser encore plus à mes yeux.

[Slimane53]

Xenon,

après ,une langue n'agresse pas en général,ce sont les volontés politiques qui déterminent la régression ou l'émancipation du cercle d'expression de ces langues .

Concernant le rapport des algériens amazighphones à la langue arabe, langue d'enseignement dans les trois paliers de l'éducation nationale, je voudrais ajouter que la Kabylie, en particulier les wilayas de Tizi-Ouzou et Bejaïa, enregistrent les meilleurs résultats dans les examens nationaux, et ce, depuis de nombreuses années. Le paradoxe est que des pseudo défenseurs de la langue et de la culture arabes, quelques uns se trouvent dans FA, s'amusent à longueur d'année à traiter les kabyles de racistes, d'anti-arabes, de "hizb frança" !

[xenon]

Le paradoxe est que des pseudo défenseurs de la langue et de la culture arabes, quelques uns se trouvent dans FA, s'amusent à longueur d'année à traiter les kabyles de racistes, d'anti-arabes, de "hizb frança" !

En général,les préjugés naissent de l'ignorance,beaucoup d'entre eux ne connaissent pas la Kabylie voir même ne connaissent pas grand chose de l'Algérie autrement que leur patelins et des ragots colportés dans leur cercle familial intime...
le pouvoir Algérien des premières décennies et du fameux clan d'oujda,dans la pure tradition coloniale française a longtemps laisser propager cette idée également afin d'isoler sociologiquement les région entre elles et la kabylie du reste de l’Algérie,car ce qui a été la wilaya III a toujours été la principal opposante à sa prise de pouvoir illégitime, il fallait donc neutraliser à l'avance toute velléités de communication et de coopération entre les algériens.

[Slimane53]

il fallait donc neutraliser à l'avance toute velléités de communication et de coopération entre les algériens.

La même vielle recette - diviser pour régner - que celle utilisée par tous les colonisateurs depuis les romains jusqu'aux français. Ce qui est, à mon avis, encore plus grave, c'est que des algériens s'abaissent à utiliser cette recette simple et diabolique à la fois contre une partie de leurs compatriotes...

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Un dispositif de guerre pour empêcher la conférence de Ramadane Achab le samedi 22 juillet 2017 à AOKAS

[Digital]

Des affrontements opposant des manifestants aux forces de l’ordre sont en cours à Aokas, à 25 kms de Béjaia, après l’empêchement brutal d’une huitième conférence, organisée par le Café littéraire d’Aokas et l’association Azday de la même ville, a-t-on constaté sur place.


Les heurts opposent des dizaines de jeunes qui usent de pierres et de différents projectiles et une escouade d’agents antiémeutes qui ripostent par des bombes lacrymogènes.

La conférence, tenue sans autorisation, n’aura duré que 10 minutes. Un laps de temps imposé par une large mobilisation de la société civile qui a organisé une marche contre la répression et pour «la liberté d’expression ».

Les émeutes ont éclaté peu après le début de la conférence, organisée autour du thème de l’édition (Tizrigine en tamazight) et animée par l’écrivain Ramdane Achab, lorsque des CRS se sont introduits dans le centre culturel d’Aokas pour évacuer l’assistance manu militari. «Des CRS se sont introduits à l’intérieur et ont commencé à casser les vitres et à insulter tout le monde. Ils se sont aussi jetés sur une personne qu’ils ont rouée de coups et ils ont fait sortir tout le monde violement», témoigne Moussa Nait Amara.
Le caricaturiste Ghilas Aincouche lynché par la police

Le caricaturiste Ghilas Ainouche, qui était présent à la conférence, nous a contacté par téléphone juste après cette incursion des forces antiémeutes pour nous dire qu’il a été «ciblé» par les forces de sécurité : « Les CRS ont évacué tout le monde, il ne restait presque que moi. Au moins quatre CRS se sont jetés sur moi et l’un d’eux disait à ses collègues, en proférant des insultes de se jeter sur moi. Après m’avoir roué de coups, on m’a relâché en me disant que je pouvais partir maintenant». Le caricaturiste, qui nous a appelés de l'hôpital. a affirmé avoir reçu des coups au dos, au bras droit et à l'épaule. Il souffre d'une douleur intense au bras.
el watan